Ateliers hebdomadaires
La chorégraphe Jehane Hamm anime les ateliers en confinement !
Confinés, on continue de danser ! Les ateliers artistiques reprennent dès aujourd'hui, dans une version en ligne inédite ! Ce nouveau cycle sera animé par la chorégraphe Jehane Hamm. Découvrons ensemble son univers artistique.
crédit photo : Léa Sallustro
Quel est ton univers chorégraphique ?
"Le travail de notre compagnie, la Compagnie du Scarabée, à Léa Sallustro (cinéaste et régisseuse générale) et à moi (chorégraphe et danseuse) s’articule autour de l’hybridation du mouvement et de l’image. En allant de la photo, au spectacle, jusqu’au film nous cherchons tous les possibles dialogues entre ces deux univers. Nous collaborons également avec une musicienne et compositrice Salomé Perli."
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création en cours ?
"Echine est la deuxième création de la compagnie. Après La Ramée, spectacle de « cinéma vivant » qui a reçu le soutient de la spedidam et un apport en coproduction du Théâtre Jules Julien de Toulouse, nous avons commencé l’écriture d’un nouveau projet, Echine, qui sera également un seul en scène accompagné d’une création vidéo de Léa Sallustro.
J'ai voulu explorer à partir de l'échine des imaginaires et poétiques différentes. Pour cette nouvelle création j'ai laissé la parole au dos, à l'arrière, à ce qui n'est pas toujours visible, à ce qui se cache aux tréfonds de notre essence et de notre moelle osseuse.
Dans Echine se mêle différents voyages dans la structure osseuse de la colonne vertébrale.
Cette prise de parole de la colonne, fait naître une forme d'étrangeté et de déraison.
L'échine évoque le dos, à la fois de l'être humain mais aussi de l'animal. Elle évoque aussi le labeur.
Des allers retours incessants dans différentes matières permettent au dos de prendre la parole.
Une frénésie apparaît nécessaire dans l'écriture du projet pour permettre l'infusion d'une folie animale dans un corps humain, comme une incantation pour convoquer un corps libre."
Quels ateliers as-tu prévu avec les danseurs de Danse en Seine ?
J’ai prévu de faire danser les danseurs de danse en seine chez eux, de braver ensemble le confinement. Puisque nous sommes enfermés j’aimerai faire prendre conscience à chacun.e.s que le corps peut se vivre comme un espace infini, en éveillant la perception sensorielle du corps on peut aller se balader sans fin dans nos sensations pour voyager vers des terres inconnues qui sont juste la, en nous. On va essayer de s’offrir cette envolée ensemble.. Je n’ai jamais donné de cours en visio, on verra comment ça va marcher.
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphe ?
Pour rendre concret le travail que j’ai commencé toute seule. Pour avoir des réponses, pour ne plus être seule. Pour donner de la qualité à mon travail. Pour donner une forme réelle à mon envie de créer.
Rencontre avec la chorégraphe Justine Tourillon !
Les 7 & 8 décembre auront lieu les ateliers artistiques avec la chorégraphe Justine Tourillon, découvrez son univers !
Quel est ton univers chorégraphique ?

Mon univers chorégraphique est un patchwork des univers que j’ai rencontrés durant mes formations et dans ma vie professionnelle. Je me plais à essayer de varier les dynamiques et les hauteurs toujours avec contrôle. J’aime écrire avec des images et des mouvements de la vie du quotidien tout en y ajoutant un côté poétique et dansé.
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création en cours ?
C’est une pièce sur le « devenir soi », le devenir femme. Nous sommes comme une pâte à modeler, nous sommes tout neuf puis avec le temps cette pâte se modifie, se forme, se déforme, se transforme. Elle s’imprègne d’autres pâtes, sa couleur change, elle grandit, la fille change, elle évolue, se construit, elle devient femme.
Quels ateliers as-tu prévu avec les danseurs de Danse en Seine ?
Je souhaite travailler, dans un premier temps, sur la matière de la pâte à modeler. Phrase écrite et improvisation pour revenir à la découverte de son corps, de sa disponibilité et sa fantaisie. Dans un deuxième temps j’aimerais partir de textes pour faire naître une écriture propre à chacun et différente de la première et ainsi regrouper les deux pour créer une gestuelle riche et variée.

Informations pratiques :
– Inscriptions et informations : ateliers@danseenseine.org.
– Dates du cycle : format exceptionnel sur 2 jours : samedi 7 et dimanche 8 décembre 2019 (studio ouvert au public : horaire à confirmer).
– Lieu à confirmer.
Les ateliers avec le chorégraphe Michel « Meech » ONOMO démarrent le 20 novembre !
Rencontre avec le chorégraphe qui a créé le Ghôst Flow et qui vient partager son univers avec les danseurs de Danse en Seine pour le prochain cycle des ateliers artistiques.
Quel est ton univers chorégraphique ?

Je définis mon univers sur une phrase « le geste pur c’est le mouvement pleinement accompli... ». Et là dessine dans un style que j’ai appelé le Ghôst Flow : fait de libérer un vocabulaire chorégraphique dans un dialogue qui concilie un espace d’infériorité et de performance.
Je suis spécialiste de ce que j'appelle les "Danses de la Renaissance", ces danses Hip-Hop apparues dans le sillage du renouveau musical des années 2000 à aujourd’hui. Mon style, le "Ghôst Flow", c'est un peu tout ça, c'est le mélange de toutes ces influences qui affirment d'où je viens et qui je suis.
Je suis issu de tradition africaine du Cameroon et est épousé les poncifs de la culture Hip Hop Clubbin (HouseDance, disco), danse afro-américaine (Hoofin,Tap dance) etc...
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création en cours ?
Ma nouvelle création s’appelle « HÔP ».
Cette création vient donner l’état d’une résonance face aux violences policières... Comment le corps et le mouvement peuvent créer à partir d’une colère et d’une prise de conscience et devenir le canal d’un récit, d’une histoire vécue … ?
Comment préserver notre histoire, celle qui nous a construit et fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui ?
Revenir à l’essence-même de son être de façon plus intime, authentique et primitive semble incontournable. C’est ainsi qu’est né HÔP, centré sur le mouvement, le ressenti, l’ouïe, la vue et les symboles de sa propre histoire. Une réponse artistique qui sonne comme un véritable espoir pour la survie.
“Subtil mélange de « Hip-Hop » et de « Hope » (espoir en anglais), HÔP est un mouvement artistique d’un genre nouveau. Issu de l’histoire personnelle de Michel « Meech » ONOMO, HÔP fait ressurgir les traces de la culture Hip-hop dans laquelle le chorégraphe s’est fait ses armes auxquelles se mêlent une authenticité et une spontanéité de mouvements laissant présager l’espoir d’un monde meilleur centré sur la pureté des ressentis.
HÔP intervient dans la continuité du mouvement Ghôst Flow également créé par Michel « Meech » ONOMO. Tout comme ce dernier, il regroupe des gestes purs des mouvements tout simplement reliés au conscient et à l’inconscient de chacun. Ces mouvements centrés sur le ressenti et l’expression de ses racines et de son histoire nourrissent le processus créatif de Michel « Meech » ONOMO.
HÔP, c’est la RUE à son état le plus pur qui s’invite sur le plateau et se met en scène pour transmettre des émotions et des ondes positives.”

Quels ateliers as-tu prévu avec les danseurs de Danse en Seine ?
Music & Dance experience : Mon experience afro-américaine (Hip Hop, House Dance, Krump, GhÔst Flow).
Mon lien fort avec le Rap et la danse.
Un passage Chorégraphique de ma dernière création HÔP que l’on va expérimenter.
Mon lien fort et mon rapport au Freestyle (exercice et technique d’improvisation Sur le rapport à la musique et son espace).
Travail du personnage.
Informations pratiques :
– Pour vous inscrire ou si vous avez des questions, vous pouvez écrire à ateliers@danseenseine.org.
– Dates du cycle : 20 novembre, 27 novembre, 4 décembre, 11 décembre, 18 décembre 2019 (studio ouvert au public).
Ateliers artistiques avec la chorégraphe Michaela Meschke !
Venez suivre un cycle de 5 ateliers avec la chorégraphe Michaela Meschke à partir du 16 octobre, les mercredis soirs à 20h30 au Carreau du Temple. Plongeons dès maintenant dans son univers chorégraphique !
Quel est ton univers chorégraphique ?
Je puise dans différentes matières : la danse contemporaine, le théâtre, la performance, les arts de la rue et le clown. Le mouvement est toujours la base, souvent accompagné de l’écriture de textes. Je cherche à établir un dispositif dans lequel il y a une interaction possible avec le public, créer un art « en direct » avec une possibilité de réagir, partager et s’adapter. Cette nécessité m’a amené à créer plusieurs performances pour l’espace public. J’aime mélanger l’intime et l’absurde avec des questions existentielles, avec ironie ou humour, avec sérieux. Etre dans une posture de questionnement, de cheminer avec et de ressortir du spectacle avec ces questions, en accompagnement. En laissant une ouverture à l’interaction, le public peut s’approprier le propos, comme s’il lui était personnellement adressé. Les questions qui m’emportent concernent le vivre ensemble et la notion d’identité et de transformation. Poser un regard sur la société contemporaine, essayer de décortiquer les enjeux, créer plus de questions, créer des espaces d’être ensemble. L’acte artistico-politique peut être léger, drôle et cinglant. Une sensation de tristesse. La transformation de la colère. Un hymne joyeux. Cela semble impossible. Il faut absolument le tenter.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création en cours ?
Feather Land sera une pièce de danse et de théâtre autour de notre continent. Européenne, j’aimerais lier deux questions qui concernent deux temporalités différentes : Comment vivons-nous aujourd’hui ? Comment avons-nous agit au temps de la colonisation ? Pouvons nous regarder cela de plus près, porter un regard sur nous même qui cherche à s’informer, à regarder derrière le masque. Voir l’Europe, dans sa beauté et sa misère. Peut-on rire de nous mêmes dans un désir de comprendre le monde ? Montrer une situation et essayer d’entrer en empathie avec des corps en errance, tout en nous laissant bousculer dans notre confort.
Quels ateliers as-tu prévu avec les danseurs de Danse en Seine ?
Je vais transmettre une partie de la création en cours et partager une performance de mon répertoire. Nous l’adapterons ensemble pour ensuite le proposer au public lors du Studio Ouvert.
Cela engagera la danse, le mouvement et le théâtre physique.
Informations pratiques :
– Inscriptions : ici.
– Si vous avez des questions n’hésitez pas à nous écrire à ateliers@danseenseine.org.
– Dates du cycle : 16 octobre, 23 octobre, 30 octobre, 6 novembre, 13 novembre (studio ouvert au public).

Rentrée des ateliers artistiques avec la chorégraphe Elizabeth Gahl !
Ce mercredi 11 septembre à 20h30 au Carreau du temple, c'est la rentrée des ateliers artistiques de Danse en Seine. Le premier cycle des ateliers démarre avec la chorégraphe Elizabeth Gahl.
Quel est ton univers chorégraphique ?
Mes premières chorégraphies courtes sont bien néoclassiques, j’ai crée des solos et des ensembles pour les élèves pré professionnels de Washington School of Ballet. J’ai développé mon esthétique, comment j’aime détourner la danse classique dans ma manière d'interpréter la musique. Depuis, avec des années d’expérience dans d’autres styles de danse et des expériences de vie en général, j’ai envie de raffiner mon point de vue chorégraphique pour parler des choses qui sont importantes à mes yeux : comment l’universalité de la danse peut nous réunir et nous donner des moments forts, peu importe le style de danse.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création en cours ?
Je plonge dans l'histoire de Cendrillon, il y a des centaines de versions différentes et j’ai du en lire seulement une douzaine. Mon but premier c’était de présenter une sorte d’anthologie folklorique mais plus je fais de recherche, plus que j’ai envie de décliner une version originale qui intègre des éléments qui me touchent le plus dans toutes les histoires de Cendrillon. L'universalité de ce conte m'inspire à créer ma version unique. J'ai encore des centaines d'histoires à lire pour tout voir mais j'ai déjà plein de matière et de passion pour réaliser cette création.
Quels ateliers as-tu prévu avec les danseurs de Danse en Seine ?
J'ai rarement l'opportunité de travailler avec un groupe aussi grand que Danse en Seine et justement je vais profiter de cette occasion pour expérimenter des idées de mouvement en masse. J'adore composer des formations géométriques et synchroniser des motifs musicaux en mouvement. Les ateliers seront composés de propositions de danses concrètes et d'improvisations guidées. C'est une chance de pouvoir travailler avec les danseurs de Danse en Seine et j'ai hâte de voir ce que notre laboratoire va créer avec les 5 séances!
Informations pratiques :
– Inscriptions : ici.
– Si vous avez des questions n’hésitez pas à nous écrire : ateliers@danseenseine.org.
– Dates du cycle : 11 septembre, 18 / 25 / 2 octobre / 9 octobre (studio ouvert au public).