A la frénésie des dernières courses de Noël, pas moins de vingt enfants accompagnés de leurs parents ont préféré nous retrouver à l’école des Amandiers pour le dernier atelier de l’année du projet Danse, École & Opéra sur le thème de la Belle au bois dormant. Les festivités du jour étaient denses : genèse du ballet, présentation des personnages et transmission d’un court extrait de la chorégraphie.

Après un premier atelier sur l’univers du ballet et de la danse classique, un deuxième autour du conte La Belle au bois dormant  et un troisième sur le compositeur et le chorégraphe, cet atelier de clôture portait sur le ballet en lui-même, celui qu’un groupe d’heureux élus aura la chance de découvrir sur la scène de l’opéra Bastille le 3 janvier prochain.

Eleonora Abbagnato (la Princesse Aurore) et Mathieu Ganio (Le Prince Désiré) ©Sébastien Mathé / OnP
Eleonora Abbagnato (la Princesse Aurore) et Mathieu Ganio (Le Prince Désiré)
©Sébastien Mathé / OnP

Pour commencer, c’est Andrian qui s’est attelé à évoquer l’origine de la création de ce ballet. Créé en 1890 au théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, il est l’œuvre conjointe de trois personnes : Ivan Vsevolojski, directeur des théâtres impériaux et initiateur du projet, Marius Petipa, maître de ballet français, pour le scénario et la chorégraphie, ainsi que Piotr Illitch Tchaikovski pour la musique. Le ballet a traversé les époques et c’est désormais la version de Rudolph Noureïev de 1989 pour l’Opéra de Paris qui fait date dans le répertoire et la mémoire du public français.

Ensuite, Mélusine a présenté à l’aide d’extraits vidéos les principaux personnages du ballet, ceux qui créent l’intriguent et rythment les différents actes de leur présence. Le 3 janvier, les enfants sauront-ils repérer le majordome Catalabutte et sa longue perruque? Le roi Florestan et sa femme la Reine? Identifieront-ils la fée des Lilas et Carabosse? Et Aurore et le Prince Désiré, tout de clair et d’ors vêtus, sauront-ils les reconnaître? Sans oublier les personnages venus d’autres contes qui viennent se joindre à la fête : s’attendaient-ils à rencontrer l’oiseau bleu et le chat botté dans le troisième acte du ballet ?

 

La Belle au bois dormant Stéphanie Romberg (La Fée Carabosse) ©Sébastien Mathé / OnP
La Belle au bois dormant
Stéphanie Romberg (La Fée Carabosse)
©Sébastien Mathé / OnP

Enfin, pas d’atelier aux Amandiers sans une petite mise en pratique par le corps. Après, l’habituel et non moins attendu échauffement, Orianne a proposé au jeune auditoire de leur apprendre un petit extrait de la chorégraphie de la Belle au bois Dormant, la danse des quatre princes de l’acte I, venus rencontrer Aurore, lors de la grande fête que ses parents ont organisé pour ses seize ans. Une fois la princesse Oulfa – Aurore désignée et nos quatre rangées de princes formées, on bombe le torse, on lève le menton et on pose fièrement la main sur la hanche gauche pour une marche de seize pas suivis de petits pas chassés à une cadence plutôt soutenue!

Ⓒ christian leiber / onp
Ⓒ christian leiber / onp

Avec un programme si rempli, l’heure et demi d’atelier est très vite passée. Mais pas question de se quitter sans le moment de réunion que constitue le goûter, offert par notre partenaire Franprix de la rue Servan. Pour les enfants qui n’avaient pu assister à la soirée des 3 ans de Danse en Seine, une distribution de petits cadeaux a clôturé notre rendez-vous dominical. Avant de nous quitter en se souhaitant de bonnes fêtes, nous n’avons pas manqué de vérifier une dernière fois la liste des inscrits pour la sortie du 3 janvier.

Nous remercions tous les participants pour leur présence, leur participation et leur bonne humeur.

De très bonnes fêtes à tous!

Orianne, Mélusine et Andrian