Pour la 23ème édition du festival, trois chorégraphes honorent la programmation chorégraphique du festival et investissent des lieux envoûtants tels l’Eglise Saint-Eustache ou la Cour d’Honneur des Invalides.

Angelin Preljocaj
Pour les plus fidèles des sorties de l’association, deux occasions passées vous l’ont fait rencontrer :

  • La projection des extraits du film La Danse, et en particulier ceux du Parc, où Aurélie Dupont s’envole dans les bras de Manuel Legris
  • Les représentations de la reprise de Larmes Blanches en mai 2010 à la MPAA, projet où beaucoup d’entre nous se sont rencontrés

Pour les cancres, rappelons qu’Angelin Preljocaj, 54 ans d’origine albanaise, propose un travail chorégraphique très imprégné de l’histoire des ballets classiques et du contemporain des années 80 (Merce Cunningham, Dominique Bagouet..). Il dirige depuis 1985 la compagnie Preljocaj (renommée par la suite Ballet Preljocaj) installée à Aix-en-Provence.

    Cette année, deux ballets seront présentés au public parisien :

    L’Annonciation, pièce s’appuyant évidemment sur la scène biblique, sera dansée dans l’Eglise de Saint Eustache, les 21 et 22 juillet
    L’intrusion de l’ange dans cet univers intime apporte avec lui l’annonce du bouleversement métabolique de son corps. C’est pourquoi, bien que dans le texte, la Vierge exprime une soumission sereine à l’événement, de nombreux artistes lui ont donné des attitudes exprimant le doute, l’inquiétude, voire la révolte. Cette simultanéité étrange entre soumission et révolte, cette déflagration de l’espace et du temps, nous signifient qu’au moment même où le message est délivré, le processus biologique de la fécondation est en route. On est en fait dans l’acte concepteur.

    Empty Moves Parts I & II, pièce faisant l’éloge de l’abstraction sur une musique de John Cage, présentée dans la Cour d’Honneur des Invalides du 22 au 24 juillet.

    Une transition du langage à la musique, un langage déjà dépourvu de phrases et non limité par un quelconque sujet

     

Thierry Malandain

Amis du Sud Ouest, j’espère que ce nom vous est familier! Thierry Malandain est en effet à la tête du Mandalain Ballet Biarritz depuis 1998, et également choréghraphe depuis de nombreuses années. Refusant de coller une étiquette à son style chorgéraphique, du type néo-classique, s’il faut la catégoriser, il préfère, à l’instar de Anne-Marie Sandrini, parler de « danse classique contemporaine ». Dans la Cour d’honneur des Invalides, il proposera du 27 au 30 juillet sa version de Roméo et Juliette. Quelques extraits !

Emmanuel Gat

Carrière surprenante et tardive pour cet israélien de 42 ans : il découvre la danse à 23 et décide immédiatement de s’y consacrer. Il crée son premier solo deux ans plus tard, fonde sa compagnie en 2004 et figure aujourd’hui parmi les chorégraphes les plus en vogue au sein des meilleures compagnies de danse du monde.

Je cherche une chorégraphie qui soit à la fois sensuelle et intelligente

Enfin, n’oublions pas de rendre honneur à Agathe Poupeney qui photographie depuis 7 ans les manifestations organisées par le Festival. Une rétrospective met en valeur son travail des dernières années dans la Cour d’Honneur des Invalides,

Retrouvez le dossier de presse et réservez vos billets sur le site du festival!
A lire aussi l’article du blog d’Entrez dans la Danse