Année : 2014

Rencontre avec l'équipe artistique d'Or des Talus #5

[UPDATE] Les prochaines représentations d'Or des Talus auront lieu à Toulouse le 26 septembre et à Avignon les 17 et 18 octobre]

La première représentation d’Or des Talus aura lieu le 5 janvier 2015 au Vingtième Théâtre à Paris. Or des Talus est une pièce inspirée du roman noir mais poétique de Jean-Louis Carrasco Penafiel chorégraphie par Orianne Vilmer & Jocelyn Muret pour onze danseurs de la compagnie Danse en Seine. D’ici la première, une série d’interviews de l’équipe artistique du projet sera publiée sur le blog, à retrouver sur la page dédiée.
Véronique Bernier, interprète du tableau intitulé L'Abnégation, répond à nos questions :

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Raconte nous le tableau de l'abnégation !

Il s'agit du début de la "descente aux enfers" du personnage d'Emilie, interprétée par Camille. Ce tableau est dansé par cinq femmes : Laure, Agnès, Mahaut, Lucie et moi-même. Ces femmes se soumettent aux hommes qu'elles aiment, et elles vont entraîner Emilie dans cette danse du sacrifice.

Où as-tu cherché l'inspiration pour ton interprétation ?

Dans ce tableau, j'interprète une femme soumise et contrainte, mais heureuse. Je recherche l'inspiration à travers les histoires d'héroïnes qui ont fait des sacrifices par amour, comme par exemple La Dame aux Camélias d'Alexandre Dumas. Le sacrifice de la courtisane au grand coeur est pour moi un modèle d'abnégation.
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Que traverses-tu en termes de sensations, d'états de corps ?

La plénitude, la douceur et la douleur. C'est comme quand on a mal mais qu'on veut dissimuler sa souffrance par pudeur ou dignité. Mon corps souffre, mais mon âme est heureuse car ma souffrance rend heureux un être cher.

Quel est le plus difficile en tant qu'interprète de ce rôle ?

La dualité des états de corps qui me nourrissent. Mon personnage ressent à la fois un immense bonheur, mais aussi une terrible souffrance. 

Plus largement, qu'est ce qui t'a attirée dans ce projet ?

Ce projet m'a attirée car il s'agit de la première création d'Orianne et Jocelyn. J'étais curieuse de découvrir et partager leur travail de chorégraphes. En particulier Jocelyn avec qui je n'avais pas encore vécu d'aventure artistique.

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Qu'est-ce qui te marque le plus dans la pièce ?

La forte implication de tous et toutes. J'ai l'impression de faire partie d'une grande famille ! On se soutient, on se donne des conseils, c'est agréable en tant que danseuse de travailler dans ces conditions. On progresse individuellement grâce à la force du groupe.

Que t'aura appris cette aventure artistique ?

Ce tableau m'a permis de travailler sur les états de corps et les sensations. C'est assez nouveau pour moi. J'ai dû chercher, faire naître une émotion existante au fond de moi pour la transmettre dans ma danse. 

Or des Talus

Lundi 5 janvier à 20h00 au vingtième théâtre, 7 rue Plâtrières – 75020 Paris

Tarif unique : 16€

Réservations : 

http://www2.danseenseine.org/creation/paiement_places_odt_5janv

Articles précédents : 

Interview des chorégraphes

Interview de l'auteur

Interview de Marie Simon

Interview de Sophie Romanet

Interview de Camille Delache

Interview de Caroline d'Avout


Sophie, notre bénévole du mois

Photo (1)Quel est ton rôle dans l’association ?

Je suis chargée de communication et de diffusion pour la compagnie : de jeunes chorégraphes et une quinzaine de danseurs montent ensemble des spectacles, pures créations comme Or des Talus ou ré-interprétation de pièces de grands chorégraphes comme Gueule de Loup de Christine Bastin, que nous avons la chance de retravailler grâce à l’aide du CND ! Mon rôle est de partir à la recherche de lieux de diffusion, pour permettre à la compagnie de danser sur des scènes variées, grands plateaux nationaux, festivals, lieux urbains ou ruraux, en extérieur comme en intérieur, pour… tous les publics!

Que fais-tu dans la vraie vie ?

C’est la question du moment, je change justement de vie… De la communication pour un programme international pour un groupe du CAC 40 il y a encore quelques jours. Et dans les prochains mois j’espère avoir bien avancer sur un projet plus personnel, qui correspond plus à mon rythme et mes envies. Il faut savoir s’écouter, peut-être le meilleur enseignement des cours de yoga de Bérangère Roussel !

Comment as-tu entendu parler de Danse en Seine?

Le bouche à oreille ! J’ai d’abord suivi les cours de yoga du mardi soir, puis j’ai découvert que Danse en Seine c’était bien plus que des cours, mais l’univers de la danse contemporaine accessible à tous, même aux non-danseurs comme moi, qu’on soit juste spectateur ou chorégraphe en herbe. Quand on est pris dans le tourbillon énergique généré par les fondatrices et les bénévoles, c’est dur de ne pas céder à l’attraction!

Comment résumes-tu l’association en 3 mots ?

Passion, partage et émotion.


Rencontre avec l'équipe artistique d'Or des Talus #4

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La première représentation d’Or des Talus aura lieu le 5 janvier 2015 au Vingtième Théâtre à Paris. Or des Talus est une pièce inspirée du roman noir mais poétique de Jean-Louis Carrasco Penafiel chorégraphie par Orianne Vilmer & Jocelyn Muret pour onze danseurs de la compagnie Danse en Seine. D’ici la première, une série d’interviews de l’équipe artistique du projet sera publiée sur le blog, à retrouver sur la page dédiée.
Caroline d'Avout, interprète du tableau intitulé La Cavale, répond à nos questions :

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Raconte nous le tableau de la cavale !

La cavale est un circuit fermé en constant mouvement. Il est l’expression même de cette routine qui nous étouffe et qui tourne à un rythme effréné.

A première vue cela peut paraître simple : nous formons un groupe soudé tournant en rond (enfin en carre!). Mais à regarder de plus près, nous évoluons au fur et à mesure vers une individualité qui s’énerve, s'écharpe pour essayer de sortir de son cadre. On peut sentir ainsi l’énervement et l’agressivité naitrent en chacune de nous.

Où as-tu cherché l'inspiration ?

Dans cette zone d’ombre que l’on refoule. On a tous un environnement qui nous échappe, des événements en dehors de notre contrôle et qui nous impactent pourtant. Souvent désemparé on se reprend en levant la tête contraint « d’aller de l’avant »… mais le sentiment persiste.
J’ai cherché dans ces sentiments profonds d’injustices et de solitude face à des situations personnelles. J’ai en tête ce cri intérieur qui ne demande qu’à s’échapper et que je n’exprime pas par la voix. Une violence primitive retenue qui s’exprime pour moi par un mouvement corporel et artistique.

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Que traverses-tu en termes de sensations, d'états de corps ?

Dès le début, tout le groupe est connecté. Le rythme ne laisse pas de place à l’hésitation. Nous devons être déterminés, les mouvements synchros et précis.
Il y a donc un sentiment d’urgence qui émerge en premier lieu. Ce besoin d’aller de l’avant et d’y aller vite !
Il faut ensuite faire place à l’abandon et se dissocier du groupe par le mouvement, tout en restant a l'ecoute les une aux autres. En somme, il n’y a plus de mouvements synchronisés mais la connexion doit être là. C’est d’ailleurs ce lien entre nous qui permet l’explosion des émotions. Ce bruit qui n’est au départ qu’un chuchotement se transforme en hurlement se propageant dans tout le corps. Cette vague d’émotion prend au tripe jusqu’à lancer ce cri. Ce cri intérieur lâché jusqu’à ne plus avoir de souffle... et finalement la vie continue. Purgé de haine et de violence, le rythme du groupe reprend ses droits. Pour moi cette cavale est une boucle, l’expression d’un éternel recommencement.

Quelles sont les difficultés que tu rencontres ?

Sans hésitation la mémoire !! C’est infernal à apprendre. Les tours passent mais ne se ressemblent pas. Les changements sont parfois subtils et il est impossible d'identifier a quel tour on est! Il faut donc faire et refaire, jusqu’à ne plus réfléchir et obtenir seulement la mémoire du corps. Une demi seconde de décalage et l’effet de groupe est imparfait. Il faut faire ressortir une netteté et une précision qui est difficile a atteindre.
Il n’a pas été simple également de lâcher prise et de rentrer dans l’état de corps nécessaire.  Il a fallu beaucoup de patience de la part d’Orianne et Jocelyn pour nous révéler au fur et à mesure.

Plus largement, qu'est ce qui t'a attirée dans ce projet ?

J’ai été impliquée dès le début de ce projet à travers les ateliers des scènes ouvertes. J’ai apprécié l’audace et l’implication d’Orianne et Jocelyn dans ce projet. Avec cette ambition, ils ont réussi à convaincre toutes les danseuses de la compagnie. C’est cette volonté qui m' attire. Pour la cavale, étant de nature très pressée, la rapidité de la chorégraphie m’a tout de suite séduite !

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Qu'est-ce qui te marque le plus dans la pièce ?

Les personnages sont marquants, avec des caractères forts qui ne laissent pas indifférents. Ces personnalités nous plongent dans un univers noir et envoûtant. J'apprécie cette énergie tout au long de la pièce qui démontre le travail acharné et complice de toute la compagnie.

Que t'aura appris cette aventure artistique ?

Le travail est finalement de faire un chemin intérieur. Cela m a appris a exprimer une partie de ma personnalité et d'aller plus loin qu'une pure exécution technique.

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Or des Talus

Lundi 5 janvier à 20h00 au vingtième théâtre, 7 rue Plâtrières – 75020 Paris

Tarif unique : 16€

Réservations : 

http://www2.danseenseine.org/creation/paiement_places_odt_5janv

Articles précédents : 

Interview des chorégraphes

Interview de l'auteur

Interview de Marie Simon

Interview de Sophie Romanet

Interview de Camille Delache


Deux nouveaux mécènes font confiance à Danse en Seine

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Dans le cadre du projet Danse, Ecole & Opéra et du développement de la vie culturelle dans le quartier politique de la ville des Amandiers, Danse en Seine a sollicité des partenaires privés pour financer ses actions.

Nous sommes fiers de vous annoncer aujourd'hui deux nouveaux partenaires, qui nous font confiance dans notre démarche dans le quartier des Amandiers : la fondation SNCF et la fondation SFR.

L'Association consacre le premier trimestre de l'année scolaire 2014-2015 à la création d'un spectacle avec des élèves de tous âges en dehors du temps scolaire, sur le thème de la commémoration du centenaire de la Première Guerre Mondiale.
Grâce à leur soutien, ainsi qu'à celui de la fondation Groupe RATP, nous pourrons financer la location du Vingtième Théâtre pour le spectacle Jeune Public du samedi 13 décembre, la captation, les costumes et une exposition photo retraçant notre action.
Un grand merci à ces deux fondations pour leur confiance !
Si vous aussi vous souhaitez nous aider dans nos projets solidaires et en plus bénéficier d'une saison culturelle concoctée par Danse en Seine, n'hésitez pas à adhérer !
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Même pas Seul, à la Halle Pajol le 29 Novembre

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Découvrez le duo "Même pas seul" créé en 2006 au théâtre de Châtillon avec Thomas Lebrun,  et repris par Arthur Perole et Ariane Derain à la Halle Pajol samedi 29 novembre à 20h, dans le cadre du festival Traverses.

"Dans cette pièce, j'ai eu envie de parler de mes racines, le Nord de la France... d'un certain Nord, celui des petites gens avec leur difficulté à être, à exprimer leurs sentiments, sourds à leur propre détresse comme à celle de l'autre... Alors sur fond de carnaval de Dunkerque et de télévision, dans notre F2 boulevard de la mer, on met un sacré bazar, on rit, on pleure, on meurt avec Leonardo Di Caprio... et on ne sait rien de soi. Même pas seul, c'est Titanic, en espérant ne pas faire naufrage... c'est une envie d'aimer" - Christine Bastin

Ne manquez pas non plus la soirée partagée de la veille, où vous pourrez (re)découvrir "Femmes" de Christine Bastin.

5€ - Réservations : groupetraverses@gmail.com ou 06 23 01 18 09


La Scène Ouverte du 3 octobre, un avant-goût prometteur

C’est un aperçu de très bon augure que les danseuses de Danse en Seine ont offert à un public nombreux et varié ce soir d’octobre. Nous étions quelques-uns, en effet, à pouvoir préjuger d’un travail chorégraphique toujours en construction mais livré à la curiosité des spectateurs de tous âges, tel un regard furtif mais admirateur posé sur le tableau non achevé d’un peintre en pleine création.

Les trois extraits présentés, préfigurant les trois actes du spectacle Or des talus qui se tiendra le 5 janvier, s’appuient sur les thèmes aussi mystérieux qu’apparemment décousus de l’abnégation, la rencontre et la cavale.

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Ce début de périple est marqué par les mouvements sacrificiels d’un groupe de jeunes filles aux regards contraires. Au vu des visages éberlués des plus jeunes spectateurs, nul doute que les saccades des danseuses auront posé plus de questions qu’apporté de réponses auprès du public. Cette absconse abnégation est apparemment plurielle mais collective.

Au foisonnement de la kyrielle suit un duo, un homme et une femme, puisque le doute n’est pas permis. D’une délicatesse affectée, la rencontre de ces ceux complémentaires entend montrer avec une grâce non tempérée l’apprivoisement des deux personnages.

Le coup de fouet viendra de la cavale, véritable performance artistique autant qu’exploit cardiologique. Entraînées dans une ronde infernale dont l’horlogerie impeccable s’emballe toujours plus à chaque tour, les danseuses semblent happées dans une fuite en avant irrémédiable. De cette mécanique de l’angoisse, on retient les affres des cris de transe, les à-coups faussement désarticulés et le souffle haletant. Le souffle du public était lui, coupé.

Arnaud, pour Danse en Seine


Rencontre avec l'équipe artistique d'Or des Talus #3

[UPDATE] Les prochaines représentations d'Or des Talus auront lieu à Toulouse le 26 septembre et à Avignon les 17 et 18 octobre]

La première représentation d’Or des Talus aura lieu le 5 janvier 2015 au Vingtième Théâtre à Paris. Or des Talus est une pièce inspirée du roman noir mais poétique de Jean-Louis Carrasco Penafiel chorégraphiée par Orianne Vilmer & Jocelyn Muret pour onze danseurs de la compagnie Danse en Seine. D’ici la première, une série d’interviews de l’équipe artistique du projet sera publiée sur le blog, à retrouver sur la page dédiée.

Rencontre avec Camille Delache qui interprètera le personnage d'Emilie...

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Raconte-nous ton personnage !

Je danse Émilie, l'amoureuse de Julien, qu'il rencontre au milieu de la pièce. Au premier abord, Émilie est un personnage plutôt simple car il s'agit de la figure amoureuse de la pièce. Celle qui va changer illuminer l'existence de Julien malgré sa propre histoire,  assez lourde à porter.

Où as-tu cherché l'inspiration ?

Tout d'abord en lisant le livre : il me semblait important de mettre des mots sur les origines d’Émilie, son histoire personnelle très dure, son amour pour Julien.
Ensuite, dans les mots des chorégraphes sur la qualité et l'expression de la danse d’Émilie. Leurs choix de musiques ont été très utiles pour me calquer à leur image du personnage.
Enfin, j'ai réquisitionné mon conjoint ! Mon tableau principal est une ode à la tendresse et à l'amour sincère de l'autre. J'ai donc eu besoin de reconstituer avec lui les mouvements pour pouvoir les incarner dans la pièce.

Que traverses-tu en terme d'état de corps, de sensations ? Quelles sont les difficultés de cette duo ?

Mes parties sont très aériennes, ce qui va très bien avec le personnage d’Émilie. Cette danse très aérienne a tendance à me décoller du sol alors que la précision réside justement dans le sol. J'ai donc dû faire un gros travail corporel sur mes appuis dans le sol pour trouver une justesse dans le mouvement.
Ce qui est complexe chez Émilie ce sont ses expressions : comment exprimer sa joie de vivre, sa simplicité d'esprit dans la danse, sans que ce soit trop théâtral ? Comment faire comprendre son envie de vivre mais sa capacité à se laisser porter, voire "bouffer" par les autres ? J'ai donc beaucoup travaillé sur mon interprétation pour que ma danse se rapproche le plus possible d’Émilie et fait en sorte d'imprimer son univers sur mon visage et dans mon corps tout au long du duo. C'est ce qui entraine le spectateur avec moi, avec nous dans le duo, et sans quoi il est difficile d'être "dedans".

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Plus largement, qu'est ce qui t'a attiré dans ce projet ?

Je dirais à la fois l'expérimentation et le livre lui-même.
Orianne et Jocelyn nous ont présenté le projet dans le cadre des scènes ouvertes de Danse en Seine. Très vite, je trouvais très intéressant d'être interprète pour deux chorégraphes qui lançaient leur première création. Nous allions être des prototypes d'un prototype !
Quant au livre, j'ai beaucoup aimé l'écriture singulière de Jean-Louis Carrasco Peñafiel, à la fois crue et naïve. Je trouvais que la volonté de la traduire en une projet de danse était à la fois compliquée et passionnante. Un beau défi à relever ensemble !

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Qu'est ce qui te marque le plus dans la pièce ?

Sa violence. Or des Talus montre tout ce que la vie peut apporter de plus cru. Elle nous emmène dans un processus de catharsis comme le voulait le théâtre antique : on s'expie par ce qu'on voit, on souffre avec les personnages.

 Que t'aura appris cette aventure artistique ?

Aventure artistique c'est le mot ! Elle m'a appris à être dans une danse plus douce que celles que j'ai dansées récemment - notre reprise de Rosas danst Rosas par exemple tranche complètement avec le personnage d'Emilie.
En grande partie, le processus de création nous apprend à écouter, à se laisser guider par Orianne et Jocelyn en respectant leurs partis pris de chorégraphes.

Or des Talus

Lundi 5 janvier à 20h00 au vingtième théâtre, 7 rue Plâtrières – 75020 Paris

Tarif unique : 16€

Réservations : 

http://www2.danseenseine.org/creation/paiement_places_odt_5janv

Articles précédents : 

Interview des chorégraphes

Interview de l'auteur

Interview de Marie Simon

Interview de Sophie Romanet


Femmes, le 28 Novembre à la Halle Pajol

 

 

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Le grand retour des "Femmes" de Christine Bastin aura lieu à la Halle Pajol vendredi 28 novembre à 20h, dans le cadre du festival Traverses.

Ce même soir vous pourrez découvrir le travail de Raphaëlle Delaunay et de la cie Traverses. Ne manquez pas non plus le lendemain, le samedi 29 novembre à 20h, le duo Même pas seul de Christine Bastin, dansé par Arthur Perole et Ariane Derain.

5€ - Réservations : groupetraverses@gmail.com ou 06 23 01 18 09


Rencontre avec l'équipe artistique d'Or des Talus #2

[UPDATE] Les prochaines représentations d'Or des Talus auront lieu à Toulouse le 26 septembre et à Avignon les 17 et 18 octobre]

La première représentation d’Or des Talus aura lieu le 5 janvier 2015 au Vingtième Théâtre à Paris. Or des Talus est une pièce inspirée du roman noir mais poétique de Jean-Louis Carrasco Penafiel chorégraphie par Orianne Vilmer & Jocelyn Muret pour onze danseurs de la compagnie Danse en Seine. D’ici la première, une série d’interviews de l’équipe artistique du projet sera publiée sur le blog, à retrouver sur la page dédiée.

Rencontre avec Sophie Romanet qui interprètera le personnage de la Mère d'Emilie...

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www.davidlegall.com
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Raconte-nous ton personnage !

Il s'agit de la mère d'Emilie, l'amoureuse du personnage principal, Julien.
Étrangement, et malgré l'intitulé du personnage, c'est une femme qui aime plaire, avant d'être une mère. Peu a peu, on découvre aussi que c'est un personnage névrosé, sombre et cruel telle une ombre malveillante qui rôde autour du jeune couple.

Quelles sont tes sources d'inspirations pour l'interpréter ?

J'ai commencé par lire les passage du livre traitant de la mère. M'imaginer dans la peau de personnage comme Camille Claudel m'a aussi aidé. Puis c'est sur les conseils d'interprétation des chorégraphes que je me suis basée.
Ma chance a été d'avoir reçu après la première représentation du solo, les commentaires même de l'auteur du livre.

 Que traverses-tu en terme d'état de corps, de sensations ?

C'est d'abord le calme, la plénitude. Puis les sensations viennent crescendo : c'est un pied qui part sans que mon corps l'ait ordonné, une main qui tremble. La tension monte dans tout le corps. Chaque muscle se crispe, se tord et se déforme de façon désordonnée... La folie habite tantôt une jambe, tantôt une épaule et tantôt une bouche : c'est l'ascension de la névrose jusqu'à l'épuisement.

Quel est le plus difficile en tant qu'interprète de ce rôle ?

Sans doute de maintenir le caractère dramatique de la scène jusqu'au bout! Car bien que le résultat inspire plutôt la peur que le rire, la création du personnage avec les chorégraphes s'est fait autour de bien des fou-rire !

Plus largement, qu'est ce qui t'a attiré dans ce projet ?

C'est difficile à résumer en quelques mots. D'abord l'envie de faire confiance a Orianne et Jocelyn en tant que jeunes chorégraphes et les suivre dans cette belle aventure.
Puis se risquer a quelque chose de nouveau, oser interpréter un personnage complexe, qui dérange. Et bien entendu relever le défi du solo qui était pour moi une grande première !
Et vint & Une Danse
www.davidlegall.com

Qu'est ce qui te marque le plus dans la pièce ?

Là aussi, difficile de répondre en seulement quelques mots... Mais je dirais qu'au delà du caractère très sombre de cette pièce, c'est surtout beaucoup de bons moments pour nous danseuses. J'ai été impressionnée par l'implication de tous dans le projet, particulièrement nos jeunes chorégraphes qui se retrouvent aussi costumiers, ingénieurs son, scénographes... Quel talent !

Que t'aura appris cette aventure artistique ?

Il faut savoir repousser le monde des possibles, tenter, oser, essayer et se tromper pour un jour réussir.
C'est un gros pari que Danse en Seine s'est lancé avec Or des Talus, et on est tous motivé pour nous donner dans ce projet...
C'est une pièce qui nous rappelle que nous avons tous du potentiel, et qu'il faut parfois sortir de sa zone de confort et savoir montrer d'autres facettes de soi pour aller plus loin.

Or des Talus

Lundi 5 janvier à 20h00 au vingtième théâtre, 7 rue Plâtrières – 75020 Paris

Tarif unique : 16€

Réservations : 

http://www2.danseenseine.org/creation/paiement_places_odt_5janv

Articles précédents : 

Interview des chorégraphes

Interview de l'auteur

Interview de Marie Simon


Appel à Projets Artistiques sur le thème de la Grande Guerre

Dans le cadre de l'organisation du spectacle "Belle Petite Monde" la compagnie Danse en Seine lance un appel à projets artistiques à destination de tous les jeunes chorégraphes de l'Ile de France sur le thème de la Grande Guerre.

Le spectacle "Belle Petite Monde" commémore le Centenaire et a lieu le samedi 13 Décembre 2014 au Vingtième Théâtre.  Il s'inscrit dans le projet Danse, Ecole & Opéra conduit au sein de l'Ecole des Amandiers et qui a pour objectif de sensibiliser les élèves à la Grande Guerre. En première partie du spectacle, les enfants et les danseurs de la compagnie présenteront  les créations inspirées de lettres et croquis de poilus. En seconde partie du spectacle, la compagnie souhaite inviter plusieurs artistes à proposer leur réflexion artistique autour de ce thème.

Les projets doivent respecter les conditions suivantes :

  • Durée maximum : 10 minutes
  • Création en lien avec la Grande Guerre ou le devoir de mémoire

Les dossiers de candidatures sont à renvoyés d'ici le 5 Novembre à compagnie[a]danseenseine.org avec pour objet "Appel à Projets Belle Petite Monde" et devront comporter dans la mesure du possible :

  • une présentation de l'artiste ou de la structure artistique
  • une présentation du projet (intention, descriptif, photo, vidéo)

Les résultats seront annoncés le 10 Novembre. Une rencontre des lauréats avec l'équipe artistique sera organisée courant novembre.

Pour toute information complémentaire, n'hésitez pas à contacter Emmanuelle Simon, Directrice artistique de la compagnie Danse en Seine par mail compagnie[a]danseenseine.org.

Extraits du spectacle Et vint & Une Danse, appel à projets de juillet 2014 :

https://www.youtube.com/watch?v=wpKuxc4KUXI&feature=youtu.be