Année : 2015

5 questions à Nicolas Brun, le compositeur d'Or des Talus

1. Quelles sont les musiques que tu as composé pour Or des Talus ?nicolas_brun

J'ai composé les musiques intitulées "La Cavale" ainsi que "Le Clown".

2. Comment s'est passé la collaboration avec les chorégraphes ? Comment t'ont-ils transmis ce qu'ils recherchaient ?

Lorsque les chorégraphes m'ont contacté j'ai de suite été très motivé par le projet, seulement habitant à plein temps à Montréal, cela me semblait difficile de travailler à distance. La communication entre nous se devait d'être claire et rapide. Dans un premier temps, ils m'ont donc expliqué l’œuvre au complet ; ensuite, après avoir déterminé les détails techniques comme le rythme ou l'évolution des musiques nous avons dû accorder nos violons sur l'émotion que celles-ci devaient dégager. Là est toute la difficulté car chacun ressent et perçoit différemment une mélodie et je ne pouvais réellement savoir si nous étions sur la même longueur d'onde qu’après une première écoute. J'ai donc travaillé sur un premier jet un peu brouillon mais concret dans l'esprit afin de savoir si nous partions du bon pied. Le test a été plus que concluant et grâce à Internet et les nouvelles technologies nous avons pu développer la musique à distance, de détail en détail.

3. Quelles ont été tes sources d'inspiration ?

L'inspiration ça va, ça vient... Personnellement j'écoute beaucoup de genres de musique différents depuis toujours donc je dirais que j'ai dû puiser un peu dans tout ça...

4. Est-ce la première fois que tu composes pour la danse ? Qu'en as-tu pensé ?

J'ai souvent composé des musiques dansantes mais c'est effectivement la première fois que je compose pour une chorégraphie à part entière. L'exercice est un peu différent car vous devez travailler avec des contraintes de temps (minutage) très précises, liées à la chorégraphie. Ce fut un exercice très intéressant que j'aimerais sans aucun doute recommencer.

5. Plus largement, quel est ton univers musical ?

Ca c'est la question qui tue...! Tout "son" peut dégager quelque chose, que ce soit dans le jazz des années 30 ou le rock des 50's, 60's 70's, 80's ou encore le hip hop, le disco, le blues, Mozart ou Beethoven... sans compter la musique électronique qui évolue depuis 30 ans... et j'en passe. Mon "univers musical"... comme son nom l 'indique, est bien trop grand pour être déterminé !

Venez assister aux deux prochaines représentations d'Or des Talus à Toulouse le 26 septembre et à Avignon le 17 octobre !


4 questions à Bérangère Roussel sur sa nouvelle création

La compagnie Danse en Seine prépare sa nouvelle création, sous la direction de Bérangère Roussel. Elle a accepté de répondre à quelques questions pour nous en dire plus sur cette nouvelle pièce.

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Christine Bastin, Membre d'Honneur de l'Association

Christine Bastin, Gueule de Loup, mpaa, danse en seine
© DR

Le 23 juillet dernier, l'Assemblée Générale de Danse en Seine a décidé de nommer Christine Bastin membre d'honneur de l'Association. Elle rejoint François Bonnard, le directeur de l'école élémentaire des Amandiers (75020). Cette nomination est l'aboutissement de plusieurs années de collaboration artistique entre la chorégraphe de renom et la compagnie Danse en Seine, notamment autour du projet de reprise de Gueule de Loup. Ce projet de répertoire, initié en partenariat avec la MPAA, a reçu le soutien du Centre National de la Danse (Danse en amateur et répertoire).

https://vimeo.com/131368917

Christine Bastin, chorégraphe originaire de Lille…traverse les routes d’Anne Marie Debatte, Christine Gérard et toute la famille Nikolaïs…Crée sa compagnie en 1986…reçoit l’appui des partenaires institutionnels, des régions, des villes, des théâtres… tourne en France et dans le monde… se passionne pour la rencontre des arts, la sensibilisation des publics, la formation des danseurs, des circassiens, la transmission de répertoire auprès des professionnels, des amateurs…25 ans de créations et la prochaine est pour 2016… Elle est chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.

Danse, dans un espace sans bornes, resserré sur un cri, un inouï d’avant le cri, 

une clameur pour naitre dans une autre pour s’abolir… de la chair à l’esprit, la danse…

Marcel Moreau

En savoir plus sur Christine Bastin et sa compagnie La Folia sur son site internet.


Le 23 juillet prochain, rendez-vous à l'AG annuelle!

Le 23 juillet prochain, ce sera l'heure des bilans, des nouvelles orientations et des grandes décisions. En effet, l'heure de l'Assemblée Générale annuelle a sonné!

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Céline, notre bénévole du mois

Quel est ton rôle dans l’association ?Nelly

Pour l'association je mets à disposition mes qualités de graphiste et de direction artistique (print) dans la création de chartes et d'affiches pour les différents évènements de l'association, principalement les événements de Dansons les Amandiers.

Que fais-tu dans la ”vraie vie” ?

Dans la vraie vie je suis directrice artistique pour une agence de publicité : je crée des concepts publicitaires et visuels pour des marques.

Comment as-tu entendu parler de Danse en Seine ?

J'ai entendu parler de Danse en Seine via le site des association sur paris.fr qui répertorie toutes les associations. Suite à un premier échange, j'ai participé à un atelier sur le buto. Et depuis l'association fait partie de ma vie ;)

Peux-tu résumer l’association en 3 mots ?

Créativité - Innovation - Proximité


Les coulisses du Vingtième Théâtre

Le 13 juin dernier, c'était sortie au Vingtième Théâtre pour les enfants des Amandiers : le récit d'une des bénévoles, Anne. 


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Les familles sont arrivées à 17h30, les enfants profitant des derniers rayons de soleil avant d’entrer dans l’antre sombre du Vingtième Théâtre.

En plein montage du décor, l’équipe technique nous fait patienter quelques minutes dans la salle. La visite débute alors avec le régisseur qui nous fait visiter les coulisses du spectacle à venir. Les familles découvrent d’abord les décors de scène (la boîte du lapin avec ses montres molles façon Salvador Dali, le grand livre, les roses géantes) puis accèdent aux coulisses, deux comédiens se faisant bichonner par un coiffeur et une maquilleuse. De retour dans la salle, le producteur du spectacle prend le relais du régisseur et nous présente ce que nous allons voir ensuite, sous les multiples questions des enfants impatients de connaître l’utilité des décors et les visages des personnages.

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Alice est une comédie musicale inspirée du conte Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll. La compagnie a choisi de s’intéresser à quelques personnages du célèbre conte : Alice, Absolem la chenille, Chess le chat, le Lapin Blanc, le Chapelier Fou et la Reine de Cœur. La pièce commence par une discussion entre Lewis Caroll et Alice, qui souhaite plus que tout devenir grande. Elle s’assoupit puis intègre un nouveau monde, le pays des merveilles, qu’elle découvre en poursuivant le Lapin Blanc, toujours pressé et en retard. Ponctuées de chansons entraînantes, à la fois touchantes et délirantes, les rencontres d’Alice oscillent entre la quête du merveilleux et l'expérience cauchemardesque. A la fin du spectacle, les enfants sont restés au pays des merveilles, des étoiles plein les yeux. Le spectacle leur a plu, ça tombe bien, à nous aussi !


Appel à danseurs amateurs

Clignancourt Danse sur les Rails recherche des danseurs amateurs pour remonter un spectacle d'Annick Charlot, de la Compagnie Acte.

LIEU d’ÊTRE est l’épopée d’un peuple éphémère où se mêlent artistes, habitants complices et figurants danseurs. Un manifeste : mettre en mouvement l’habitat, le collectif, un rêve social. Annick Charlot

Venez participer au «Manifeste chorégraphique pour l’utopie d’habiter», un spectacle de danse insolite qui se danse aux coursives d'un immeuble, de la chorégraphe Annick Charlot / Compagnie Acte.

FB Cover

►Profil : Ouvert à tous, de 16 à 99 ans, pas besoin de niveau de danse requis.

►Répétitions : du 26 juin au 3 juillet, au 99 rue du Ruisseau 75018 Paris
vendredi 26 juin 19h-21h30

samedi 27 juin 10h-13h

lundi 29 juin 19h-21h30

mercredi 1 juillet 19h-21h30

jeudi 2 juillet 19h-21h30

vendredi 3 juillet 19h-20h30

►Restitution : le 4 Juillet après-midi à 15h et 17h40 à l’occasion du festival Clignancourt Danse sur les Rails, festival de danse-musique-installation ayant lieu sur la Petite Ceinture dans le 18e arrondissement.

►Pour participer contactez Maria : smaramaria(a)gmail.com 06 95 22 49 08

Plus d'informations :

Event Clignancourt Danse sur les Rails

Site internet de la Compagnie Acte


Gueule de Loup à La Villette : "On ne sait plus si l’on assiste à un duo ou à un duel"

 

Le 30 mai dernier, dans le cadre de la 9ème Rencontre nationale de danse en amateur et répertoire organisée par le CND, la compagnie Danse en Seine s’est vu offrir l’opportunité de danser dans ce magnifique espace qu’est la Grande Halle de la Villette.

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Photo : Emmanuelle Stauble

Cette rencontre, ouvert à tous les styles, permet à des groupes de danseurs de travailler avec un professionnel du milieu chorégraphique (chorégraphe, interprète, maitre de ballet…), en redécouvrant une œuvre significative de l’histoire de la danse.

C’est ainsi que depuis février, les deux compagnies Danse en Seine et Accords perdus ont eu le bonheur de retravailler avec Christine Bastin, pour la pièce Gueule de loup. La Maison des pratiques artistiques amateurs avait d’ailleurs déjà permis à ces trois entités de se réunir et présenter le 27 octobre 2013 une version revisitée de la pièce que l’on affectionne particulièrement.

C’est donc l’aboutissement d’une formidable aventure entre Christine et ces deux compagnies auquel nous avons assisté, et que d’émotion…

Gueule de Loup est une pièce créée à l’origine pour la biennale de la danse à Lyon en 1992 pour 5 interprètes. Aujourd’hui en 2015, la chorégraphe a réussi le pari de nous refaire vivre la pièce en 17 minutes en l’adaptant pour 9 danseurs, et ce en nous offrant une recomposition d’ensemble, mais en restant fidèle au déroulé de l’histoire.

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Photo : Emmanuelle Stauble

Le rideau se lève et le décor est déjà planté… On plonge dans l’Espagne affamée, où l’on sent tous les personnages très impliqués émotionnellement. Ils sont tous là, misérables, à se côtoyer et se mouvoir dans un même espace de pauvreté, exprimant chacun leur mélancolie, leur joie, leur rudesse d’âme. On assiste impuissant à une scène de chamaillerie qui tourne un peu trop vite à la jeu plus violent, tel un Duende dans une corrida. On voit un homme s’esquintant à se faire remarquer par sa belle, mais en vain. On voit soudain les femmes qui apparaissent ensemble, fortes, puissantes, avançant lentement vers nous, on retrouve dans leurs gestes de la sensualité et de la colère. Le duo final, magique, nous coupera le souffle. Quels sont les sentiments qui habitent cet homme et cette femme, ce mélange de tendresse et de cruauté dans leur danse, dans leurs regards, on ne sait plus si l’on assiste à un duo ou à un duel. On frissonne encore à l’idée de trouver ce final si beau, si ardent et pourtant si dur.

Merci à Christine et aux 9 interprètes qui nous ont offert plus qu’une danse, c’est une histoire et des émotions en furie qui nous ont assaillis pendant 17 minutes.


Alors, c'était comment l'atelier à Robert-Debré ?

Jeudi 28 Mai, Lucille, Camille, Mahaut et moi-même avons eu la chance de passer quelques heures en compagnie d’enfants hospitalisés de l’Hôpital Robert Debré.

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Nous souhaitions proposer trois animations autour des thématiques du mouvement et de l’interprétation, et ce fut mission accomplie ! Garçons ou filles, timides ou téméraires, tous se sont d’entrée pris au jeu…

Dès notre arrivée, nous avons été très touchées par la profonde joie de vivre des enfants et leur capacité à dépasser leurs handicaps. Après avoir fait connaissance, nous leurs avons proposé quelques minutes d’étirement en douceur, l’occasion de focaliser leur attention sur les sensations provoquées par le mouvement, afin que chacun prenne mieux conscience de de ses petits muscles !

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Lors d’un premier atelier, nous avons demandé aux jeunes de reproduire plusieurs mouvements simples à l’aide d’une balle de tennis. Une fois ces quelques gestes enchainés, ils ont ainsi pris conscience de leur capacité à interpréter et danser des gestes basiques du quotidien.

Notre second atelier d’éveil à la danse était centré sur le mime. Chacun devait faire deviner à son tour la colère ou la joie. Cet exercice nous a autant amusé que les enfants ! Il a d’ailleurs débordé sur le mime d’animaux, ce qui nous a permis de partager ensemble sur ce même thème et sa déclinaison en Danse.

En troisième partie, nous avons offert photos et stickers de Danse en Seine aux enfants, ravis, et leur avons suggéré de dessiner leur meilleur souvenir de l’après-midi passée ensemble. Nous vous laissons découvrir les quelques dessins que nous avons pu recueillir... personnellement nous les avons adorés ! Tous témoignent d’un enthousiasme démesuré malgré les difficultés du quotidien.

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En résumé, les enfants ont mieux compris à quel point sont étroites les frontières entre la vie quotidienne et la danse. Et nous concernant, nous avons été comblées par leurs sourires, leur détermination, et leur capacité incroyable à dépasser leur maladie.

Un grand merci à Mahaut d’avoir parfaitement organisé le programme et la logistique de cette belle après-midi ! Un grand merci aux enfants pour ce moment unique et si précieux auprès d’eux !

Lorraine, pour Danse en Seine

En savoir plus : Danse à l'Hôpital


Nomade : un voyage initiatique dédié à la performance artistique

Nomade : nom et adjectif. Se dit des peuples ou des sociétés dont le mode de vie comporte des déplacements continuels.

Nomades, vous le serez le temps du festival éponyme qui se tiendra dans tout le 3ème arrondissement les 13 et 14 juin prochains.

Nomade, c’est un voyage initiatique dédié à la performance artistique, celle qui interpelle, questionne la mémoire, la réflexion, à travers la sensibilité de l’artiste sur la condition humaine, l’environnement, la cité, le pouvoir et les modes de vie.

Des rencontres avec l’art vivant, des tables rondes, vous permettront de mieux connaître cette discipline artistique, cette manière de se concevoir en artiste agissant dans le monde, en dehors de tout contexte scénique conventionnel et procédant d’une démarche de remise en cause radicale des codes établis de la représentation.

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Un théâtre végétal dans un jardin partagé, des lectures dans une pâtisserie, une lutherie monumentale au Carreau du Temple, des couses agrémentées de mouvements de taï-chi au marché des Enfants Rouges, une initiation au street art tout le week-end pour enfants et ados autour de la mairie sur des toiles géantes encadrée par les plus grands grapheurs ! Autant de formes artistiques géniales et surprenantes au gré d’une déambulation originale dans tous les lieux dédiés au festival.

La compagnie Danse en Seine, figure majeure du 3ième arrondissement, se devait de participer à l’événement ! Une dizaine de danseurs investiront donc la Place Nathalie Lemel, samedi 13 juin entre 16h et 17h30 (face au Carreau du Temple) pour une performance « flashmob » inspirée du Re : Rosas. Initié par la chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker après le plagiat par Béyoncé de sa chorégraphie originale Rosas Danst Rosas, ce projet chorégraphique a invité chacun à s’approprier ses pas, abandonnant ainsi sa chorégraphie au domaine public !

 Des milliers de personnes, à travers le monde, se sont prêtées à l’exercice. Quoi de plus nomade !

Et samedi 13 juin, les danseurs de Danse en Seine, perpétueront le voyage de ces pas devenus libres au cours d’une performance intitulée Rosas in Progress : « un remix de la précision des mouvements de Keersmaeker liée aux émotions et aux rythmes de la ville, le tout dans notre espace urbain de tous les jours »

Nomades, les danseurs de Danse en Seine le seront assurément, au plus près d’une nature urbaine, en mouvement, où un vent et un sentiment de liberté souffleront jusqu’à la place de la République voisine pour nous rappeler l’importance de l’art vivant pour abolir les frontières.

 Informations pratiques : 

Work in progress

Samedi 13 juin, plusieurs fois entre 16h et 17h30, parvis du Carreau du Temple, Place Nathalie Lemel

Sites internet : Festival Nomade, Carreau du Temple