stage

Aux confins de l’été, alors que septembre pointait son nez, Danse en Seine vous avait concocté un stage de rentrée. C’était le dimanche 28 août au Point Éphémère… Un grand moment pour l’association car c’était aussi les premiers pas de la compagnie!

Dimanche matin, 28 août
A priori pas le meilleur jour de l’année : des vacances il ne restait que quelques marques de maillot et la rentrée ne déclenchait pas grand enthousiasme. Autant dire que ce stage tombait à pic pour titiller les endorphines et réveiller la bonne humeur!

Retour sur cette journée haletante et pleine de découvertes.

10h45/ affluence de jeunes filles sur les bords du canal endormi
10h50/ ça parle cours de danse, ça parle cours de danse qu’on se promet de reprendre, ça parle cours de danse qu’on se promet de reprendre depuis 2 ans… ça, c’est mon cas…
10h55/ découverte de la salle : murs bruts, baies vitrées sur le canal Saint Martin, le jingle de la RATP dans le lointain, un univers urbain un brin décalé, on aime!

11h00/ le cours de jazz-afro-américain commence avec un échauffement tout en douceur
11h15/ l’échauffement tout en douceur n’aura pas duré longtemps, tout le corps est sollicité!
11h30/ Jessika Diamanka nous montre une variation: c’est beau, félin à souhait, empruntant tour à tour au contemporain et à la danse africaine
11h40/ rectification! C’est beau ET c’est dur : dissocier épaule, bassin, bras et jambes n’est pas donné à tout le monde
12h15/ c’est moi ou je suis coincée??
12h30/ le cours arrive à son terme, le jour où j’ondulerai comme Jessika Diamanka, je serai une autre femme

13h00/ c’est l’heure du contemporain avec Bérangère Roussel
13h15/ c’est à la fois beau et simple, fouillé et sobre, avec de beaux passages au sol. En quelques images bien choisies, on saisit sensations et intentions
14h00/ à nous de créer, l’ambiance est détendue, « personne n’est là pour vous juger » nous serine-t-on: l’imaginaire se délie, le mouvement nait et la danse vient
14h40/ Bérangère Roussel lit dans nos yeux que l’épuisement est proche
14h45/ Bérangère Roussel lit dans nos yeux la reconnaissance lorsqu’on apprend que le yoga est sa deuxième passion
15h00/ après quelques minutes, nous voilà fin prêtes pour le flamenco: ça tient du miracle!

15h30/ Anne Ferrari entre: jupe à volants, chaussures à bride, chignon bas, sauf qu’au-delà de la tenue, elle gère les palmas
15h45/ la musique me donne envie de crier olé
16h00/ je me vois dans le miroir et me dis que le olé serait un tantinet prématuré
16h30/ je commence à maitriser le por fuera / por dentro (mouvements des mains)
16h45/ je baisse les yeux et vois avec stupeur que mes jambes par contre n’ont pas suivi
16h50/ je me dis qu’un cours ne sera jamais suffisant pour faire illusion
16h55/ je me dis que c’est tant mieux, car l’apprentissage de cette danse risque d’être un beau voyage

17h00/ la journée se termine sympathiquement autour d’un verre et les pronostics vont bon train: courbatures ou pas courbatures demain?

J+1/ le suspens ne se sera pas éternisé… ou comment découvrir que des muscles existent à des endroits insoupçonnés: merci Danse en Seine!