Ateliers hebdomadaires
La narration corporelle de Jean-François Gilède
Quel est ton univers chorégraphique ?
Mon univers chorégraphique s’inscrit dans une démarche interdisciplinaire entre danse et théâtre. Étant interprète-créateur en danse contemporaine et comédien, je m’intéresse à la construction du personnage en danse à travers les notions d’incorporation, d’incarnation et d’interprétation. Ma recherche interroge les porosités entre jeu théâtral et écriture chorégraphique, en valorisant le corps sensible comme vecteur de narration.
Ancrée dans une pratique somatique, ma démarche explore la dimension expressive du corps à travers l’expérience sensorielle, l’écoute émotionnelle et l’engagement physique. Je développe une forme de narration corporelle, où le ressenti prime sur le récit verbal, et où le mouvement devient langage.
J’aime jouer avec l’imaginaire, l’humour, l’absurde et la théâtralité, afin de rendre ma danse accessible sans en diluer la portée poétique. Mes projets mettent en scène des personnages traversés par les émotions fondamentales (joie, peur, tristesse, colère, surprise, dégoût), dans une esthétique de tableau vivant où le lien entre le corps et son environnement est essentiel.
Mon approche vise à faire émerger une danse habitée, organique et communicative, au croisement du sensible, du vécu et du jeu.
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
Mon projet en cours est la continuité de mon solo “danse Harpagon, danse”. Suite à un temps de résidence, j’ai exploré le champ des possibles avec cette notion de personnage en danse. Je m’intéresse à la manière dont des états corporels, notamment par le travail sur les sensations internes, les désalignements physiques et les chemins de mouvement inhabituels peuvent faire émerger des identités dansantes singulières.
Le port du masque, l’exploration d’archétypes (comme ceux issus de la Commedia dell’Arte ou du clown), ainsi que l’usage du costume, sont autant d’outils qui m’inspirent et viennent perturber les habitudes du corps pour ouvrir des possibilités expressives nouvelles. Chaque masque, chaque vêtement influence directement la posture, la dynamique gestuelle, le rapport à l’espace et même la qualité de présence.
À travers cette approche, je cherche à composer une galerie de personnages dansants, chacun porteur d’une logique corporelle et émotionnelle propre. Ce ne sont pas des personnages psychologiques au sens classique, mais des entités physiques, qui naissent d’un dialogue intime entre imaginaire, corps et mouvement.
Ce travail a été amorcé lors d'une résidence à l'École de danse contemporaine de Montréal, où j’ai aussi entamé une phase de transmission avec deux interprètes. Leurs propositions ont enrichi la recherche et ouvert de nouvelles pistes.
Quel atelier as-tu prévu avec les danseur·se·s de Danse en Seine ?
À la suite de cette résidence, j’ai entamé une première phase de transmission avec deux interprètes. Leurs propositions ont profondément enrichi la recherche, révélant des dynamiques inattendues et ouvrant de nouvelles pistes d’exploration.
Dans le cadre des ateliers avec les danseur·se·s de Danse en Seine, je souhaite poursuivre cette continuité, en approfondissant la recherche amorcée. Le projet en est encore à ses balbutiements. Je me trouve actuellement dans une phase d’exploration fondamentale, où je cherche à comprendre comment transformer mes outils chorégraphiques, issus du travail somatique, de l'imaginaire, du masque, de la théâtralité – en une forme dansée structurée.
L’objectif de ces ateliers est de faire traverser aux danseur·se·s différentes étapes de ma recherche chorégraphique afin d’observer comment les corps réagissent, comment les états de présence émergent, et comment cela peut nourrir ma recherche en cours. Cette mise en partage m’aidera à affiner les rouages du projet, à tester certaines intuitions, et à ouvrir le dialogue.
Pourquoi avoir rejoint la formation Incubateur de chorégraphes ?
J’ai rejoint l'incubateur de chorégraphes de la Fabrique de la Danse pour bénéficier d’un cadre structurant et stimulant à un moment charnière de mon parcours artistique. Mon travail est actuellement en pleine phase d’exploration, et j’éprouvais le besoin d’un accompagnement pour clarifier mes intentions, affiner mes outils et penser la mise en forme de mes recherches sur le long terme.
L’Incubateur représente pour moi un espace rare où l’expérimentation chorégraphique peut dialoguer avec des apports théoriques, dramaturgiques, stratégiques et pratiques. C’est aussi une opportunité précieuse de confronter ma démarche à celle d’autres artistes, d’échanger, de sortir de l’isolement parfois lié à la création, et de faire mûrir un langage artistique personnel dans un cadre bienveillant mais exigeant.
Je souhaite y construire les fondations solides d’un premier solo, tout en développant une pensée chorégraphique capable de s’inscrire dans un processus de création à plus long terme.
Le planning des ateliers artistiques 2025-2026
Planning des ateliers artistiques 2025-2026
Les ateliers sont désormais complets. Vous pouvez cependant écrire à ateliers@danseenseine.org si vous souhaitez des informations.
Pensez également à prendre votre adhésion 2025-2026 (hors ateliers).
Danse en Seine vous propose d’expérimenter les ateliers artistiques avec les nouveaux chorégraphes de la promotion 2026 de l’Incubateur de La Fabrique de la Danse tous les mercredis à 20h30 au Carreau du Temple et en bonus certains dimanche en journée à La Fabrique de la Danse (100 avenue du Général Leclerc, Pantin).
Les chorégraphes animeront un cycle de 5 ou 6 ateliers et pourront présenter une restitution ouverte au public le cinquième et dernier mercredi du cycle dans le Studio de Flore au Carreau du temple (2 rue Perrée, 75003 Paris) ou en fin de journée le dimanche.
Pour découvrir les nouveaux chorégraphes et connaître toutes les dates des différents cycles, nous vous avons concocté le fameux planning en un seul coup d’oeil !
A bientôt en studio !
Danse en Seine
L'univers chorégraphique de Clara Billard
Quel est ton univers chorégraphique ?
Je suis chorégraphe en danse contemporaine. Mon langage chorégraphique se décline à travers la puissance du geste, la recherche d’univers identifiés et marqués, la force des grands ensembles et du mouvement au service de la narration. J'aime raconter des histoires, parler des grandes aventures, des aventures humaines. Je travaille souvent avec beaucoup de décor et je porte une grande attention à la scénographie. C'est souvent la dramaturgie scénique qui déclenche chez moi la recherche du mouvement. Je m'inspire beaucoup de l'art cinématographique et pictural : j'aime composer l'espace scénique comme on compose un plan au cinéma.
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?
J'ai choisi de travailler autour de la pièce citée ci-dessus. C'est la première pièce de ma compagnie Boulevard du Crépuscule, et ma première création dans un cadre professionnel. En règle générale, j'aime travailler avec de grands groupes. J'ai déjà fait des pièces avec parfois jusqu'à 80 danseuses et danseurs sur scène ... Pour cette création, je suis obligée de diminuer considérablement le nombre d'interprètes au plateau (j'en ai quand même 6 !). Ce sera donc un plaisir pour moi de l'aborder avec un plus grand groupe de danseuses et danseurs. Au fil des ateliers, nous travaillerons autour des notions d'altérité, de relation aux autres, de relation à soi, de la singularité et de l'individualité au milieu du collectif mais aussi de notre rapport à l'espace, aux objets, aux matières qui nous entourent.
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?
Après avoir travaillé pendant plusieurs années pour la Jeune Compagnie À Pas de Velours avec des enfants et adolescents, j'ai souhaité créer ma propre compagnie professionnelle. Ce parcours de formation était pour moi l’accompagnement attendu pour préciser mon écriture et mon identité en tant que chorégraphe et m’initier à la dimension administrative et juridique d’une compagnie. Je suis ravie de la formation et je me sens très chanceuse d'avoir rejoint la grande famille de La Fabrique !

Eva Colpacci et Sedera Ranaivoarinosy font vibrer les divas !
Quel est votre univers chorégraphique?
Inspirée tant par MTV que Virginie Despentes, on crée un espace de création où Beyoncé est invitée à cotoyer Merce Cunningham. On cherche le plaisir de la danse et sa force émancipatrice. En intello-potache, nous plaçons la question du corps de la femme regardée, admirée, mais indépendante au coeur de nos pièces. Nous voulons que nos interprètes se donnent à voir, dans toute leur force et leur beauté. Kitsch, sensibles, et fébriles. La question de la solitude revient également beaucoup dans nos recherches. La solitude de la femme célibataire, mais aussi libre et puissante. C'est ainsi qu'intervient la notion de diva. Cette femme ridiculisée pour son courage d'être talentueuse et de se montrer, à sa juste valeur. Nous créons des pièces à partir de différents portraits de femmes de la culture pop, qui nous inspirent et nous habitent. Comme différentes pastilles, chaque création est reliée à une chanson en particulier.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre création / projet en cours ?
Nous travaillons en ce moment sur un concerto chorégraphique autour de la chanson All by myself, incarnée bien sûr par Céline Dion. A travers cette pièce, nous avons envie de toucher à la beauté et la justesse de cette diva, dans la dimension universelle de ses sons. C'est aussi une ôde à la solitude, et une envie de montrer comment être seules nous connecte aussi aux autres.
Quel atelier avez-vous prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?
Nous proposons un projet de laboratoire chorégraphique. A partir des protocoles de création qui sont les nôtres, nous inviterons les danseureuses de Danse en Seine à créer des courtes pastilles chorégraphiques autour d'une diva choisie. Elles composeront un parcours déambulatoire et immersif dans le monde complexe des divas.
L'imaginaire de Thomas Barbarisi se déploie
Quel est ton univers chorégraphique?
Je raconte une passion fragile et pleines de questionnements, à travers des thématiques universelles mais aussi à travers des concepts littéraires et philosophiques qui me sont chers. Mon objectif est de plonger les interprètes et les spectateurs dans mon imaginaire, établir un vocabulaire commun afin d’échanger et partager. Si je devais te donner 3 mots qui définissent mon univers je dirais : sombre, poétique et torturé.
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours?
Mon projet en cours est nommé « chaOsmos », il s’agit d’un solo qui parle de l’enfant en soi et d’une quête de paix intérieure. J’explore ces thématiques à travers un concept philosophique développé par Gilles Deleuze qui s’appelle la ritournelle. Une phrase de Nietzsche m’a guidé pendant la création de ce solo : « Il faut porter en soi un chaos pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante. »
Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?
J’ai prévu de les plonger dans mon univers tout en explorant leurs identités avec du travail d’improvisation sous contraintes qui pourra me permettre de découvrir les danseurs tout en créant de la matière pour notre chorégraphie. La transmission du vocabulaire créé pour ce solo sera aussi un axe important de mes ateliers mais je souhaite surtout créer un moment unique en expérimentant tous ensemble sur l’instinct du moment. Une chorégraphie sur mesure qui va me permettre d’explorer mon sujet avec beaucoup de danseurs, j’ai hâte de voir le résultat!
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie?

Gerry Quevreux et le parlé-dansé
Quel est ton univers chorégraphique ?
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?
Nous travaillerons en intérieur dans le studio de la Fabrique mais n’hésitez pas à prévoir de quoi être confortable pour danser en extérieur si nous devons ramener un peu de matière du dehors vers le dedans.
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?

Swing, jazz, floorwork et danse contact pour Jessie Menanteau
Quel est ton univers chorégraphique ?
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?

Le planning des ateliers chorégraphiques 2024-2025
Planning des ateliers artistiques 2024-2025
Les ateliers artistiques de Danse en Seine reprennent dès le mercredi 18 septembre 2024 !
Ils sont complets mais vous pouvez, en attendant d'obtenir des informations précises en écrivant à ateliers@danseenseine.org, prendre votre adhésion 2024-2025 (hors ateliers).
Danse en Seine vous propose d’expérimenter les ateliers artistiques avec les nouveaux chorégraphes de la promotion 2025 de l’Incubateur de La Fabrique de la Danse tous les mercredis à 20h30 au Carreau du Temple et en bonus certains dimanche (ou mardis si indisponibilités du Carreau du Temple) en journée à La Fabrique de la Danse (100 avenue du Général Leclerc, Pantin).
Les chorégraphes animeront un cycle de 5 ou 6 ateliers et pourront présenter une restitution ouverte au public le cinquième et dernier mercredi du cycle dans le Studio de Flore au Carreau du temple (2 rue Perrée, 75003 Paris) ou en fin de journée le dimanche.
Pour découvrir les nouveaux chorégraphes et connaître toutes les dates des différents cycles, nous vous avons concocté le fameux planning en un seul coup d’oeil !
Pour toute information : contactez ateliers@danseenseine.org
A bientôt en studio !
Danse en Seine
La danse de Mélen élève nos corps en apesanteur
Quel est ton univers chorégraphique ?
Si le noir est la couleur qui représente sa danse, c’est parce-que, comme lui, son art absorbe la lueur du soleil pour construire son propre reflet que Mélen met au service de la danse et du groupe avec lequel il évolue.
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
Cette future création est un challenge, une sorte de test ultime de la capacité du corps. Qui peut être plus exigeant envers quelqu’un que vers soi-même ? En tout cas, pas moi. C’est pour cela que ce solo s’est imaginé dans mon esprit. Présenter et créer une performance ultime de mon corps. Pouvoir aller si loin avec lui, c’est pouvoir atteindre le flow du coureur, ce moment ultime en apesanteur.
Cette performance est peut-être simplement une danse sauté.
Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?
Saisir le poids, la physicalité, et le lâcher prise de Jade Lada
Quel est ton univers chorégraphique ?
Je définis mon univers chorégraphique comme hybride, influencé par différents courants de danse allant de la danse contemporaine au moderne et au hip hop.
La danse est contrastée, à la fois source d’explosivité et de sérénité. Une danse instinctive laissant place aux sensations internes des danseurs. Les corps sont en constante mutation et amenés à explorer leurs capacités autant que leurs limites. J’aime ce mélange entre physicalité et sensibilité. L’univers sonore a également une place très importante au sein de mon travail.
Mes créations sont pensées comme des tableaux mouvants, organiques dans lesquels les danseurs prennent part et conçoivent un monde poétique et visuel. Les images, le dessin que les corps forment dans l’espace sont au cœur de ma recherche.
Dès le départ, j’imagine l’univers de la création dans son ensemble entre la chorégraphie, la musique, la lumière, l’espace et les costumes.
Le travail débute à partir de l’improvisation guidée afin que les danseurs soient tout de suite à l’écoute de leurs sensations, du groupe, et dans les textures, qualités de corps demandées. Puis j’écris des ensembles chorégraphiques qui définissent ma gestuelle et seront ensuite déconstruits pour former une pâte homogène. Je suis animée par la création et peut créer à partir d’un propos qui me touche autant qu’à partir d’un espace comme point de départ.
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
Aujourd’hui, je suis en cours d’écriture de ma nouvelle pièce pour 3 danseuses « POTOMITAN » prévue pour 2025. Cette création est un hommage à toutes les femmes mais aussi à mes origines et plus particulièrement à ma grand-mère Denise Lada guadeloupéenne et indienne. Je questionne la notion de "Femme pillier", "wonder woman". Comment l'héritage culturel et génétique que l'on nous transmet influence nos comportements en tant que femmes.
La femme Potomitan ou femme totem est une expression antillaise qui désigne le poteau central dans le temple vaudou. Il se rapporte à la personne au centre du foyer. Lié à l'expression plus répandue dans notre société "Charge mentale".
Actuellement, les femmes subissent encore de nombreuses pressions liées à la société, le travail, la famille et ont l'image de femme héroïne...
Dans cette pièce je souhaite expérimenter le dépassement des limites corporelles et émotionnelles chez les danseuses. A quel point un corps peut-il tenir debout, porter son poids et celui des autres avant de s'effondrer. Comment se défaire de ces rôles imposés à la femme, les transformer et s'en affranchir de manière positive. Une gestuelle dans laquelle mouvements répétitifs, poids, chutes et lâcher prise sont prépondérants.
Quel atelier as-tu prévu avec les danseurs de Danse en Seine ?
Pendant une journée, vous serez guidées grâce à des images, mots pour entrer pleinement dans l’improvisation et l’univers de la création.
Nous travaillerons sur les notions de poids, physicalité, et lâcher prise. Vous serez également invitées à partager vos vécus et ressentis sur l’une des thématiques de Potomitan. D’abord avec la parole puis à travers les corps. Entre connexion à soi, aux autres, intensité et sensibilité, chaque exercice mènera à débuter un processus créatif et composé l’écriture chorégraphique.
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?
Rejoindre l'incubateur de chorégraphe me permet de poursuivre et renforcer mes connaissances en tant que directrice artistique. L’accompagnement de l’équipe et le regard artistique m’ont vraiment intéressé, tant sur le plan administratif que créatif. J’aime le fait que nous allons avoir une vision sur le projet dans son ensemble. Du point de départ à des éléments plus concrets comme la production, diffusion, management mais aussi l’initiation à la lumière, la dramaturgie et le développement de notre écriture chorégraphique.
Pour finir, faire partie d’un groupe de chorégraphe émergent fait sens pour moi. Nous rencontrons tous les mêmes problématiques et je pense qu’il est très intéressant de pouvoir partager nos expériences, l’entraide, entremêler nos visions artistiques. Continuer à développer son réseau entre artistes mais également avec des professionnels est essentiel dans nos métier et Incubateur de chorégraphe est un endroit bienveillant dans lequel nous allons pouvoir grandir et évoluer pleinement.
Retrouvez le teaser de sa pièce UNSUI trio 2023 en cours de diffusion juste ici