Dansons avec Jessica Bonamy

Quel est ton univers chorégraphique ?

Je suis venue à la danse parceque c'était le domaine du silence, on pouvait dire beaucoup plus que le langage avec le mouvement alors ça m'a attiré dès le plus jeune âge. Comme chorégraphe c'est souvent l'en deça du langage que je continue de chercher, entre inconscient du corps, et discours silencieux qui echappent au rationnel. J'aime les prises d'espace: le  travail de l'espace est un vrai langage et raconte le voyage, le déséquilibre, le jeu avec la gravité. J'aime aussi les tout petits mouvements, ceux qui demandent qu'on regarde et qu'on écoute pour voir et entendre, qui demandent une attention fine. J'ai été influencée par des chorégraphes que l'on catégorise dans la danse théâtre (Ambra Senatore, Pina bausch...), et par des danseurs venus de traditions où danse musique et théâtre sont comme une seule chose comme dans la danse indienne par exemple (Vidhya Subramanian...). Je cherche souvent ces endroits où la danse est à la lisière de plusieurs arts, et où elle se fait récit. Le rapport à la musique s'impose depuis ma dernière création "Ta'am" comme un vrai chantier de création que j'espère poursuivre avec le Tailleur.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?

Le Tailleur,  pièce pour un quintet de danseurs et musiciens, s'interesse au geste et à sa transmission.
Je vais tirer plusieurs fils imbriqués:
Le fil de la grande histoire en marche à travers les pas d'un homme qui traverse l'Europe entre 39 et 45 sac au dos.
Le fil de la petite histoire à travers les gestes universels de prise de mesure&découpe et les sinuosités des chemins d'aiguilles.
Laissant la danse se napper d'etoffes asymétriques et s'engager dans un travail d'orfèvre, passant et repassant.
C'est dans l'entrecroisement entre scène de marches allantes&tourbillonantes, et scènes de mouvements du tailleur - vu tantôt comme une mécanique et tantôt comme du poétique -, que l'armure de la pièce va peu à peu révéler un tissu: souvenirs, rires,  beauté du geste de l'artisan et joie de la danse en seront les ingrédients, célébrant la joie de fabriquer et de faire apparaitre.

Quels ateliers as-tu prévu avec les danseurs de Danse en Seine ?

Je suis au tout début de la création.
Les mouvements de groupe m'interessent pour visualiser ce bal et ces ensembles que j'imagine pour cette pièce, qui sera comme une fête: fêter la vie, la danse, la création à travers l'image du tailleur.
Je vais alterner entre:
D'un côté mouvements "choral", pour lesquels j'imagine des sortes de parcours et canons dansés: entre motifs chorégraphiques, marches, virages et tours, évoquant le voyage, les départs et les arrivées.
De l'autre côté un travail par petits groupes sur la manipulation en s'inspirant du duo couturier/modèle, et en oscillant entre mécanique et poésie du geste; entre distance et prise d'appuis des corps les uns sur les autres, évoquant lien filial et solidarité.
PS: Les participants peuvent venir avec un grand châle pour explorer l'enveloppement et la mise en relation inattendue entre différentes partie du corps.

Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?

J'ai rejoint l'incubateur à la deuxième édition en 2017, parceque j'avais besoin d'outils pour structurer ma compagnie, et l'équipe de l'incubateur est juste géniale, brillante et passionnée; je suis heureuse d'avoir goûté à son énergie à un moment charnière de ma compagnie.

Sarah, notre bénévole du mois

Quel est ton rôle dans l’association ?

Je suis photographe bénévole dans l'association ! Quand je ne danse pas, j'essaie d'immortaliser quelques moments forts du quotidien Danse en Seine.

Que fais-tu dans la ”vraie vie” ?

Dans la "vraie vie" je suis prof d'arts plastiques en collège, et j'enseigne en Réseau Education Prioritaire dans la ville de Colombes. Donc pas totalement éloigné du domaine artistique !

Depuis quand es-tu dans l’asso et qu’as tu découvert depuis ?

Je suis dans l'asso depuis un an et demi et même si c'est extrêmement galvaudé comme formule - ça a changé ma vie.
J'ai d'abord intégré les ateliers chorégraphiques du mercredi, puis les soirées SO, le parcours spectateur, le projet chorégraphique de David Llari... Bref j'ai plongé dans le bain la tête la première, et ça m'a offert des opportunités dont je n'aurais même pas rêvé, et permis de rencontrer des personnes géniales.

Peux-tu résumer l’association en 3 mots ?

RENCONTRE (d'amis, de chorégraphes, d'univers...),
FAMILLE (parce que c'est ce qu'on ressent au sein du noyau dur de l'asso)
et CRÉATION (ce qui nous anime tous !)


La chorégraphe Marcelle Gressier se dévoile

Quel est ton univers chorégraphique ?

J'explore les dialogues entre le corps dansant et son contexte spatial. Pour mes pièces, je choisis ou je crée d'abord un espace, et cherche seulement ensuite comment le mettre en mouvement par le corps. 
En tension entre le macro et le micro, j'aime jouer avec les échelles. Je rêve de gigantisme, de 'corps paysage' nourris de gestuelles précises et de dynamiques contrastées. 
Cette réflexion m'amène à créer des pièces in-situ, pour l'espace public mais pas que. Je cherche aussi comment cette conscience de l'espace perdure et se transforme lorsque j'écris pour la scène, comme dans mon solo 740 Nanomètres

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?

J'entame aujourd'hui la création de Lignes de désir, qui verra le jour au printemps 2024. C'est une déambulation dansée pour l'espace public. 
Avec deux danseuses et un compositeur, nous partons à la recherche des 'lignes de désir', ces chemins qui se tracent en parallèle des routes lorsque l'urbanisme est contre-intuitif. 
Dans une gestuelle incisive et une écoute accrue, c'est une cartographie par le corps. Construite en plan séquence, la partition se déploie comme une carte que l'on déplie. 
La création sonore de la pièce se fera en co-construction avec les habitants de Tours Nord, dont nous enregistrons les témoignages. 
 

Quel atelier as-tu prévu avec les danseurs de Danse en Seine ?

Après l'échauffement, nous sortirons de la Petite Fabrique pour aller observer et cartographier les déplacements des individus dans l'espace public. 
En revenant au studio, nous essaierons de voir comment ces temps de notation et leurs traces peuvent venir nourrir une écriture chorégraphique. 
Je proposerai que l'on crée ensemble une partition. Si la météo le permet, j'aimerai qu'on aille la danser dans l'espace public autour de la Petite Fabrique.  

Pourquoi avoir rejoint l'incubateur de chorégraphie ?

En commençant à chorégraphier, c'est un océan de questions qui s'est ouvert à moi. Production, diffusion, communication ... un monde à comprendre ! 
L'équipe de l'Incubateur connaît et comprend précisément nos besoins, et nous partage des outils et des savoirs qui nous apportent des réponses concrètes. 
Et bien sûr, il y a le groupe. Entre chorégraphes émergents, nos expériences se recoupent. On s'entraide, on partage nos vécus. J'apprends beaucoup de ces échanges. 
Retrouvez l'atelier de Marcelle le dimanche 12 février à la Petite Fabrique.

Crowdfunding : on compte sur toi !

Tu connais l'association Danse en Seine ?

Ça fait maintenant 12 ans qu'on t'en parle. 12 ans que cette compagnie de danseur.euse.s passionné.e.s occupent les scènes sous le feu des projecteurs. Ils et elles remplissent les gymnases et salles de répétitions, et dansent des prisons au Carreau du Temple, des écoles primaires au Musée d'Art Moderne ! Les yeux écarquillés, et l'envie de partager leur amour de la danse, c'est un groupe 100% bénévoles qui mène, à grand coup de pirouettes, des projets toujours plus ambitieux !

Parce que ce qui nous relie, c'est l'envie de découvrir des univers artistiques, l'envie de bouger et de faire bouger. L'envie d'être ensemble dans une danse endiablée qui nous a emmenés et nous emmène dans les créations plus folles.

Parce que t'y crois un peu, à ces valeurs de partage.Parce que tu ne te lasses pas de nous voir sur scène.Parce que tu trouves ça complètement fou ces projets dans tous les sens.Parce que tu as envie que Danse en Seine se développe encore et toujours.Parce que tu es fièr.e et veux prendre part au projet...

Aide-nous !

Tu le sais, on regorge toujours d'idées, de projets, d'initiatives artistiques... Pour les réaliser, on aurait besoin de financement !

Clique sur ce lien magique pour apporter ta contribution !

Description des postes de dépense

Avec tes euros, cette année, tu aideras :

→ Une création inédite de David Llari,

chorégraphe d'une technique qu'il s'appelle la danse physique contemporaine inspirée du hip hop, marinée à la sauce danse contemporaine. Avec les  danseur.euse.s de Danse en Seine, David s’intéressera à la thématique du portrait. Qu’est-ce qui me définit en tant qu'interprète, mon origine, mon métier, ma vie quotidienne ? Pour cette création, ont été créés du son, des chorégraphies, des costumes, des vidéos... Et les danseur.euse.s de la compagnie y ont travaillé de nombreuses heures depuis le printemps. La consécration sera visible le mercredi 7 décembre, au Carreau du Temple. Tu as ta place ?

Mais nous on a envie que ça continue ! Et pour permettre de finaliser le projet et de le diffuser, on a besoin de sous !

→ Les Scènes ouvertes,

c'est l'opportunité que donne chaque année l'association à tous les adhérent.e.s qui en ont envie de se lancer dans l'aventure de la création. Donner un espace à des bébés chorégraphes, qui n'osaient pas, pour créer une pièce, une scène, une chorégraphie et s'exposer à un public. Le dispositif s'étoffe d'année en année ! Au-delà d'offrir deux superbes espaces de répétition, et un espace de présentation, les Scènes ouvertes sont également une proposition d'accompagnement artistique par des regards aguerris afin d'aider les porteur.euse.s de chaque projets à avancer dans leur cheminement créatifs.

Tu as envie toi aussi, de découvrir ce foisonnement artistique pas vrai ?

Déleste-toi des quelques euros en trop de ce mois-ci !

Les actions culturelles à l’école des Amandiers

Depuis de nombreuses années, Danse en Seine a un partenariat précieux et privilégié avec l’école des Amandiers dans le 20e arrondissement.Les danseur.euse.s et chorégraphes de l’association sont intervenu.e.s a de multiples reprises pour faire ce qu’ils et elles font de mieux : faire découvrir leur passion de la danse. Grâce à des initiations, et des projets ambitieux, les enfants et parents de l’école se sont initiés à la danse, créant des vocations et des rencontres mémorables.Cette année, nous sommes de retour et souhaitons donner un avant goût du processus de création de la pièce Portrait, à nos fidèles familles, et aux nouveaux élèves !

Bénéficiaires finaux de la collecte

La grande famille des danseurs de l'association et leur public.

Les élèves de l'école des Amandiers et leurs familles.

Danse en Seine en chiffres :

  • 75 membres adhérents
  • 50 membres actifs
  • 21 membres donateurs
  • 120 membres bénéficiaires (en 2019)
  • 7200 heures de bénévolat (sur 2019)
  • 26 pièces au répertoire de la compagnie
  • 21 projets de création

A propos de votre don

La compagnie Danse en Seine est reconnue d'intérêt général. Réaliser un don à notre profit vous permet ainsi de bénéficier d'une défiscalisation sur votre impôt sur le revenu :

  • de 66% au titre d'un particulier
  • de 60% au titre d'une entreprise.

Localisation du projet

France


Entrez dans la danse de Perle Cayron

Quel est ton univers chorégraphique ?

Après des années d'étude et sept ans de carrière à dessiner un corps, je me surprends à chercher tout l'inverse.
La forme jaillit précise et puissante, certes, mais elle jaillit de l'instant. 
J'aime à travailler avec la sensation, l'émotion, l'intention. 
J'aime à mettre en situation le danseur qui me fait face, et interpréter ses réactions face au nouvel environnement dans lequel je le plonge. 
Je recherche des états à traduire et le mouvement qui en découle sans artifice. 
Chez moi le corps est sensible, palpable, cassable, intense et fébrile. 
Il subit la vie et la surprend à la fois.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?

Je travaille actuellement sur deux créations autour de ma réflexion sur la mémoire :
 
- "Jamais je n'oublie, chapitre II" qui première le 9 mars 2023 au Théâtre de la Merise. 
"Jamais je n'oublie", c'est un travail de longue haleine depuis ses premières recherches en 2019 et jusqu'à sa réalisation aujourd'hui. 
C'est un trio ayant pour thème central la perte de mémoire et d’identité. Dans cette pièce, l’accent n’est pas seulement mis sur la personne qui se perd, mais aussi sur son entourage qui est également touché. Le chapitre II fait suite au duo de "Jamais je n’oublie" et étend la recherche corporelle à un langage beaucoup plus brut, empreint de réalité. Que devient le cadre familial dans le déchirement d'un être cher qui s'oublie ? Quelles sont les nouvelles habitudes à prendre ? Qu'est-ce que change la maladie sur la dynamique familiale ? Dans un cocon d'amour, de tendresse et de patience, les trois danseurs nous emportent dans leur histoire personnelle face à un combat qu'ils ne pourront gagner. On découvre alors l'essence même de chaque personnage et la capacité de résilience de l'être humain
 
-  "Signe-moi l'éphémère" est une pièce en construction, elle traite de la fugacité de l'instant, du caractère éphémère de la vie et de la fragilité des souvenirs. Perdue dans une mer de photographies, une danseuse nous emmène, nous spectateurs, dans un voyage émotionnel à travers des souvenirs personnels ainsi que des moments de vie passés d’autrui. Cette femme nous dévoile son voyage dans un monde en deuil où l’éphémère est palpable. "Signe-moi l'éphémère" met en évidence le fait que la vie est vécue vers l'avant, mais ne peut être racontée et comprise qu'en arrière

Quels ateliers as-tu prévu avec les danseurs de Danse en Seine ?

J'ai encore envie de me laisser surprendre par le groupe !
Comme une envie de mêler des principes de créations de mes deux dernières pièces dont je vous parlais plus haut.
Une expérimentation à la mémoire, des changements d'environnements, des partages d'expériences.
 
Je viens pour expérimenter comme je le ferais avec des danseurs professionnels. 
La forme que ça prendra ? Je ne sais pas, mais faites moi confiance, il y en a toujours une dansée au final !
Alors venez préparé à vous ouvrir à l'autre et à rentrer dans mon monde.

Pourquoi avoir rejoint l'incubateur de chorégraphie ? 

Après trois ans à mener ma barque seule en Europe j'ai eu envie de structuration, d'une bonne boîte à outils mais aussi et plus fondamentalement de m'entourer.
Quelle chance d'avoir découvert la Fabrique et son équipe qui viennent me conforter dans mes savoirs acquis de gestion d'une compagnie et qui viennent en démonter d'autres pour mieux mener la barque !
Et puis après tout, on a toujours à apprendre.
Retrouvez les ateliers de Perle les mercredis 4, 11, 18, 25 janvier et 1er février.
©Mariacheilopoulou

Julie, notre bénévole du mois

Quel est ton rôle dans l’association ?

Je suis la nouvelle responsable communication, je coordonne les projets pour les mettre en lumière avec l'aide (très) précieuse de toute l'équipe de bénévoles com ! On essaie de vous relayer les informations du mieux possible, que vous ne loupiez rien de toute l'actualité florissante de Danse en Seine.

Que fais-tu dans la ”vraie vie” ?

Je suis journaliste auprès des collectivités locales. Je m'occupe de la communication (tiens, tiens...) à l'échelle locale, juste à côté de Paris. Mon rôle dans l'asso est donc le prolongement de ce que je fais au quotidien, une aubaine car c'est un métier passion !

Depuis quand es-tu dans l’asso et qu'as tu découvert depuis ?

Je suis dans l'asso depuis septembre 2021. Un bébé dansenseinien si l'on peut dire ! Et l'on y découvre tout plein de belles choses : le partage, la bienveillance, l'amitié... et beaucoup de danse. C'est un réel bonheur de voir tout ce qui gravite autour de ces belles personnes qui se retrouvent autour d'une passion commune.

Peux-tu résumer l’association en 3 mots ?

Mange, danse, aime
Si vous souhaitez rejoindre l’aventure bénévole Danse en Seine, écrivez-nous !
©Nicolas Boulain

Jeanne Lakits nous dévoile sa danse

Quel est ton univers chorégraphique ?

Mon travail chorégraphique se concentre sur la recherche d’un corps disponible, un corps des possibles, plutôt qu’un corps de représentation. Je souhaite créer les conditions dans la danse, afin de travailler des problèmes. Ma pratique tente de rester un lieu de questions plutôt que de réponses. Le travail en composition instantanée offre l’émergence d’un espace des possibles.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?

Comment la physique quantique pourrait-elle atterrir dans le corps? C’est mon point de départ. Danseuse, physicienne et chorégraphe, je cherche comment se comporte un corps confronté à une réalité impensable car nonreprésentable. L’imagination devient un faux instrument. Ici, la chorégraphie est créée instantanément, dans et avec l’espace. La prise de décisions passe par la redirection et la négociation constante du mouvement. Undiretional n’aboutit pas à une conclusion. Il n’y a pas et il n’y aura jamais de version finale.

Quels ateliers as-tu prévu avec les danseurs de Danse en Seine ?

Mes ateliers prévoient un important travail de recherche et d’improvisation en danse. Comment aller à gauche mais avoir un côté droit? Comment mesurer l’espace entre les yeux, si ne peut le voir? Comment déconstruire la continuité du mouvement? Comment créer un corps sans endroit ? En contraignant le corps à des « absurdités », l’intérêt est porté sur les différentes réponses physique et mentales à ces paradoxes, avec les capacités physiques respectives de chacun. L’essai prime sur le résultat. Nous travaillerons notamment à la prise de décisions dans la danse, afin d’acquérir plus de liberté et de confiance dans la création instantanée.

Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphe ?

Le programme de l’incubateur m’apporte un précieux soutien dans la création de ma compagnie, afin de développer mes projets et recherches en danse. Je souhaite proposer une offre de démocratisation de la danse contemporaine notamment, un retour « radical » au corps, au mouvement et au travail d’improvisation. Tout en essayant d’amener la danse là où elle n’est pas, je suis également dans une démarche de sensibilisation au dialogue délicat entre arts et sciences.

Retrouvez les ateliers de Jeanne les mercredis 4, 11, 18, 25 janvier & 1er février au Carreau du Temple.

© Charlotte Lakits

Atelier & spectacle "J'tai pas dit"

"J't'ai pas dit" est la dernière création de la Compagnie Les Yeux d'Elsa, dirigée par Elsa Lyczko, un seule-en-scène danse-théâtre autour des non-dits. De ces mots qui traversent nos corps et jaillissent en mouvement entre maladresse et urgence du dire. Viens découvrir le processus de travail de l'équipe artistique avant d'assister à la représentation ou viens simplement te lover dans les fauteuils rouges... On a hâte de te voir, et de te dire.

Option découverte
Samedi 19 novembre ou samedi 17 décembre, atelier à la Petite Fabrique dès 13h45 (4 impasse Cordon Boussard, 75020 Paris) + spectacle au théâtre La Croisée des Chemins à 17h (120 bis rue Haxo) - 20 €

Option spectacle
Samedi 19 novembre ou samedi 10 décembre spectacle au théâtre La Croisée des Chemins à 17h (120 bis rue Haxo) - 10 €

Toutes les informations et la billetterie juste ici.

En découvrir plus sur l'univers de la compagnie.

En partenariat avec Danse en Seine


L'univers chorégraphique de Lisa Biscaro Balle

Quel est ton univers chorégraphique ?

Je suis une grande adepte de la composition instantanée : plutôt que de créer, découvrons ce qui est déjà là ! Dans ma danse, je suis attachée à représenter des caractères humains en travaillant leur physicalité, leur interaction avec le monde. La source première du mouvement pour moi est toujours l’intention. J'aime proposer des expériences qui créent une transformation chez la personne : on ne ressort pas comme on est entré, on ne revient pas à son moi quotidien (souvent de façade), mais on va vers ce qui est là, réellement : j'aime que la danse soit une occasion de se défaire, l'espace d'un instant, de son "moi social", pour aller se rencontrer soi, et proposer une danse expressive, qui peut ensuite simplement jouer, avec les intensités, étirer ses émotions d'un coté ou de l'autre .

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?

Il s’agit d’un solo, où j’incarne divers personnages qui ont tous un point commun : ils dansent la samba. J’explore une multitude de manières de danser cette danse, à travers des corps, des expériences différentes.

Quels ateliers as-tu prévu avec les danseurs de Danse en Seine ?

Nous allons parcourir mon processus créatif pour ce solo. Nous vivrons d’abord une expérience de la samba. Puis, nous déterminerons des personnages, des physicalités, que nous ferons vivre tout au long de la journée. Enfin, nous reconvoquerons l’expérience de la samba dans la peau de notre personnage.

Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphe ?

J’ai eu besoin d’un accompagnement pour professionnaliser mon activité de créatrice. Il y a trop de métiers en un seul à connaître! J’avais besoin à la fois de connaissances, d’une méthodologie, mais surtout de créer une émulation (personnes qui t’accompagnent, te conseillent, et aussi tout un groupe dans la même dynamique!)

Retrouvez l'atelier de Lisa le dimanche 20 novembre à la Petite Fabrique

© Mariana Pereira

Gustave, bénévole de novembre !

© Jean Seng
© Jean Seng

Quel est ton rôle dans l’association ?

Je suis le nouveau trésorier, je m’occupe des sous, des budgets, des comptes, tout ça tout ça…  C’est assez classique comme rôle mais c’est essentiel et ça permet d’être au cœur de la vie de l’asso :)

Que fais-tu dans la ”vraie vie” ?

Dans la vraie vie je danse et sur mon temps libre je suis ingénieur dans une start up qui fabrique des ordinateurs quantiques (ou l’inverse ?). Au quotidien, je fais de la gestion de projet mais aussi des taches plus techniques assez éloignées (en apparence) de la danse.

Depuis quand es-tu dans l’asso et qu'as tu découvert depuis ?

Je suis dans l’asso depuis 2017 et j’ai découvert plein de gens trop cool mais aussi des univers de chorégraphes très variés et complètement nouveaux pour moi. Participer à des projets m’a permis de vivre de l’intérieur leur processus de création, et ça c’est cool.

Peux-tu résumer l’association en 3 mots ?

Copains trop chouettes
Si vous souhaitez rejoindre l’aventure bénévole Danse en Seine, écrivez-nous !
© Nicolas Boulain
© Nicolas Boulain