Mois : juin 2013

La Compagnie Pietragalla-Derouault entre au répertoire de Dassault Systèmes

Hier soir, une de nos membres a eu la chance d'être invitée en avant-première au spectacle Mr et Mme Rêve de la Compagnie Pietragalla-Derouault, en co-production avec Dassault Systèmes. Camille revient sur cette soirée "d'irréalité virtuelle".

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"C’est l’histoire de deux êtres imaginaires qui traversent le temps, fabulent leur vie, rêvent leur amour et se mesurent au réel l’espace d’un instant, celui d’un spectacle insolite et drôle qui défile sous nos yeux à la vitesse d’une étoile filante…"

Pendant 1h30, la Halle Freyssinet s'est transformée en boîte à rêve emmenée par le mélange entre danse, Ionesco et technologies 3D. Pourtant le pari n'était pas gagné d'avance : réussir à marier les codes de la danse avec les technologies de Dassault Systèmes, ne pas s'appuyer uniquement sur ce savoir-faire pour continuer à raconter une histoire et surtout garder une cohérence dans l'histoire que les 2 danseurs nous racontent !

Le défi a ben et bien été relevé ! 2 moments phares illustrent cette réussite : la reprise du Lac des Cygnes et la danse des Rhinocéros. Dans chacun de ces moments, la technologie offre à la danse la possibilité de s'élever et de nous emporter avec elle.

Mr et Mme Rêve n'est pas la première réalisation de Dassault Systèmes. Depuis quelques années, Dassault Systèmes s'est donné pour mission d'utiliser ses technologies au service de la société civile (pour en savoir plus, cf. ma rencontre sur mon blog personnel avec Mehdi Tayoubi, cerveau du répertoire créatif de l'entreprise).

La tournée de Mr et Mme Rêve commencera en 2014 à Paris puis partout en France. D'ici là, voici quelques morceaux choisis en vidéo et photos :

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Camille D. pour Danse en Seine et La Baguette culturelle


Retour sur l’intervention Danse en Seine à la fête de la danse de Paris le 26 mai 2013

Dimanche 26 Mai, dans les rues de la Capitale, les danseuses de la compagnie Danse en Seine vous ont fait découvrir une partie du répertoire à l’occasion des 10 ans d’ « Entrez dans la danse, Fête de la Danse ».Lire la suite


Interview avec Claire Orantin, la réalisatrice de "Comme ils respirent"


Danse en Seine : Peux-tu nous présenter le projet ?

Claire Orantin : C'est un film documentaire de 52 min, sur la danse et le quotidien du danseur. Il y a pas mal de films sur la danse, mais entre les portraits d'étoiles et les films sur les "petits rats"de l'Opéra, il n'y avait pas grand chose qui montrait ce qu'était ce choix de vie. 99% des danseurs aujourd'hui sont des gens qui s'en sortent difficilement, mais qui ont choisi d'en vivre. Dans ce film, il y a une volonté assumée d'avoir une part de fiction, c'est-à-dire de raconter une histoire. Pour cela, il fallait des personnages et un fil conducteur, d'où l'idée de suivre 5 personnes, qui ont choisi d'évoluer dans des modes de vie très différents. Et pour les lier, une trame de fond personnelle et un point de vue subjectif : non seulement je les connais, mais en plus j'ai voulu faire ce métier à un moment. Je suis un petit peu le liant humain qui relie les différents points de cette histoire.

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Danse en Seine : Justement, pourquoi t'inclure dans ce projet ?

Claire Orantin : C'est un projet avec un aspect très personnel et je n'avais pas envie de me cantonner aux portraits croisés. En en discutant avec mon entourage, il s'est avéré que mon point de vue était très particulier. La question était donc de savoir comment assumer cette position de narratrice ? Je n'avais pas nécessairement envie de me montrer, mais j'avais besoin d'assumer ce côté intime : j'ai donc pris la décision d'être a l'image, pour trouver une manière intéressante de voyager au travers de ces portraits, tout en étant moi-même dans une démarche de redécouverte de la danse. J'ai repris pas mal de cours de danse, notamment de la barre au sol et du flamenco. Et d'ailleurs, vous verrez la véracité de la difficulté de la reprise ! Il a fallu se mettre en danger, aussi bien physiquement dans les sensations, que dans les émotions : remettre des chaussons, poser la main sur la barre... Récemment, nous avons tourné une séquence où je rachète une paire de pointes, et c'était surprenant de voir à quelle vitesse les sensations reviennent... Un peu comme une madeleine de Proust !

Danse en Seine : Peux-tu nous parler un peu de ta démarche ?

Claire Orantin : Je cherche à répondre à une question simple, à savoir qu'est ce que c'est qu'être un danseur dans sa tête ? Ce que ça implique comme choix dans ta vie, dans ton couple, dans ton porte-monnaie... Je souhaite faire un film qui soit très dansé, avec beaucoup d'entretiens en situation. Nous avons eu beaucoup de chance, les quatre danseurs ont eu des saisons riches en projets. Tous les genres sont mélangés, classique, contemporain, mais aussi un peu de théâtre : je cherche à éviter l'aspect poussiéreux de la danse, ce côté parfois un peu "gnangnan". Les danseurs que je filme, ce sont des gens plein de vie, qui sortent, fument et mangent des hamburgers, mais qui sont passionnés, tout en se demandant parfois pourquoi ils font ça. Je veux parler de la danse avec modernité et détachement, pour faire quelque chose qui parle a tout le monde.

Danse en Seine : Justement, tu faisais beaucoup de danse petite ?

Claire Orantin : J'ai commencé la danse comme toutes les petites filles vers 5-6 ans. On m'a dit que j'avais des capacités, et j'ai voulu en faire de plus en plus. Je suis rentrée au CNR de Paris en CM2, et j'ai commencé à faire de la danse tous les jours, dans un but professionnel. Mais j'ai toujours su, déjà très tôt, que je n'en ferai peut être pas mon métier. Est ce que c'est cette vie qui n'était pas faite pour moi? Ou moi qui n'était pas faite pour cette vie? Sûrement un peu les deux mais pour autant mon film n’est pas le résultat d’une frustration de danseuse. Après avoir abandonner la danse, j'ai vraiment voulu passer à autre chose, je me suis laissée porter par plein d'envies differentes. Ce que j'aime, ce n'est pas d'être sur scène, mais de regarder les autres, et d'emmener des projets quelque part.

Danse en Seine : Et c'est au conservatoire que tu as rencontré tes personnages ? 

Claire Orantin : Exactement ! Quand j'ai commencé à penser au projet, je les ai recontactés via Facebook. Je leur ai envoyé un mail et j'ai tout de suite reçu une réaction très positive ! Je les ai ensuite tous revu individuellement, et à chaque fois, le café s'est prolongé pendant des heures. J'étais très intéressée par ces retrouvailles, qui impliquaient de la distance et un regard extérieur. Il y avait quelque chose de commun à chaque rendez-vous : dix ans se sont écoulés, ce sont des adultes, qui ont changé. Et pourtant, très rapidement, on retrouve une complicité, car nous avions partagé des moments fondateurs qui ont pesé dans les chemins que l'on a pris. Ces entretiens ont posé la base du projet. Une fois que je les ai tous vu, j'ai commencé à écrire.

Danse en Seine : C'est d'ailleurs la première fois que tu as la casquette de réalisatrice ?

Claire Orantin : Quand je l'ai écrit, je l'envisageais juste comme auteur, pour ensuite le donner à quelqu'un qui puisse faire ça sous mon oeil. En en discutant autour de moi, je me suis rendue compte que ça ne pouvait être personne d'autre, parce qu'il y a un point de vue, et je n'avais pas envie d'être dépossédée de cette histoire. J'avais des images très précises dans la tête. Et comme c'est mon premier, je suis un peu plus libre : je sais qu'on ne m'attend pas au tournant ! Je me suis préparée de plusieurs manières différentes. Déjà en discutant énormément avec les personnages, pour retrouver une proximité avec eux, connaître leur vie. Pour construire le scénario, j'ai écrit un séquencier. Bien sûr, dans la réalité, rien ne se passe comme prévu, à la fois dans le concret comme dans ce que tu ressens. Je réalise sans cadrer, ce qui veut dire que je ne fais pas l'image du film, qui est la responsabilité de mon chef opérateur. Ce qui provoque parfois un vrai questionnement : suis-je légitime ? Mais on me rassure régulièrement : ce film, c'est mon bébé !

 


"Comme ils respirent", un documentaire sur le quotidien des danseurs

52 min pour montrer la réalité de la vie d'un danseur. Le trac avant d'entrer en scène, l'excitation, la douleur, les répétitions. Et beaucoup de bonheur, aussi. Claire Orantin signe ici son premier long-métrage.

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Projet Danse aux Amandiers : à vos votes!

A l'issue de la visite guidée de l'Opéra de Paris, les élèves de l'éecole des Amandiers ont été invités à se mettre en mouvement sous l'objectif amateur des bénévoles... Voici les clichés de nos enfants volontaires... Votez pour vos 3 photos préférées, les 3 gagnants remporteront une place pour Signes de Carolyn Carlson, bientôt dansé à Bastille.

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Emission Boomerang à l'Hôpital Robert Debré 2013: retour d'expérience

Si l’on m’avait dit que j’animerais un jour une émission TV, je ne l’aurais pas cru… D’une part parce que je n’ai jamais eu le droit de regarder la télé durant mon enfance…C’est un monde que je ne connais pas. Et puis parce que je suis nulle en théâtre. Je n’aime pas parler en public. Je préfère danser.

Avec l’émission Boomerang du 22 mai dernier à laquelle Danse en Seine était invitée à participer, j’ai découvert que je pouvais faire les deux ! Mieux encore : j’aime ça !

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Affiche de l'émission Boomerang-Danse en Seine

Tout a commencé par un déjeuner d’équipe avec Francisco Batista, le grand chef d’orchestre de cette belle émission! Le moment est ensuite arrivé d’enfiler nos costumes : robe de flamenco, pointes et justaucorps, veste en cuir et salopette jazzy, nous voici parées pour nos démonstrations respectives de flamenco, classique, rock et contemporain !

Pendant ce temps, le plateau se remplit : une dizaine enfants, âgés en moyenne de 7 à 14 ans, sont descendus de leur chambre pour venir participer à l’émission. Les autres y assisteront en direct  depuis la télévision de leur chambre. Ils pourront appeler à tout moment le 3670 pour répondre au quizz de l’émission ou au jeu du film[1] !

L’émotion est à son comble : c’est une grande première pour Camille, animatrice de l’émission, ainsi que pour nous quatre, danseuses de Danse en Seine. Quel trac ! Les enfants quant à eux nous observent. Attentifs. Sérieux. Curieux. Mais aussi réservés. Le compte à rebours est lancé… 14h. L’émission commence !

15h. C’est la fin de l’émission. Quoi ? Déjà ? Le temps a filé ! Je ne l’ai pas senti passé. 1h qui nous a pourtant laissé le temps de présenter les quatre types de danse dont je parlais plus haut, de parler du métier de danseur, et des métiers de la danse : chorégraphe, répétiteur, professeur, … Nous en avons recensé huit au total avec les enfants. Et vous, saurez-vous les énumérer ?[2]

1h où les sourires ont eu le temps d’éclore sur les petits visages. Celui de Samantha, lorsqu’elle danse un rock endiablé avec Agnès, ou encore celui d’Antoine qui s’improvise partenaire de danse classique de Mahaut! Des sourires sur nos propres visages aussi lorsque toute la salle se prend au jeu et se met à taper dans ses mains pour accompagner Emmanuelle qui danse le flamenco, puis à composer un cocktail de bruitages étonnants pour accompagner Marie au contemporain !

Sourires qui deviennent émerveillement et rires lorsque le plateau se transforme en dance-floor improvisé : quatre couples enfants/danseuses se déhanchent et virevoltent au rythme d’un boogie-woogie endiablé ! Voir ces enfants se découvrir des danseurs en puissance  a été pour nous un grand moment d’émotion. Ils ont compris que la danse ne connait pas de barrières, et que nous sommes tous danseurs.

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Autographes signés par les enfants en fin d'émission

 Marie, pour Danse en Seine


[1] Un extrait de film est diffusé et les enfants doivent deviner le titre du film dont il s’agit.

[2] Réponse : chorégraphe ; répétiteur ; costumiers ; maquilleurs ; régisseurs ; professeurs de danse ; directeur d’école de danse ; organisateurs (métiers de l’administration et de la communication dans les théâtres)


Appel à soutien - Le Sacre du Printemps: mise en scène ou possession ?

La compagnie Surimpressions lance actuellement un appel à soutien pour son documentaire Le Sacre du Printemps: mise en scène ou possession ? Leur intention : "Aidez-nous à... filmer des chorégraphes majeurs de notre temps, et percer ainsi les secrets d'une oeuvre mythique : Le Sacre du Printemps."

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Danse en Seine aux Rencontres de danse du 20ème arrondissement

Samedi 8 juin, l'association Aquilone accueille une fois de plus Danse en Seine pour les Rencontres de danse du 20ème arrondissement, en partenariat avec les associations locales pour le développement des pratiques amateurs.

Rencontres de danse du 20ème

Pour la cinquième édition, les Rencontres accueillent : En Ka (danse contemporaine), Nimbooda Dance (danse bollywood), les Performeurs Urbains (danse de rue), FreeDanceSong (danse afro-américaine), L'AQUILONE (danse contemporaine) et Danse en Seine.

La Compagnie reprendra le quatuor Echappées, écrit par Bérangère Roussel en février 2002 pour 4 élèves du CNSMD, la chorégraphe en résume l'esprit :

« Ici ou ailleurs, elles avancent liées sur un chemin tracé. Leurs pas sont écrits, leurs voix sont unies mais le rêve reste possible. Fugueuses et joueuses, elles se laissent glisser hors du fil ténu de leur destin, le temps d’un vertige.

Ici ou ailleurs, elles sont pour un instant les Échappées. »

Venez découvrir notre pièce ainsi que toutes les autres créations samedi 8 juin de 19h00 à 21h30 !

Informations pratiques :

Lieu : Gymnase Louis Lumière, 30 rue Louis Lumière, 75020 Paris
Métro : Porte de Bagnolet / Porte de Montreuil

P.A.F : 1€ / 3.50€ (300 places disponibles)

Contact : laquilone@hotmail.com / http://www.rencontresdanse.onlc.fr / http://laquilone.fr

Camille pour Danse en Seine et la collaboration avec l'association Aquilone


Rencontre avec Samuel Murez : "Désordres", 3e étage

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Danse en Seine a eu le privilège de rencontrer Samuel Murez, danseur, directeur artistique et chorégraphe du groupe de 3e étage. Présentation de sa dernière pièce "Désordres", détails du contexte de sa création... mais surtout échange avec un artiste passionné ! Retour sur cette très belle rencontre.

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