[UPDATE] Les prochaines représentations d’Or des Talus auront lieu à Toulouse le 26 septembre et à Avignon les 17 et 18 octobre]

La première représentation d’Or des Talus aura lieu le 5 janvier 2015 au Vingtième Théâtre à Paris. Or des Talus est une pièce inspirée du roman noir mais poétique de Jean-Louis Carrasco Penafiel chorégraphie par Orianne Vilmer & Jocelyn Muret pour onze danseurs de la compagnie Danse en Seine. D’ici la première, une série d’interviews de l’équipe artistique du projet sera publiée sur le blog, à retrouver sur la page dédiée.

Rencontre avec Sophie Romanet qui interprètera le personnage de la Mère d’Emilie…

www.davidlegall.com
www.davidlegall.com

Raconte-nous ton personnage !

Il s’agit de la mère d’Emilie, l’amoureuse du personnage principal, Julien.
Étrangement, et malgré l’intitulé du personnage, c’est une femme qui aime plaire, avant d’être une mère. Peu a peu, on découvre aussi que c’est un personnage névrosé, sombre et cruel telle une ombre malveillante qui rôde autour du jeune couple.

Quelles sont tes sources d’inspirations pour l’interpréter ?

J’ai commencé par lire les passage du livre traitant de la mère. M’imaginer dans la peau de personnage comme Camille Claudel m’a aussi aidé. Puis c’est sur les conseils d’interprétation des chorégraphes que je me suis basée.
Ma chance a été d’avoir reçu après la première représentation du solo, les commentaires même de l’auteur du livre.

 Que traverses-tu en terme d’état de corps, de sensations ?

C’est d’abord le calme, la plénitude. Puis les sensations viennent crescendo : c’est un pied qui part sans que mon corps l’ait ordonné, une main qui tremble. La tension monte dans tout le corps. Chaque muscle se crispe, se tord et se déforme de façon désordonnée… La folie habite tantôt une jambe, tantôt une épaule et tantôt une bouche : c’est l’ascension de la névrose jusqu’à l’épuisement.

Quel est le plus difficile en tant qu’interprète de ce rôle ?

Sans doute de maintenir le caractère dramatique de la scène jusqu’au bout! Car bien que le résultat inspire plutôt la peur que le rire, la création du personnage avec les chorégraphes s’est fait autour de bien des fou-rire !

Plus largement, qu’est ce qui t’a attiré dans ce projet ?

C’est difficile à résumer en quelques mots. D’abord l’envie de faire confiance a Orianne et Jocelyn en tant que jeunes chorégraphes et les suivre dans cette belle aventure.
Puis se risquer a quelque chose de nouveau, oser interpréter un personnage complexe, qui dérange. Et bien entendu relever le défi du solo qui était pour moi une grande première !
Et vint & Une Danse
www.davidlegall.com

Qu’est ce qui te marque le plus dans la pièce ?

Là aussi, difficile de répondre en seulement quelques mots… Mais je dirais qu’au delà du caractère très sombre de cette pièce, c’est surtout beaucoup de bons moments pour nous danseuses. J’ai été impressionnée par l’implication de tous dans le projet, particulièrement nos jeunes chorégraphes qui se retrouvent aussi costumiers, ingénieurs son, scénographes… Quel talent !

Que t’aura appris cette aventure artistique ?

Il faut savoir repousser le monde des possibles, tenter, oser, essayer et se tromper pour un jour réussir.
C’est un gros pari que Danse en Seine s’est lancé avec Or des Talus, et on est tous motivé pour nous donner dans ce projet…
C’est une pièce qui nous rappelle que nous avons tous du potentiel, et qu’il faut parfois sortir de sa zone de confort et savoir montrer d’autres facettes de soi pour aller plus loin.

Or des Talus

Lundi 5 janvier à 20h00 au vingtième théâtre, 7 rue Plâtrières – 75020 Paris

Tarif unique : 16€

Réservations : 

http://www2.danseenseine.org/creation/paiement_places_odt_5janv

Articles précédents : 

Interview des chorégraphes

Interview de l’auteur

Interview de Marie Simon