Voila quelques dizaines d’heures que la résidence avec Christine Bastin a commencé.

En effet, dans le cadre de la scène ouverte aux compagnies de danse amateurs du 27 Octobre, la MPAA a demandé à la chorégraphe Christine Bastin de remonter avec deux compagnies amateurs des extraits de Gueule de loup, pièce marquante de son répertoire. Créée en 1992, initialement pour 5 danseurs, cette pièce a été recréée en 2003 pour 3 interprètes (commande de la Biennale de la Danse de Lyon), et revoit le jour aujourd’hui pour 14 danseurs amateurs dont certains de l’équipe de Danse en Seine.

Le résidence a lieu sur le plateau, dirigé par Christine  et a commencé fort avec une semaine à plein temps fin Août!

Un travail très instructif pour l’équipe. D’abord, un échauffement, accompagné parfois de moment d’improvisation, puis on attaque la matière!

On apprend la « danse des femmes », on commence à mettre en place la scène « des enchères » tout ça dans une ambiance de sérieux et passion.

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C’est un plaisir de travailler avec Christine Bastin qui nous livre ses idées, nous guide d’indications précieuses et précises.

Nous apprenons  ce qu’était la genèse de cette pièce et découvrons peu à peu ce qu’elle est aujourd’hui, pour nous.

« Gueule de loup, c’est l’Espagne des hommes simples aux défis archaïques, des femmes fortes et des corps déchirés par le
«duende». Une Espagne où «dire la vie» est indissociable de «dire la mort». Gueule de loup, une sorte de corrida des pauvres où l’amour tente d’émerger comme une poussée de coquelicots au milieu des champs dévastés. »
Christine nous livre ses intentions, et nos corps apprivoisent les différents morceaux de chorégraphie.
Premier essayage costume, on commence à rentrer sérieusement dans les personnages.
Vincent l’homme du dehors, Ghislaine sera un jeune garçon, des femmes dures, des femmes douces… On ne vous en dit pas plus!
La semaine passe à une vitesse folle et on se donne rendez vous 15 jours plus tard, mi-septembre pour continuer notre travail avec le décor!
Des retrouvailles sur le plateau, et chaque scène se concrétise gràce à la scénographie très travaillée qui rappelle le contexte pauvre et fait apparaître cette fameuse grange à cochon à l’interieur de laquelle les personnages vont se mouvoir.
Nocturnes quotidiennes cette fois-ci, l’équipe se retrouve avec plaisir pour continuer d’avancer sur la pièce.
On aura même la visite de Pascal, un des danseurs qui a interprété Gueule de Loup , pour transmettre son savoir!
Une semaine physique qui se termine. Au revoir au décor et rendez vous en octobre pour encore quelques grosses séances avant le spectacle!
Le résultat: le dimanche 27 octobre à 18h, à la MPAA.