Dimanche 21 Avril, nous nous rendons à 5 à la résidence du Marais pour le deuxième atelier Salsa organisé par l’association.

Souvenez-vous, Sophie et Lucie étaient venues présenter la salsa dans un premier atelier deux semaines avant. Elles avaient projeté des films et diffusé des musiques pour raconter un peu l’histoire de la Salsa. « Salsa » veut dire sauce en espagnol et désigne à la fois une danse et un genre musical latino-américain. Comme son nom l’indique bien, la salsa est le résultat d’une fusion d’harmonies, de mélodies, de rythmes et d’instruments d’Afrique et d’Europe… L’intégration des percussions traditionnelles cubaines ont donné le point d’ancrage de la salsa. Mais elle s’est développée dans de nombreux pays latino-américains, chaque pays apportant son style à la sauce !

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Dans le premier atelier conférence, des extraits de films ont été montrés aux résidents pour qu’ils puissent avoir un aperçu de tous les styles de danse et de musique salsa : la cubaine, la portoricaine, la colombienne… et aussi les danses liées à la culture latino : la bachata, le merengue… Un vaste programme !

Pour notre deuxième atelier, nous devons passer à la pratique. Nous avons surtout envie de montrer que la salsa est une danse festive et collective. Nous aimons le fait que c’est une danse qui peut se danser à deux, où le garçon guide la fille, mais que l’on peut aussi pratiquer seul, ou à plusieurs : en ligne, ou à plusieurs couples en même temps. C’est ce qui fait sa richesse d’interprétation et ce qui lui permet de continuer à se développer et de se diffuser largement.

Avec 5 salseros de niveau hétérogènes, nous pouvons faire plein de combinaisons différentes et montrer notre plaisir à danser. À nous de mettre l’ambiance pour l’après-midi et d’arriver à capter l’attention de notre public.

Lorsque nous arrivons, le personnel de la résidence prépare la salle. Les résidents arrivent petit à petit et s’installent. Qu’est ce qu’ils sont nombreux ! Le doute s’installe. Va-t’on réussir à les intéresser ?

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La bonne humeur est au rendez-vous. Plusieurs résidentes ont des proches qui dansent la salsa et qui leur en ont parlé. Elles ont hâte de voir à quoi ça ressemble en vrai ! On se sent plus en confiance pour commencer : elles ont envie de nous voir danser.

Après quelques rappels sur les différentes façons de danser la salsa, nous nous lançons. Nous commençons par une salsa cubaine à deux danseurs. Le plus classique ! Victor, le danseur, vient tout juste de commencer la salsa. C’est le plus jeune du groupe. Il est un peu intimidé mais se met très vite dans l’ambiance, sous l’œil attentionné des résidents.

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Après cet échauffement, on continue notre tour de la musique latino-américaine en proposant une bachata en couple. C’est une danse plus lente, plus intériorisée, qui ressemble plus à un slow latino ! Les résidents semblent beaucoup apprécier ce moment.

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Nous revenons à la salsa et continuons à quatre danseurs. En ligne d’abord, nous enchaînons les shines (enchaînements de pas en solo) pour montrer que la salsa ne se danse pas forcément qu’en couple. Une résidente nous dit que ca lui rappelle le madison. Pourquoi pas ?! C’est  vrai que ça y ressemble !

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On continue à quatre, en couple. Nous leur montrons ce qu’on appelle la rueda à Cuba. Cela veut dire « roue » en espagnol. La rueda se danse en cercle et un meneur annonce les changements de partenaires ou les passes que les couples doivent faire en même temps. C’est une façon très conviviale de danser, les danseuses passant sans arrêt d’un danseur à l’autre pendant la danse.

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Après la rueda, nous proposons aux résidentes qui ont envie d’essayer de venir danser avec nous. Plusieurs résidentes s’essayent aux pas de base. Les aides soignantes s’y mettent aussi. Les autres résidents nous regardent évoluer d’un œil amusé en prenant le thé. Le goûter à la résidence se transforme en soirée dansante. C’est très agréable pour nous de partager ce moment avec tout le monde.

Nous devons partir. Plusieurs résidentes continuent à nous poser des questions et nous racontent leurs soirées dansantes à elles, quand elles avaient notre âge. Pour elle, c’était plutôt le twist et le rock qui étaient à la mode : elles sont d’accord, la musique change mais les pas sont presque les mêmes. Une résidente nous raconte à quel point la danse était importante pour elle pour se sentir bien dans sa tête. On est ravie de les entendre partager leurs souvenirs comme ça. Nous regrettons que l’après midi touche à sa fin. Merci aux résidents et au personnel de la maison du Marais pour leur accueil et pour cet échange qui nous a beaucoup apporté.

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JJ, Ouardia, Farid, Victor et Léa pour Danse en Seine.