La semaine dernière, Danse en Seine a endossé ses habits de prof de danse, pour aller faire découvrir le contemporain à une classe de l’école des Amandiers. Au programme, trois ateliers d’une heure répartis sur deux semaines. Premières impressions.

16 enfants, 2 danseuses et 1 maître : voilà tout ce petit monde rassemblé dans la salle de sport de l’Ecole des Amandiers, pour un premier atelier.

Tout commence par un petit échauffement, le plus simple possible : quelques marches dans l’espace, en avant et en arrière, sur le côté… puis un exercice de pliés, en cercle. Certains enfants sont très attentifs, d’autres beaucoup moins, ce qui fait un groupe assez hétérogène, dont l’énergie n’est pas toujours facile à canaliser.

Ensuite, petit atelier/jeu : la classe est divisée en deux groupes, et chacun doit faire deviner une série d’actions à l’autre. Le premier groupe a fait deviner « faire de la musique », « frotter » et « faire l’éléphant » et le second « dessiner » et « se cacher ». Le but de l’exercice était de les familiariser avec la possibilité d’exprimer quelque chose, sans se servir de la parole. Et ça a marché puisque chaque groupe a réussi à faire deviner à l’autre !

Un petit coup d’oeil à l’horloge, et hop, l’heure est déjà écoulée !

Le deuxième atelier se déroule un peu sur le même format. Après un petit échauffement, on enchaîne avec une série de traversées : cloche-pied, marches sur demi-pointes… Et pour finir, une mini-chorégraphie, qui reprend quelques-uns des mouvements qu’on a travaillé tout le long de l’atelier.

Et enfin, un dernier atelier avec nos petits bouts des Amandiers, quelques jours plus tard. Pour un meilleur apprentissage, nous gardons exactement la même structure… et ça marche ! Ils se rappellent des exercices et des consignes ! Idem pour la chorégraphie, qu’ils ont retenue, et que l’on peut donc continuer un peu. Et même faire en deux groupes en canon.

Voilà c’est fini pour cette première session d’ateliers. Une première expérience qui nous a enchantées… et surprises aussi. Surprises de voir l’enthousiasme des enfants… parfois trop enthousiastes même. Prochain rendez-vous en mars, cette fois-ci sur des rythmes africains !