Ateliers hebdomadaires
L'imaginaire de Thomas Barbarisi se déploie
Quel est ton univers chorégraphique?
Je raconte une passion fragile et pleines de questionnements, à travers des thématiques universelles mais aussi à travers des concepts littéraires et philosophiques qui me sont chers. Mon objectif est de plonger les interprètes et les spectateurs dans mon imaginaire, établir un vocabulaire commun afin d’échanger et partager. Si je devais te donner 3 mots qui définissent mon univers je dirais : sombre, poétique et torturé.
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours?
Mon projet en cours est nommé « chaOsmos », il s’agit d’un solo qui parle de l’enfant en soi et d’une quête de paix intérieure. J’explore ces thématiques à travers un concept philosophique développé par Gilles Deleuze qui s’appelle la ritournelle. Une phrase de Nietzsche m’a guidé pendant la création de ce solo : « Il faut porter en soi un chaos pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante. »
Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?
J’ai prévu de les plonger dans mon univers tout en explorant leurs identités avec du travail d’improvisation sous contraintes qui pourra me permettre de découvrir les danseurs tout en créant de la matière pour notre chorégraphie. La transmission du vocabulaire créé pour ce solo sera aussi un axe important de mes ateliers mais je souhaite surtout créer un moment unique en expérimentant tous ensemble sur l’instinct du moment. Une chorégraphie sur mesure qui va me permettre d’explorer mon sujet avec beaucoup de danseurs, j’ai hâte de voir le résultat!
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie?
Gerry Quevreux et le parlé-dansé
Quel est ton univers chorégraphique ?
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?
Nous travaillerons en intérieur dans le studio de la Fabrique mais n’hésitez pas à prévoir de quoi être confortable pour danser en extérieur si nous devons ramener un peu de matière du dehors vers le dedans.
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?
Swing, jazz, floorwork et danse contact pour Jessie Menanteau
Quel est ton univers chorégraphique ?
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?
Le planning des ateliers chorégraphiques 2024-2025
Planning des ateliers artistiques 2024-2025
Les ateliers artistiques de Danse en Seine reprennent dès le mercredi 18 septembre 2024 !
Ils sont complets mais vous pouvez, en attendant d'obtenir des informations précises en écrivant à ateliers@danseenseine.org, prendre votre adhésion 2024-2025 (hors ateliers).
Danse en Seine vous propose d’expérimenter les ateliers artistiques avec les nouveaux chorégraphes de la promotion 2025 de l’Incubateur de La Fabrique de la Danse tous les mercredis à 20h30 au Carreau du Temple et en bonus certains dimanche (ou mardis si indisponibilités du Carreau du Temple) en journée à La Fabrique de la Danse (100 avenue du Général Leclerc, Pantin).
Les chorégraphes animeront un cycle de 5 ou 6 ateliers et pourront présenter une restitution ouverte au public le cinquième et dernier mercredi du cycle dans le Studio de Flore au Carreau du temple (2 rue Perrée, 75003 Paris) ou en fin de journée le dimanche.
Pour découvrir les nouveaux chorégraphes et connaître toutes les dates des différents cycles, nous vous avons concocté le fameux planning en un seul coup d’oeil !
Pour toute information : contactez ateliers@danseenseine.org
A bientôt en studio !
Danse en Seine
La danse de Mélen élève nos corps en apesanteur
Quel est ton univers chorégraphique ?
Si le noir est la couleur qui représente sa danse, c’est parce-que, comme lui, son art absorbe la lueur du soleil pour construire son propre reflet que Mélen met au service de la danse et du groupe avec lequel il évolue.
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
Cette future création est un challenge, une sorte de test ultime de la capacité du corps. Qui peut être plus exigeant envers quelqu’un que vers soi-même ? En tout cas, pas moi. C’est pour cela que ce solo s’est imaginé dans mon esprit. Présenter et créer une performance ultime de mon corps. Pouvoir aller si loin avec lui, c’est pouvoir atteindre le flow du coureur, ce moment ultime en apesanteur.
Cette performance est peut-être simplement une danse sauté.
Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?
Saisir le poids, la physicalité, et le lâcher prise de Jade Lada
Quel est ton univers chorégraphique ?
Je définis mon univers chorégraphique comme hybride, influencé par différents courants de danse allant de la danse contemporaine au moderne et au hip hop.
La danse est contrastée, à la fois source d’explosivité et de sérénité. Une danse instinctive laissant place aux sensations internes des danseurs. Les corps sont en constante mutation et amenés à explorer leurs capacités autant que leurs limites. J’aime ce mélange entre physicalité et sensibilité. L’univers sonore a également une place très importante au sein de mon travail.
Mes créations sont pensées comme des tableaux mouvants, organiques dans lesquels les danseurs prennent part et conçoivent un monde poétique et visuel. Les images, le dessin que les corps forment dans l’espace sont au cœur de ma recherche.
Dès le départ, j’imagine l’univers de la création dans son ensemble entre la chorégraphie, la musique, la lumière, l’espace et les costumes.
Le travail débute à partir de l’improvisation guidée afin que les danseurs soient tout de suite à l’écoute de leurs sensations, du groupe, et dans les textures, qualités de corps demandées. Puis j’écris des ensembles chorégraphiques qui définissent ma gestuelle et seront ensuite déconstruits pour former une pâte homogène. Je suis animée par la création et peut créer à partir d’un propos qui me touche autant qu’à partir d’un espace comme point de départ.
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
Aujourd’hui, je suis en cours d’écriture de ma nouvelle pièce pour 3 danseuses « POTOMITAN » prévue pour 2025. Cette création est un hommage à toutes les femmes mais aussi à mes origines et plus particulièrement à ma grand-mère Denise Lada guadeloupéenne et indienne. Je questionne la notion de "Femme pillier", "wonder woman". Comment l'héritage culturel et génétique que l'on nous transmet influence nos comportements en tant que femmes.
La femme Potomitan ou femme totem est une expression antillaise qui désigne le poteau central dans le temple vaudou. Il se rapporte à la personne au centre du foyer. Lié à l'expression plus répandue dans notre société "Charge mentale".
Actuellement, les femmes subissent encore de nombreuses pressions liées à la société, le travail, la famille et ont l'image de femme héroïne...
Dans cette pièce je souhaite expérimenter le dépassement des limites corporelles et émotionnelles chez les danseuses. A quel point un corps peut-il tenir debout, porter son poids et celui des autres avant de s'effondrer. Comment se défaire de ces rôles imposés à la femme, les transformer et s'en affranchir de manière positive. Une gestuelle dans laquelle mouvements répétitifs, poids, chutes et lâcher prise sont prépondérants.
Quel atelier as-tu prévu avec les danseurs de Danse en Seine ?
Pendant une journée, vous serez guidées grâce à des images, mots pour entrer pleinement dans l’improvisation et l’univers de la création.
Nous travaillerons sur les notions de poids, physicalité, et lâcher prise. Vous serez également invitées à partager vos vécus et ressentis sur l’une des thématiques de Potomitan. D’abord avec la parole puis à travers les corps. Entre connexion à soi, aux autres, intensité et sensibilité, chaque exercice mènera à débuter un processus créatif et composé l’écriture chorégraphique.
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?
Rejoindre l'incubateur de chorégraphe me permet de poursuivre et renforcer mes connaissances en tant que directrice artistique. L’accompagnement de l’équipe et le regard artistique m’ont vraiment intéressé, tant sur le plan administratif que créatif. J’aime le fait que nous allons avoir une vision sur le projet dans son ensemble. Du point de départ à des éléments plus concrets comme la production, diffusion, management mais aussi l’initiation à la lumière, la dramaturgie et le développement de notre écriture chorégraphique.
Pour finir, faire partie d’un groupe de chorégraphe émergent fait sens pour moi. Nous rencontrons tous les mêmes problématiques et je pense qu’il est très intéressant de pouvoir partager nos expériences, l’entraide, entremêler nos visions artistiques. Continuer à développer son réseau entre artistes mais également avec des professionnels est essentiel dans nos métier et Incubateur de chorégraphe est un endroit bienveillant dans lequel nous allons pouvoir grandir et évoluer pleinement.
Retrouvez le teaser de sa pièce UNSUI trio 2023 en cours de diffusion juste ici
L'inconscient & le corps pour Laure George
Quel est ton univers chorégraphique ?
J’aime les contrastes et travailler la chorégraphie comme un mécanisme horloger : précis et complexe à la fois.
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
Je travaille en ce moment sur une création qui s’appelle Matière Grise. Cette création est portée par mon envie de révéler comment notre cerveau, notre inconscient fait surgir une matière de corps. Comment notre instinct ou peut-être notre matière grise, nous propulse dans un univers personnel. Je veux creuser dans ces instincts enfouis et en faire surgir l’essentiel : des corps bruts, épurés, poussés et propulsés par une force extérieure, et des lignes franches qui seraient le reflet direct de nos âmes.
Je vais chercher aussi quelles sont les limites de nos corps et jusqu’où nous pouvons pousser la connexion entre le cerveau et le corps ?
Celui-ci peut-il retranscrire l’émergence électrique complexe de la matière grise ?
Peut-il mettre à jour ce bouillonnement cérébral ?
Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?
J’ai prévu de faire un atelier autour de ma création Matière Grise... Nous allons secouer nos neurones !!! Ahah
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?
Pour me repousser dans mes retranchements et comprendre tout l’écosystème de la danse contemporaine. Partagez aussi avec cette belle communauté, aussi bien celle de la Fabrique que celle de Danse en Seine.
Romain Di Fazio nous emmène dans son langage
Quel est ton univers chorégraphique ?
L’univers chorégraphique que je souhaite développer au sein de l’incubateur de chorégraphe s’articule autour du langage : celui de l’esprit et celui du corps. Je souhaiterais mettre en relation simultané ces deux médiums afin de révéler leur correspondances, coïncidences ou contradictions. Il convient d’entrer en dialogue intérieur afin de révéler une écriture chorégraphique « corps et texte»
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
Ma future création dont le titre est encore en réflexion : « Nouvelle peau/Peau d’âmes/Rebirths » constitue l’élaboration d’un dialogue, un voyage multi-dimensionnel au cœur d’un imaginaire à partager. En effet, Michael Garcia et moi-même nous sommes lancés dans l’écriture d’un dialogue à caractère onirique. Le mouvement permettra de créer des espaces virtuels voire de nous téléporter de dimensions en dimensions à la recherche de la meilleure version de nous-même. À travers une réalité fragmentée, il s’agira d’aller dans « le bon cheminement », de créer un espace ouvert à l’étonnement et à l’attention du spectateur.
Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?
Lors des ateliers Danse en Seine, je souhaitais proposer une autre facette de ma recherche chorégraphique autour de l’œuvre du Sacre du Printemps de Igor Stravinsky. En effet, la musique possède une place centrale dans mon univers et je souhaitais transmettre et développer cette étape de travail qui représente l’élaboration d’un langage chorégraphique entre classique et contemporain. Aussi, je pense qu’être en état de créativité permet d’ouvrir les portes de son propre imaginaire. La musique nous donne un cadre qui nous permets de nous déployer. Je souhaite guider les jeunes amateurs ou préprofessionnelles, par le biais de la musique dans différents univers, afin qu’ils puissent exprimer leur créativité.
Je souhaite proposer aux participants des ateliers Danse en seine un espace qui les invite à expérimenter par le corps et la voix un dialogue intérieur en composant avec leur état dans l’instant présent. Je pense que le corps et l’esprit sont deux forces qui cohabitent et ne sont pas toujours en harmonie. C’est ce qui fait la richesse et la beauté d’un individu : l’imperfection. Je souhaiterais mettre en lumière ces coïncidences et contradictions à travers différentes situations.
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?
J’ai rejoint la formation de l’incubateur de chorégraphe afin de bénéficier d’un accompagnement bienveillant m’encourageant à prendre toutes les libertés nécessaires à l’élaboration d’un univers chorégraphique singulier. En outre, l’expérience de l’incubateur est aussi celle d’un groupe
d’individus qui se dévoilent : j’envisage ces espaces d’échanges au cœur du processus.
Enfin, je ressens le besoin de mieux appréhender les aspects administratifs liés à la structuration et au développement de ma propre compagnie.
Le rapport à l'espace pour Julien Deransy
Quel est ton univers chorégraphique ?
Depuis 2018, je suis l’un des quatre chorégraphes du groupe SUZANNE aux côtés de Lorenz Jack Chaillat-Cavaillé, Julien Chaudet et Eurydice Gougeon-Marine. Ensemble, nous avons créé un univers singulier, sobre, composé et quotidien, nourri de nos parcours personnels très différents mais complémentaires, allant de l’histoire de l’art à l’architecture en passant par le cinéma.
Mon ambition de devenir danseur et chorégraphe est arrivé très tard, j’avais 27 ans lorsque je suis tombé amoureux de la danse. Je me suis retrouvé sur le parvis Beaubourg un soir de Mars et je décide, par le plus grand des hasards, d’aller au dernier jour de présentation du projet Work/Travail/Arbeid de la chorégraphe belge Anne Teresa de Keersmaeker, de sa compagnie ROSAS et des musiciens d’Ictus. La claque ! Je me suis alors juré de faire honneur à cette puissante émotion qui m’a transpercé. Depuis ce jour, je travaille passionnément et quotidiennement à répondre à cette question : quel est mon univers chorégraphique ? C’est une question essentielle pour tout artiste qui s’engage dans la danse et qu’il faut sans cesse se poser, reformuler en ayant jamais peur d’être surpris.e.s par des réponses nouvelles. Aujourd’hui je répondrai : sombre, géométrique, animal et simple, mais vous l’aurez compris, il y a de très fortes chances pour que cela change demain.
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
Au sein de l’incubateur de chorégraphe, j’ai choisi comme défi la création d’un solo intitulé NUIT CLOSE dont les contours doivent encore être précisés par les semaines de formation et de résidence à venir. Habitué avec SUZANNE aux créations chorégraphiques de groupe avec un nombre d’interprètes compris entre 5 et 10, cette nouvelle création prendra pour moi une nouvelle direction, plus personnelle et intime, puisant son vocabulaire dans l’invention d’une “danse buissonnière” révélée par la nuit et par un dialogue mystérieux entre un homme et une énigmatique sphère posée au sol…
Et avec SUZANNE, notre prochaine création TO LIFE dont la première aura lieu en Août 2024 est une création qui nous tient particulièrement à cœur tant elle fait écho à cette actualité noire dans laquelle nous sommes quotidiennement plongé.e.s. Face à un monde qui se détruit et qui divise de plus en plus chaque jour, “marcher ensemble” est l’acte de résistance des septs interprètes au plateau qui dessine la fresque vivante des intéractions possibles entre individus en temps de crise.
Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?
L’atelier qui aura lieu toute la journée du dimanche 04 février sera l’occasion pour moi de créer un véritable laboratoire d’expériences chorégraphiques. En lien avec la création qui est l’objet de mon parcours à la Fabrique de la Danse, NUIT CLOSE, je proposerai en plusieurs volets des expérimentations autour du rapport à l’espace, solitaire ou collectif, à l’errance, solitaire ou collective, au trouble personnel qui révèle des montres intimes, à l’audace du sordide et aux mystères que cela pourra générer. Toutes ces expériences chorégraphiques seront ensuite mises en espace, pour que nous puissions ensemble, définir un territoire de “nuit” commun qui révélera autant de soli qu’il y aura de participant.e.s.
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?
Avec le soutien du groupe SUZANNE, c’est de manière autonome que j’ai choisi d’intégrer la Fabrique de la Danse. Selon moi, être artiste, c’est aussi être capable de se réinventer sans cesse, de se définir dans d’autres contextes, de provoquer le voyage vers l’inconnu, d’oser ce qui est surprenant ou ce qui fait peur, de mettre à l’épreuve ce qu’on croit savoir.
Rejoindre l’Incubateur de chorégraphe est donc pour moi une étape de professionnalisation supplémentaire dans ma démarche artistique de chorégraphe en développant les outils de création qui me sont propres pour mieux pouvoir les engager et les identifier dans le travail collectif. J’ai également l’espoir de rencontrer de nombreuses personnes aux ambitions créatives diverses, partager des savoirs, des savoir-faire et des désirs qui nous feront nous connecter à cet univers immense, éphémère et exigeant de la création chorégraphique.
On swingue avec Diego "Odd Sweet" Dolciami
Quel est ton univers chorégraphique ?
Mon univers chorégraphique est passionnément ancré dans les danses sociales, où la House et le Swing occupent une place privilégiée. C'est un royaume vivifiant, s'inspirant des énergies débordantes et des formes envoûtantes des danses de club. Mon objectif est de transporter le public au cœur des situations quotidiennes, en offrant une vision de la danse qui transcende la société et éveille les émotions. Au fil de cette exploration, je m'inspire de la fraîcheur et du côté comique de ces styles, créant ainsi des prestations mémorables et vibrantes.
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
À l'automne prochain, la compagnie que j'ai fondé, ODD Visions, entrera en création de son prochain spectacle _GROUND (se lit UnderGround).
Cette nouvelle création aborde le sujet de la communication non verbale. Elle joue un rôle essentiel dans nos interactions quotidiennes, transmettant des émotions, des intentions et des significations bien au-delà des mots prononcés. Les expressions faciales, gestes et postures tissent un langage subtil mais puissant, qui enrichit notre compréhension mutuelle et renforce nos liens sociaux. _GROUND rend hommage à la richesse de la langue italienne en créant des relations entre les gestes et les danses sociales. Cela passe par les corps via les danses jazz des années 20/30, par la parole et par la musique.
Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?
Les élèves se plongeront dans l'univers du langage rythmique en explorant différentes formes comme le Call and Response. Ils apprendront à synchroniser leurs mouvements avec la musique et à développer leur sens du rythme à travers des initiations de Solo Jazz / Charleston.
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?
En tant que danseur professionnel depuis 15 ans, je me suis déjà retrouvé à diriger des projets chorégraphiques. J'ai conscience qu'il est essentiel de disposer de plusieurs compétences pour réussir en tant que chorégraphe, telles que : structurer sa compagnie de danse et définir sa vision stratégique, recruter et diriger des équipes techniques et artistiques pour mener à bien son projet. L'incubateur me permettra également d’apprendre à établir des budgets prévisionnels de production et de diffusion et les ancrer dans une réalité économique.
En effet, le domaine non-artistique est de plus en plus indispensable pour réussir en tant que chorégraphe et la gestion d'une compagnie de danse est essentielle pour initier et financer ses propres projets.