L’atelier artistique avec David LLari, aura lieu exceptionnellement le dimanche 9 décembre 2018 de 10h à 17h, découvrez son univers !

Quel est ton univers chorégraphique ?

Mon univers chorégraphique se veut authentique, brut et fort pour laisser une empreinte émotionnelle et physique.
Il est changeant mais évolue avec des sujets avant-gardistes.
Il puise son esthétique dans les symboles des thèmes traités et des danseurs que je rencontre.
C’est au travers d’une « danse physique contemporaine » que les corps s’expriment libérés des codes esthétiques des danses classiques, en prenant tout de même appui sur ces techniques qui nous permettent de réinventer nos corps.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création en cours ?

Il s’agit de « NO SEX » dont la première est prévu pour fin 2020.
La société d’aujourd’hui vit de grands bouleversements et l’être humain s’interroge sur son avenir et son devenir… Le monde numérique a offert à notre société la possibilité de redéfinir tous nos principes de représentation.
Et si pour répondre à une envie, à un besoin humain nous étions amenés à rendre l’un des actes les plus fondamentaux de la condition humaine telle la reproduction ou le sexe dans son approche la plus primitive, instinctive, à un rapport à une machine? L’homme et la femme dans leur quête du compagnon parfait, trouveraient une machine à leur image, telle que leurs créateurs les ont définis, une image à notre imaginaire, une intelligence même artificielle, un caractère sans spontanéité, un être vivant sans vie… La sexdoll ou poupée sexuelle est déjà la reconfiguration de notre regard sur le monde et la société.
Sur le plateau c’est le rapport à la mutation de nos habitudes, nos attentes et nos réponses qui seront abordée et interrogées.  Le corps des danseurs les abordera par sa singularité et devra perdre toute identité pour devenir à son tour : machine, comme cette « sexdoll » qui sera peut-être la référence d’un nouveau genre…C’est dans un univers japonisant, que ce spectacle évoluera rendant hommage à la tradition et à la modernité dont fait preuve le Japon. Précurseur dans ce domaine, les japonais ont ouvert la brèche d’une vie possible avec une machine.
La musique quant à elle viendra confronter des morceaux traditionnels à un des univers musicaux futuristes.
La scénographie se veut sobre en recréant un espace ou le temps et le cadre ne seront pas perceptibles.

crédit photo : Julie Lagier

Quels ateliers as-tu prévu avec les danseurs de Danse en Seine ?

J’ai décidé de partager une pièce du répertoire de la compagnie : « SLAVE ».
Ce projet permet de comprendre au mieux l’exigence de la « danse physique contemporaine » que je développe. C’est avec mon danseur et interprète, Thomas Barbarisi, que nous leur apprendrons des parties du solo qui a remporté le prix de la critique au concours chorégraphique international d’Hanovre en 2016.

Informations pratiques :
– Atelier exceptionnellement le dimanche 9 décembre de 10h à 17h, le lieu vous sera confirmé très prochainement.
– Inscriptions : ici.
– Si vous avez des questions n’hésitez pas à nous écrire : ateliers@danseenseine.org.
– Dates du cycle : 09/12/2018 (restitution publique en fin d’atelier).

crédit photo : Emma Lopez