Mois : mai 2014

La Fête de la danse a besoin de vous !

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Ce n'est un secret pour personne, toutes les compagnies de danse parisiennes se posent chaque année la même question. La prochaine édition de la Fête de la Danse pourra-t-elle avoir lieu? Pourtant, chaque 1er dimanche de juin depuis 10 ans, l'événement rassemble depuis 10 ans 12 000 à 18 000 spectateurs dans 3 arrondissements parisiens (1er, 11e, 12e) autour d'une trentaine de spectacles aux genres éclectiques.

Pour des raisons économiques de plus en plus fréquentes, les partenaires historiques du projet ne sont plus en mesure de tenir leurs engagements... C'est là que vous intervenez! RDV sur la plateforme ProArti pour soutenir cette manifestation artistique au budget de 80 000€.

Mais au fait, pourquoi une fête de la danse? Avant tout pour redonner à la danse toute sa force de lien culturel universel et intergénérationnel, la rendre de nouveau accessible à tous, et la faire découvrir dans l'espace urbain... Et puis aussi évidemment, pour créer la rencontre à la fois entre les artistes et leurs publics, et entre les amateurs et les professionnels. Et enfin, pour danser évidemment !

Don défiscalisé sur la plateforme proArti http://proarti.fr/project/soutenir/303


J'VOIS L'GENRE ! film de danse de la Cie Les Jours Dansants

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« N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis.Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. » Simone de Beauvoir

J'VOIS L'GENRE c'est un film de danse avec cinq femmes, réalisé par Marjory Duprés de la Cie Les Jours dansants, pour parler de genre, de corps et d'amour. Ces cinq femmes dansent chacune un solo pour parler de leur chemin d'émancipation. On y voit des corps qui parlent, des voix qui chantent et qui dansent, dans des décors et avec des costumes qui nous racontent quelque chose du féminisme. Et qui peut parler à toutes et tous ! Après deux ans de dur labeur, le projet aborde sa dernière ligne droite et a besoin de soutien pour financer la phase du tournage.

Une campagne est lancée sur Ulule ! Féministes, amateurs d'art engagé, danseurs, ou esthètes, c'est par ici que cela se passe : http://fr.ulule.com/jvoislgenre/

http://vimeo.com/user16203272/jvoislgenre

 


Où voir danser la cie Danse en Seine ces prochaines semaines?

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Après la spectacle Danseurs Contents pour Rien le 17 avril dernier au Regard du Cygne, la compagnie poursuit sa folle saison! Ne manquez pas les prochains rendez-vous :

- 13 et 14 mai 2014, 19h30 : "Denses journées de la danse" à la MPAA. Le quatuor Echappées de Bérangère Roussel prend une nouvelle forme, laissez-vous surprendre!

- 30 mai 2014, 20h : Danse en Seine participe au week end "Carpe Diem avec tes baskets" organisé par le Carreau du Temple. L'occasion de voir danser Work in Progress dans la nef de l'édifice restauré (événement à confirmer)

- 1er juin 2014 : Christine Bastin, artiste associée à la fête de la danse 2014 accompagne les interprètes de la cie dans la reprise d'un extrait de la pièce Gueule de Loup, transmise il y a quelques mois dans le cadre d'un projet de répertoire avec la MPAA

- 13 juin 2014, 19h30 : Danse en Seine est invitée au festival Nomades. La compagnie s'emparera de la terrasse du café Soprano sur la place du Carreau du Temple pour une performance en plein air autour du quatuor Echappées.

- 14 juin 2014 : La Cie danse en Seine retrouve l'Abbaye du Vallasse pour l'Alter Fashion Week. Le public normand pourra découvrir les pièces dansées cette année : Agonie, Work in Progress, Echappées...

- 5 juillet 2014, 14h : L'Association Danse en seine organise un Spectacle Jeune Public au Vingtième Théâtre. Les enfants de l'Ecole des Amandiers participant au projet Danse, Ecole & Opéra, monteront sur scène présenter leur travail de ces derniers mois. Au programme, une reprise de Toutes, somme Unes interprétée par des 4-10 ans, des duos entre les danseurs de la cie et des élèves ainsi que la pièce Récréation, chorégraphiée par une poignée d'élèves. Nous vous réservons d'autres surprises!

- 5 juillet 2014, 15h30 : La Cie Danse en Seine vous concocte une surprise. Du Home made et quelques invitations de danseurs professionnels...

- 8 juillet 2014, 19h : La saison se termine sur une représentation de la pièce Les Mots des Vivants, par la nouvelle troupe! Rendez-vous au Vingtième théâtre!

 


Une soirée avec Danse en Seine au regard du Cygne

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Jeudi 17 avril, la compagnie Danse en Seine recevait son public en toute intimité au studio le Regard du Cygne. Le spectacle "Contents pour Rien", financé par la campagne de crowdfunding sur Ulule des semaines précédentes, rassemblait les dernières créations et quelques extraits des projets en cours de la compagnie.
Work in progress
Ainsi, la soirée s'est ouverte sur un extrait des Mots des Vivants, spectacle qui sera remonté et présenté début juillet, suivi de près par le trio désormais mondialement connu Work in progress, inspiré de "Rosas Danst Rosas" de Kersmaeker. En deuxième partie, les spectateurs ont pu découvrir deux personnages de L'or des talus , adaptation chorégraphiquede la nouvelle de Jean-Louis Carrasco Penafiel, . Et pour terminer la soirée, rien de mieux que deux pièces de la chorégraphe Bérangère Roussel, inscrites au répertoire de la compagnie : Animals et Echappées.
Animals
Pour immortaliser cette soirée, nous avons demandé à Jean-Louis Carrasco Penafiel de reprendre sa plume... Revivez la soirée au travers de son regard !
Jack
"Arrivé quelque part, dans le Paris qui ne se dévoile que si vous cherchez une adresse. Une petite cour allongée, de la végétation, du silence. Un charme dont la capitale seule a le secret. Des jeunes gens, des personnes plus en âge. On échange des mots, on se touche les antennes. Elles sont bonnes, ces antennes, les carapaces se dénouent et la douceur prend le pas.
On sent une fébrilité derrière les murs, là où les danseurs se préparent. On ne voit personne, mais on perçoit nettement que l’on court, que l’on se passe les mains sur les avant-bras, l’épaule aussi : il s’agit de tromper le trac en revenant à soi, au plus présent de soi. J’apprends qu'Orianne a proposé quelques exercices de Yoga, histoire justement de fermer la porte à tout ce qui ne serait pas ce soi-même à cet instant précis du Présent. En somme, c’est un cadeau qui se prépare, le plus beau, celui qu’on appelle justement un présent.
Nous entrons dans la salle, les murmures en occupent aussitôt l’espace. On est tous amis, lorsqu’on accepte un même toit. Des signes de main, des sourires : là aussi, de cet autre côté de la scène, on se prépare à revenir à l’essentiel, puisque le spectateur, s’il veut avoir vu, se doit d’être vraiment là, dans toute sa conscience.
Les lumières s’éteignent. Le voici ce silence du dedans que chacun cherchait depuis tout à l’heure. Nous ne sommes plus qu’un. A la pénombre des gradins, la nudité sombre des murs n’est pas une injure : aucune séparation entre le dehors de la scène et le dedans. Nous sommes embarqués. Le parquet de bois profond respire comme un miroir sans teint qui ne réfléchit pas les formes et les sons, mais les absorbe. L’instant est nu. Ce sont les pieds, plus que les corps, que nous remarquons au moment où les danseuses apparaissent. Non pas les pieds tels qu’ils sont, mais leur glissement. Lorsque une musique de fond ne vient pas s’interposer entre nous et le mystère, il n’y a dans cet univers si immense, que le frottement des pas, ou leur tapement si le talon heurte le bois. Dans la présence sonore des pieds, on peut entendre toute la solitude des êtres , et c’est le cas ici, chaque danseur, tendu dans sa quête éperdue, porte comme un halo de solitude. On construit un tout, certes, ensemble, mais pour qui sait voir le fond de l’oeil, chacun habite une tour, là-bas, logée dans l’ombre des murs, l’ombre si profonde.
Les filles, il ne s’agit que de danseuses ce soir, sont belles de leur justesse. Ni emphase ni lyrisme : juste de la présence au bon endroit. Une lumière. Ce qui se danse, se danse en nous, nous sur les gradins. C’est une eau qui nous nettoie, faisant une mare au fond de nous, et de là une douche remontante des pieds à la tête jusqu’à ce que nous soyons immergés dans la mer de danser."
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Danse en Seine de retour aux Denses journées de la danse!

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La compagnie a cette année encore, la joie d'être invitée aux Denses journées de la danse organisées par la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs (MPAA) du 4 au 25 mai, et qui mettent à l'honneur l'ébullition du monde chorégraphique amateur.

Réservez vos soirées des 13 et 14 mai, et réservez tout court!Lire la suite