Danse en Seine revient sur scène avec une soirée Créations, le 17 juin au Carreau du Temple, dans le cadre des Bancs du Carreau.
Début à 19h30, avec une répétition publique de L’Eloge de la Cigale, la nouvelle création de Christine Bastin.
L’Eloge de la Cigale a commencé ses répétitions à Paris, avec un 1er groupe , puis en Aveyron dernièrement, avec un 2ème groupe, et j’ai le plaisir de vous convier à un partage autour des prémisses de cette création, le 17 juin de 19H30 à 20H30 au Carreau du Temple. Les répétitions se poursuivront à l’automne, avec une date de « première » espérée sur la fin de l’année 2021.
Au menu, le 17 juin : Présentation du sujet et des sources de la création/ Présentation d’extraits chorégraphiques : l’occasion pour les 2 groupes de se découvrir./ Un photographe en action au milieu des interprètes et du public / Des échanges avec vous , sur ce que vous aurez vu et senti…
Est-il encore temps de rêver, de danser, de contempler la beauté du monde ? Qu’en pensez-vous ?
Nous vous attendons avec impatience pour ce temps de partage en mots et en mouvement.
Christine Bastin
A 20h30, Clémence Pavageau présentera sa pièce Projet X.
Est-il possible de se dévoiler entièrement ? Quel est mon degré de pudeur ? Que suis-je prêt à montrer de moi-même ? Dans un effeuillage collectif, chacun est invité à s’interroger sur sa notion d’intimité et à définir ce qu’il souhaite montrer pour se sentir à sa place et en adéquation avec lui-même.
Le travail de la chorégraphe se fait à partir de deux notions qui se confrontent et s’allient : l’intimité et l’extravagance. A travers le choix d’un habit personnel, l’interprète étend cette espace de recherche à l’exploration de sa part extravagante. Le kimono de son grand-père, une robe de soirée trop habillée, son pyjama Spiderman, ce maillot de bain si échancré, chacun doit trouver dans sa penderie LE vêtement qu’il n’ose pas mettre, auquel il est attaché, qui lui ressemble tellement et le définit un peu sûrement. L’enjeu chorégraphique consiste à expérimenter le mouvement en adéquation avec cette toute nouvelle peau. Alors que la posture du corps diffère, que l’on porte un pyjama ou une robe, il s’agit de trouver cette nouvelle façon d’être, de se tenir, de bouger et enfin de danser, de créer puis interpréter ce tout nouveau personnage, qui nous ressemble un peu ou beaucoup trop… Se conciliant ou se réconciliant avec son corps le danseur tissera un lien étroit avec la chorégraphie, une invitation à un cheminement vers un dépassement de soi, pouvant l’amener jusqu’à l’exutoire. Au plateau, les corps en mouvement deviendront les instruments visant à entrevoir, à amplifier ou juste à signifier les différents caractères qui régissent notre société.