Ateliers hebdomadaires

L'inconscient & le corps pour Laure George

Quel est ton univers chorégraphique ?

J’aime les contrastes et travailler la chorégraphie comme un mécanisme horloger : précis et complexe à la fois.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?

Je travaille en ce moment sur une création qui s’appelle Matière Grise. Cette création est portée par mon envie de révéler comment notre cerveau, notre inconscient fait surgir une matière de corps. Comment notre instinct ou peut-être notre matière grise, nous propulse dans un univers personnel. Je veux creuser dans ces instincts enfouis et en faire surgir l’essentiel : des corps bruts, épurés, poussés et propulsés par une force extérieure, et des lignes franches qui seraient le reflet direct de nos âmes.
Je vais chercher aussi quelles sont les limites de nos corps et jusqu’où nous pouvons pousser la connexion entre le cerveau et le corps ?
Celui-ci peut-il retranscrire l’émergence électrique complexe de la matière grise ?
Peut-il mettre à jour ce bouillonnement cérébral ?

Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?

J’ai prévu de faire un atelier autour de ma création Matière Grise... Nous allons secouer nos neurones !!! Ahah

Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?

Pour me repousser dans mes retranchements et comprendre tout l’écosystème de la danse contemporaine. Partagez aussi avec cette belle communauté, aussi bien celle de la Fabrique que celle de Danse en Seine.

© Julien Espiaut

Romain Di Fazio nous emmène dans son langage

Quel est ton univers chorégraphique ?

L’univers chorégraphique que je souhaite développer au sein de l’incubateur de chorégraphe s’articule autour du langage : celui de l’esprit et celui du corps. Je souhaiterais mettre en relation simultané ces deux médiums afin de révéler leur correspondances, coïncidences ou contradictions. Il convient d’entrer en dialogue intérieur afin de révéler une écriture chorégraphique « corps et texte»

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?

Ma future création dont le titre est encore en réflexion : « Nouvelle peau/Peau d’âmes/Rebirths » constitue l’élaboration d’un dialogue, un voyage multi-dimensionnel au cœur d’un imaginaire à partager. En effet, Michael Garcia et moi-même nous sommes lancés dans l’écriture d’un dialogue à caractère onirique. Le mouvement permettra de créer des espaces virtuels voire de nous téléporter de dimensions en dimensions à la recherche de la meilleure version de nous-même. À travers une réalité fragmentée, il s’agira d’aller dans « le bon cheminement », de créer un espace ouvert à l’étonnement et à l’attention du spectateur.

Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?

Lors des ateliers Danse en Seine, je souhaitais proposer une autre facette de ma recherche chorégraphique autour de l’œuvre du Sacre du Printemps de Igor Stravinsky. En effet, la musique possède une place centrale dans mon univers et je souhaitais transmettre et développer cette étape de travail qui représente l’élaboration d’un langage chorégraphique entre classique et contemporain. Aussi, je pense qu’être en état de créativité permet d’ouvrir les portes de son propre imaginaire. La musique nous donne un cadre qui nous permets de nous déployer. Je souhaite guider les jeunes amateurs ou préprofessionnelles, par le biais de la musique dans différents univers, afin qu’ils puissent exprimer leur créativité.

Je souhaite proposer aux participants des ateliers Danse en seine un espace qui les invite à expérimenter par le corps et la voix un dialogue intérieur en composant avec leur état dans l’instant présent. Je pense que le corps et l’esprit sont deux forces qui cohabitent et ne sont pas toujours en harmonie. C’est ce qui fait la richesse et la beauté d’un individu : l’imperfection. Je souhaiterais mettre en lumière ces coïncidences et contradictions à travers différentes situations.

Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?

J’ai rejoint la formation de l’incubateur de chorégraphe afin de bénéficier d’un accompagnement bienveillant m’encourageant à prendre toutes les libertés nécessaires à l’élaboration d’un univers chorégraphique singulier. En outre, l’expérience de l’incubateur est aussi celle d’un groupe
d’individus qui se dévoilent : j’envisage ces espaces d’échanges au cœur du processus.
Enfin, je ressens le besoin de mieux appréhender les aspects administratifs liés à la structuration et au développement de ma propre compagnie.


Le rapport à l'espace pour Julien Deransy

Quel est ton univers chorégraphique ?

Depuis 2018, je suis l’un des quatre chorégraphes du groupe SUZANNE aux côtés de Lorenz Jack Chaillat-Cavaillé, Julien Chaudet et Eurydice Gougeon-Marine. Ensemble, nous avons créé un univers singulier, sobre, composé et quotidien, nourri de nos parcours personnels très différents mais complémentaires, allant de l’histoire de l’art à l’architecture en passant par le cinéma.

Mon ambition de devenir danseur et chorégraphe est arrivé très tard, j’avais 27 ans lorsque je suis tombé amoureux de la danse. Je me suis retrouvé sur le parvis Beaubourg un soir de Mars et je décide, par le plus grand des hasards, d’aller au dernier jour de présentation du projet Work/Travail/Arbeid de la chorégraphe belge Anne Teresa de Keersmaeker, de sa compagnie ROSAS et des musiciens d’Ictus. La claque ! Je me suis alors juré de faire honneur à cette puissante émotion qui m’a transpercé. Depuis ce jour, je travaille passionnément et quotidiennement à répondre à cette question : quel est mon univers chorégraphique ? C’est une question essentielle pour tout artiste qui s’engage dans la danse et qu’il faut sans cesse se poser, reformuler en ayant jamais peur d’être surpris.e.s par des réponses nouvelles. Aujourd’hui je répondrai : sombre, géométrique, animal et simple, mais vous l’aurez compris, il y a de très fortes chances pour que cela change demain.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?

Au sein de l’incubateur de chorégraphe, j’ai choisi comme défi la création d’un solo intitulé NUIT CLOSE dont les contours doivent encore être précisés par les semaines de formation et de résidence à venir. Habitué avec SUZANNE aux créations chorégraphiques de groupe avec un nombre d’interprètes compris entre 5 et 10, cette nouvelle création prendra pour moi une nouvelle direction, plus personnelle et intime, puisant son vocabulaire dans l’invention d’une “danse buissonnière” révélée par la nuit et par un dialogue mystérieux entre un homme et une énigmatique sphère posée au sol…

Et avec SUZANNE, notre prochaine création TO LIFE dont la première aura lieu en Août 2024 est une création qui nous tient particulièrement à cœur tant elle fait écho à cette actualité noire dans laquelle nous sommes quotidiennement plongé.e.s. Face à un monde qui se détruit et qui divise de plus en plus chaque jour, “marcher ensemble” est l’acte de résistance des septs interprètes au plateau qui dessine la fresque vivante des intéractions possibles entre individus en temps de crise.

Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?

L’atelier qui aura lieu toute la journée du dimanche 04 février sera l’occasion pour moi de créer un véritable laboratoire d’expériences chorégraphiques. En lien avec la création qui est l’objet de mon parcours à la Fabrique de la Danse, NUIT CLOSE, je proposerai en plusieurs volets des expérimentations autour du rapport à l’espace, solitaire ou collectif, à l’errance, solitaire ou collective, au trouble personnel qui révèle des montres intimes, à l’audace du sordide et aux mystères que cela pourra générer. Toutes ces expériences chorégraphiques seront ensuite mises en espace, pour que nous puissions ensemble, définir un territoire de “nuit” commun qui révélera autant de soli qu’il y aura de participant.e.s.

Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?

Avec le soutien du groupe SUZANNE, c’est de manière autonome que j’ai choisi d’intégrer la Fabrique de la Danse. Selon moi, être artiste, c’est aussi être capable de se réinventer sans cesse, de se définir dans d’autres contextes, de provoquer le voyage vers l’inconnu, d’oser ce qui est surprenant ou ce qui fait peur, de mettre à l’épreuve ce qu’on croit savoir.

Rejoindre l’Incubateur de chorégraphe est donc pour moi une étape de professionnalisation supplémentaire dans ma démarche artistique de chorégraphe en développant les outils de création qui me sont propres pour mieux pouvoir les engager et les identifier dans le travail collectif. J’ai également l’espoir de rencontrer de nombreuses personnes aux ambitions créatives diverses, partager des savoirs, des savoir-faire et des désirs qui nous feront nous connecter à cet univers immense, éphémère et exigeant de la création chorégraphique.


On swingue avec Diego "Odd Sweet" Dolciami

Quel est ton univers chorégraphique ?

Mon univers chorégraphique est passionnément ancré dans les danses sociales, où la House et le Swing occupent une place privilégiée. C'est un royaume vivifiant, s'inspirant des énergies débordantes et des formes envoûtantes des danses de club. Mon objectif est de transporter le public au cœur des situations quotidiennes, en offrant une vision de la danse qui transcende la société et éveille les émotions. Au fil de cette exploration, je m'inspire de la fraîcheur et du côté comique de ces styles, créant ainsi des prestations mémorables et vibrantes.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?

À l'automne prochain, la compagnie que j'ai fondé, ODD Visions, entrera en création de son prochain spectacle _GROUND (se lit UnderGround).
Cette nouvelle création aborde le sujet de la communication non verbale. Elle joue un rôle essentiel dans nos interactions quotidiennes, transmettant des émotions, des intentions et des significations bien au-delà des mots prononcés. Les expressions faciales, gestes et postures tissent un langage subtil mais puissant, qui enrichit notre compréhension mutuelle et renforce nos liens sociaux. _GROUND rend hommage à la richesse de la langue italienne en créant des relations entre les gestes et les danses sociales. Cela passe par les corps via les danses jazz des années 20/30, par la parole et par la musique.

Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?

Les élèves se plongeront dans l'univers du langage rythmique en explorant différentes formes comme le Call and Response. Ils apprendront à synchroniser leurs mouvements avec la musique et à développer leur sens du rythme à travers des initiations de Solo Jazz / Charleston.

Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?

En tant que danseur professionnel depuis 15 ans, je me suis déjà retrouvé à diriger des projets chorégraphiques. J'ai conscience qu'il est essentiel de disposer de plusieurs compétences pour réussir en tant que chorégraphe, telles que : structurer sa compagnie de danse et définir sa vision stratégique, recruter et diriger des équipes techniques et artistiques pour mener à bien son projet. L'incubateur me permettra également d’apprendre à établir des budgets prévisionnels de production et de diffusion et les ancrer dans une réalité économique.
En effet, le domaine non-artistique est de plus en plus indispensable pour réussir en tant que chorégraphe et la gestion d'une compagnie de danse est essentielle pour initier et financer ses propres projets.


De la poésie pour Ornella Dufay Miralles

Quel est ton univers chorégraphique ?

Mon univers chorégraphique, incarné à travers la compagnie BODY PATCHWORK, puise son inspiration dans la poésie des situations ordinaires. J’aime quand les émotions humaines transforment le monde qui nous entoure en métaphores, en particulier au sein de la classe sociale populaire. Ma fascination pour la diversité des danseurs, chacun arborant un style singulier, se traduit par la création d'interactions et de tableaux visant à magnifier chaque artiste, mettant en lumière leur singularité.

Pour moi, la danse représente un moyen d'étirer le corps afin de laisser place à ce qui circule à l'intérieur de chacun, favorisant la conscience profonde de soi, de son apparence physique, de ses émotions et de ses capacités. C'est un outil permettant de reprendre le contrôle et de libérer le corps de toute contrainte contraire à sa nature. Jusqu'à présent, mes œuvres explorent la relation avec soi-même dissimulée derrière une façade, dans une société souvent dépourvue de tolérance envers l'erreur.

Dans ma quête poétique avec des danseurs aux styles et personnages différents, j'ai entamé une recherche personnelle sur mon propre style de danse et les images qui en émergent. Cela m'a conduit à l'image de la sirène, un style de danse oscillant entre une féminité forcée et des mouvements plus explosifs et animaux, tirant inspiration de ma pratique au sein de la communauté krump.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?

Mon projet actuel, 'NO', explore l'entrelacement subtil des pièces 'Siren' et 'Unleash', créant une expérience narrative captivante. Il suit un homme séduit par la sirène, symbolisant une séduction superficielle, révélant des couches de colère refoulée. 'NO' plonge dans la complexité des relations humaines, explorant les masques que nous portons et les conséquences de la rencontre avec la vulnérabilité. La pièce invite à réfléchir sur la nature changeante de l'amour et de la peur, ainsi que sur la transformation inévitable d'une carapace façonnée par l'homme parfait après avoir plongé dans l'océan tourmenté de la vulnérabilité.

Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?

 Au cours de ce stage, nous explorerons le thème de la sirène en abordant la colère refoulée derrière une image conventionnelle de la féminité. Pour les danseuses, l'accent sera mis sur la lutte entre le modèle féminin imposé et l'expression intérieure authentique.

Les danseurs, de leur côté, vivront une expérience similaire aux attentes du modèle masculin. Les règles du jeu créeront un espace propice à une belle improvisation, où je serai votre guide pour vous emmener vers des explorations profondes. Si le temps le permet, nous ajouterons également un extrait chorégraphique pour enrichir vos recherches individuelles. L'objectif est de créer un dialogue entre "ressembler à" et "être soi-même", transcendant ainsi les normes préétablies. Préparez-vous à un travail intense et libérateur, où la danse devient une voie puissante d'expression personnelle.

Pourquoi avoir rejoint la chorégraphie ?

J'ai rejoint l'incubateur de chorégraphie par pure passion, car la chorégraphie est mon amour absolu. C'est la seule formation que je connaisse au monde qui guide un jeune chorégraphe dans la construction concrète de sa compagnie, et dès que j'en ai entendu parler, cela a été comme une bouffée d'air frais pour moi. Recevoir un soutien pour mes rêves est la plus belle chose qui puisse arriver.

Toutes les dimensions du chorégraphe Nelson Reguera Perez

Quel est ton univers chorégraphique ?

Mon univers chorégraphique est principalement nourri d’esthétisme, de simplicité et du rapport au corps. Je crée des tableaux issus de mon imagination du monde qui m’entoure, et c’est à l’intérieur de ce cadre que je vais travailler ma danse, non seulement sur le plan frontal, mais aussi dans toutes les dimensions.

Je me nourri de la créativité et de l’expression de chacun de mes danseurs, du début jusqu’à la fin de la création y compris lors des représentations.

J’aime offrir la possibilité à chaque spectateur de trouver une part de lui-même au sein de mes pièces.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?

Mon projet de danse a pour sujet d'étude et de réalisation : La capacité du corps et de l’esprit à pouvoir naviguer dans une réalité de plus en plus dominée par le virtuel. Doa, qui veut dire la “porte" en japonais, se déploie comme un jeu de scène s'appuyant sur les mouvements fluides des danseurs, la lumière et l’espace.

La métaphore de la porte se fonde sur l'idée de passer d'un endroit à un autre, ou d'un état d'être à un autre. Elle suggère le mouvement à travers le temps et l'espace, le passage entre les deux mondes : réel & virtuel.

Dans ce récit, les danseurs passent d’un monde à l’autre, se détachant parfois du moment présent, des relations interpersonnelles et des relations avec les autres.

Cet isolement qu'ils s'imposent est le reflet d'une métamorphose qui se déroulera au cours des prochaines décennies et qui aura très probablement un impact sur les dimensions physiques et psychologiques de l'humanité.

Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?

L'atelier sera une recherche autour de ma prochaine création. Je désire travailler avec l'objet (plateau à roulettes) pour que nous puissions sortir le danseur de sa verticalité et essayer d'autres sensations et mouvements. Ce travail sur l’équilibre, permettra de faire travailler les danseurs en étant dépendant l'un de l'autre. J'aimerais également porter des lunettes de ski pour donner la sensation d'une isolation totale de la réalité. L'espace est délimité par un ruban blanc au sol qui définit trois zones. Dans chacune de ces zones, un thème différent. Le virtuel, le réel et la zone où les deux se rejoignent.

Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?

L'incubateur chorégraphique est une formation très intéressante par sa diversité et son approche globale. On aborde non seulement la chorégraphie, mais aussi tout ce qui entoure une création. C'est une formation très importante pour ma transition de danseur à chorégraphe. Cela va me permettre d’approfondir mes compétences en tant que jeune chorégraphe.


Equilibre et authenticité pour Willy Pierre-Joseph

Quel est ton univers chorégraphique ?

Je définirai mon univers chorégraphique comme étant un monde où les esthétiques et techniques se rencontrent afin de répondre à une quête d'équilibre et d'authenticité.
A la croisée du hip hop, contemporain, des danses afro, des danse clubbing, des arts martiaux et du mouvement,
je mêle, compose et décompose en fonction des besoins et des histoires.
En recherche de l'instinct et des états de Trans, Créer une danse personnelle où le mouvement émerge de contraintes spatiales, onirique ou encore technique me permet de trouver la liberté de pouvoir dire des choses, tel que je le souhaite.
Ainsi, J'éprouve et stimule mes capacités créatives afin de danser confortablement en toutes situations.
L'animalité et la théâtralité du mouvement sont également des domaines qui m'intéressent.
J'aime quand la danse devient une conséquence; quand le personnage permet au corps de se révéler, à la danse de s'incarner.
Être en immersion total dans l'oeuvre de création, toucher le subtil en magnifiant le brut, donner forme à l'invisible et embraser les sens, sublimer la vulnérabilité,
C'est ce que je recherche, c'est ce que je souhaite.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?

Alien veut dire "étranger" en grec.
Je travaille sur mon solo qui se nomme "Alien".
Mon "Alien" se nomme " KRIZY". Il est l'incarnation d'une réflexion autour de la notion  d'aliénation. Cet alter ego représente les élans de survie et de resistance inconscient ou conscient que l'on peut avoir face à des situations qui nous pose question, mais que l'on accepte sans s'en rendre compte.
L'enjeu de cette pièce est de laisser cours à une discussion pleine d'amour de passion, de colère  entre KRIZY et moi (Willy).

Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?

L'atelier sera une initiation à la méthode REICKO, une approche pédagogique que j'ai créé. Cette dernière utilise des objets et des scénographies pour développer une danse singulière.
En fonction du groupe, ces danses seront ensuite utilisée pour raconter des histoires communes.

Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?

J'ai rejoint l'incubateur pour renforcer mes connaissances en production, diffusion, en gestion de projet. J'y suis également pour rencontrer des nouveaux artistes, étoffer mon réseau et questionner mon univers artistique.

Le planning des ateliers hebdomadaires - 2023-2024

Planning des ateliers artistiques 2023-2024

Les ateliers artistiques de Danse en Seine reprennent dès le mercredi 20 septembre 2023 !

 

Les inscriptions sont closes mais n'hésite pas à venir nous rencontrer lors d'un studio ouvert ou d'un autre évènement de notre programme !

 

Danse en Seine vous propose d’expérimenter les ateliers artistiques avec les nouveaux chorégraphes de la promotion 2024 de l’Incubateur de La Fabrique de la Danse tous les mercredis à 20h30 au Carreau du Temple et en bonus certains dimanche en journée à La Petite Fabrique (100 avenue du Général Leclerc, Pantin).

Les chorégraphes animeront un cycle de 5 ateliers et pourront présenter une restitution ouverte au public le cinquième et dernier mercredi du cycle dans le Studio de Flore au Carreau du temple (2 rue Perrée, 75003 Paris) ou en fin de journée le dimanche.

Pour découvrir les nouveaux chorégraphes et connaître toutes les dates des différents cycles, nous vous avons concocté le fameux planning en un seul coup d’oeil !

Pour toute information : contactez ateliers@danseenseine.org

A bientôt en studio !

Danse en Seine


Humour & satire pour Tanguy Crémoux

Quel est ton univers chorégraphique ?

Mes créations explorent une variété de médiums artistiques tels que la danse, le cinéma, les installations et les performances pour créer des expériences uniques. La danse est le fil conducteur de toutes mes réalisations.
Mes pièces chorégraphiques abordent des thèmes qui peuvent être variés, allant de la réflexion sur les relations humaines à des commentaires sociaux sur "l’absurdité" de nos comportements.
L'humour occupe une place de choix dans mon travail.
J’utilise la satire, le second degré et l'absurde pour donner une dimension ludique à mes créations.
​Cette approche permet d'explorer des sujets sérieux avec légèreté et de susciter des réflexions tout en provoquant le rire et l'étonnement. L'humour devient ainsi un outil puissant pour créer des connexions avec le public.
Mon objectif est d'émerveiller et de susciter la réflexion, en repoussant les limites de l'expression artistique à travers une approche multidisciplinaire unique.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?

"Crust/Croûte" est un spectacle qui explore la formation de notre carapace émotionnelle, cette couche extérieure qui se forme à la surface de notre être pour nous protéger dans nos interactions sociales.
À travers ce duo, les interprètes nous emmènent dans un voyage intime de la découverte de soi et de l'autre.

Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?

J’ai envie de travailler avec les danseur.se.s de Danse en Seine sur l’improvisation pour entrer en résonance avec l’espace et les autres et que les danseur.se.s trouvent une danse propre à eux; pour peut-être découvrir dans une faille une émotion enfouie sous la « croûte » et non une émotion de surface conforme pour se protéger de l’autre…

Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?

J’adore la création, depuis tout petit je mets en scène des spectacles et la danse est pour moi mon moyen d’expression !
L’incubateur m’apporte une aide technique et artistique pour accomplir mon projet de création.
Je suis le benjamin de la promo et j’espère pouvoir apprendre un maximum de mes aînés.


Gestes & mots pour Jasmine Remadna

Quel est ton univers chorégraphique ?

J'ai besoin que le mouvement se transforme en geste, qu'il raconte quelque chose, qu'il ait une intention, une raison d'exister. J'aime la poésie, les mots et leur sens, j'en ai besoin dans mon processus créatif, c'est pourquoi je mêle les deux : Gestes et Mots.
J'aime les ensembles, quand l'espace est traversé, foudroyé, j'ai besoin de vivre et faire vivre des émotions quand je danse !

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?

Je réfléchis justement à une nouvelle pièce après "Qui est le malade ?", nous réfléchissons avec Nelly Moussy à ce que l'on voudrait dire, comment et avec qui ?

Quels ateliers as-tu prévu avec les danseurs de Danse en Seine ?

Travailler des ensembles, partir d'eux et de leurs chemins corporels.

Pourquoi avoir rejoint l'incubateur de chorégraphie ?

Pour parfaire ma démarche, l'affiner, l'enrichir.

Retrouvez les ateliers de Jasmine au Carreau du Temple les mercredis 8, 15, 29 mars, 5 et 12 avril