Quel est ton univers chorégraphique ?

Je définirai mon univers chorégraphique comme étant un monde où les esthétiques et techniques se rencontrent afin de répondre à une quête d’équilibre et d’authenticité.
A la croisée du hip hop, contemporain, des danses afro, des danse clubbing, des arts martiaux et du mouvement,
je mêle, compose et décompose en fonction des besoins et des histoires.
En recherche de l’instinct et des états de Trans, Créer une danse personnelle où le mouvement émerge de contraintes spatiales, onirique ou encore technique me permet de trouver la liberté de pouvoir dire des choses, tel que je le souhaite.
Ainsi, J’éprouve et stimule mes capacités créatives afin de danser confortablement en toutes situations.
L’animalité et la théâtralité du mouvement sont également des domaines qui m’intéressent.
J’aime quand la danse devient une conséquence; quand le personnage permet au corps de se révéler, à la danse de s’incarner.
Être en immersion total dans l’oeuvre de création, toucher le subtil en magnifiant le brut, donner forme à l’invisible et embraser les sens, sublimer la vulnérabilité,
C’est ce que je recherche, c’est ce que je souhaite.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?

Alien veut dire « étranger » en grec.
Je travaille sur mon solo qui se nomme « Alien ».
Mon « Alien » se nomme  » KRIZY ». Il est l’incarnation d’une réflexion autour de la notion  d’aliénation. Cet alter ego représente les élans de survie et de resistance inconscient ou conscient que l’on peut avoir face à des situations qui nous pose question, mais que l’on accepte sans s’en rendre compte.
L’enjeu de cette pièce est de laisser cours à une discussion pleine d’amour de passion, de colère  entre KRIZY et moi (Willy).

Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?

L’atelier sera une initiation à la méthode REICKO, une approche pédagogique que j’ai créé. Cette dernière utilise des objets et des scénographies pour développer une danse singulière.
En fonction du groupe, ces danses seront ensuite utilisée pour raconter des histoires communes.

Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?

J’ai rejoint l’incubateur pour renforcer mes connaissances en production, diffusion, en gestion de projet. J’y suis également pour rencontrer des nouveaux artistes, étoffer mon réseau et questionner mon univers artistique.