Mois : avril 2016

Rencontre avec Axel Loubette avant son cycle d'ateliers

Axel Loubette est un jeune chorégraphe qui animera un des cycle d'ateliers artistique chez Danse en Seine les 1, 4 et 5 juin.

Infos pratique: Inscription à ateliers@danseenseine.orgLire la suite


Nouveau cycle d'ateliers artistiques dont 2 ateliers avec Christine Bastin!

Le prochain cycle d'ateliers artistiques au Carreau du Temple démarre!

Du mercredi 27 avril au mercredi 18 mai, ces ateliers vous feront danser sur le rythme du spectacle Danse en Seine 5.0, qui arrivent les 9, 10 et  30 juin prochain dans les salles parisiennes!
Parmis ces 4 prochains ateliers, le 11 et le 18 mai se dérouleront avec Christine Bastin autour de la chorégraphie Femmes.

Informations pratiques :

– Ateliers artistiques le mercredi de 20h30 à 22h, au Carreau du Temple
– Inscriptions ici.

Christine Bastin vous parle de l'orgine de sa pièce et de son histoire avec ses danseurs...

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Femmes

Ce sont des femmes fortes et archaïques qui apparaissent ici,
présentes à leurs corps, à la vie et saisies par la joie noire du « duende ».
En elles, tout est là, l’âme, le poids et la musique des femmes…

Christine Bastin

Née de la pièce Gueule de loup, créée en 1992 et commande de la biennale de danse de Lyon sur le thème de l’Espagne,  la pièce Femmes, a été créée en 2011 dans le cadre des tutorats du Ministère de la culture, avec une association amateure de Villeneuve sur-Lot.

Femmes a été ensuite développée en mars 2012 pour 8 danseuses du CRR de Lille et de l’école du CCN de Roubaix, au théâtre du Colysée à Roubaix, dans le cadre du Festival « L’air de rien, les jeunes ont du talent », en collaboration avec l’école du CCN de Roubaix et le CRR de Lille. La pièce est reprise avec 12 femmes amateures de l’association Densité au festival d’Albi en juin 2013.

En 2014,  Les danseuses issues des associations Danse en Seine et Accords perdus (et ayant déjà interprété  Gueule de loup dans son intégralité en octobre 2013 à l’auditorium Saint Germain de Paris, suite à une commande de la MPAA Saint Germain) ont dansé Femmes  au Théâtre du 20ème et à la salle Pajol à Paris. Puis la pièce a été transmise aux étudiants en formation des RIDC de Paris en mai et juin 2014. Enfin, à l’occasion du festival Entrez dans la danse  de Paris Bercy, en juin 2014, Femmes a été dansée par les danseuses des RIDC et les danseuses des compagnies Danse en Seine et Accords perdus.

     Un projet 2016 ?

Réunir toutes les femmes qui ont appris la pièce depuis 2011, pour les 30 ans de la compagnie. C’est cette année, donc il ne faut pas tarder à l’organiser !

En attendant, c’est  Danse en Seine qui va interpréter Femmes, pour fêter les 5 ans de création de sa compagnie !

     Je commence à avoir une belle et longue histoire avec Danse en Seine :

La transmission de 30mn de Gueule de loup, sur une commande de la MPAA en octobre 2013. La transmission de Femmes qui sera dansée tout au long de l’année 2014 à Paris : Théâtre du 20ème, Salle Pajol, Jardins de Bercy… La transmission d’un nouvel extrait de Gueule de loup, dans le cadre de Danse en amateur et Répertoire du CND, dansé en mai 2015 à la Grande Halle de la Villette , puis au Carreau du Temple à Paris.

Des premiers ateliers de transmission de Femmes, à de nouveaux danseurs de Danse en Seine, fin 2015 et début 2016, à poursuivre jusqu’à la fête anniversaire !

Et des projets pour 2016-2017 ! La transmission d’un extrait de l’Entrouvert (créé en 2008 pour le Junior Ballet du CNSMDP), pour les danseurs les plus avancés de Danse en Seine. Une création parents-enfants ?  mais c’est un peu trop tôt pour en parler !

     Alors, est-ce que j’aime travailler avec les amateurs ?

On dirait que oui !

D’abord pour l’enthousiasme et la passion qu’ils renvoient. Le courage aussi, car ils s’attaquent à du travail de danse professionnel en plein milieu d’une vie qu’ils ont dédié à tout autre chose. Avec tous ceux que j’ai croisé,  on n’est jamais dans l’idée de faire des concessions, et l’exigence reste première. On aborde le travail comme des professionnels. Des deux côtés.
La première fois que j’ai vécue cette expérience de voir mon travail dansé par des amateurs, j’ai été stupéfaite de découvrir que, quand ils laissent transparaitre leur sensibilité et leur intelligence du mouvement, le sens de la chorégraphie émerge très vite. Danser une pièce n’est pas d’abord une histoire de technique, même si elle rend bien des services. Mais justement, elle est au service…. Avec des tas d’autres paramètres dont le goût du sensible et l’acceptation de laisser transparaitre sa vibration intérieure. J’ai éprouvé ça aussi en voyant des pièces d’autres chorégraphes dansées par des amateurs. La signature était très claire …. Et une sorte d’âme qui se dégage, malgré les imperfections, malgré les maladresses ….

C’est un beau cadeau que l’on reçoit.

Christine Bastin

Informations pratiques :

– Ateliers artistiques le mercredi de 20h30 à 22h, au Carreau du Temple
– Inscriptions ici.
Pour vous inscrire uniquement aux ateliers avec Christine Bastin envoyer un mail à ateliers@danseenseine.org


Danse en Seine 5.0 : rencontre avec Yolaine et Emilie

Danse en Seine 5.0 est en pleine préparation ! Nous allons vous faire rencontrer chacun des chefs de projet. Aujourd'hui, Yolaine et Emilie. 


 

1. Sur quel tableau travaillez-vous pour le spectacle de Danse en Seine 5.0 ?

Nous travaillons sur la reprise d’une pièce de Bérangère Roussel, Agonie, dont les danseuses, attaquées, malmenées, forment une seule et même victime qui agonise.

Agonie

2. Quelles ont été vos sources d’inspiration pour le tableau que vous préparez ?

L’idée de départ pour la reprise d’Agonie était d’y ajouter un jeu de lumières. Nous nous sommes tournées vers des éclairages individuels, ce qui nous permet d’accentuer son aspect saccadé, comme un arrêt sur image, et de mettre en lumière des parties isolées du corps des danseuses. Les mouvements d’Agonie représentant des positions de défense, de repli ou de souffrance, cet éclairage, qui réduit la visibilité du spectateur en plongeant partiellement les corps dans l’obscurité, renforce l’aspect inconfortable et hostile de la pièce.

Nous avons souhaité rester fidèles à la chorégraphie d’origine, tout en y ajoutant l’utilisation des lumières individuelles, ce qui nous a naturellement poussées à adapter les partitions et à décomposer les phrases chorégraphiques, de part les nouvelles possibilités visuelles et les contraintes de mouvements.

3. Qui sont les danseurs avec lesquels vous travaillez ?

Nous sommes 8 danseuses en tout, nous travaillons donc avec 6 autres danseuses: Agnès, Anne, Lucie, Mathilde, Mélusine et Pauline.

4. A quel(s) autres projet(s) avez-vous eu l’occasion de participer depuis votre arrivée et quel est votre rôle au sein de Danse en Seine ?

Yolaine : J’ai pu participer à deux projets solidaires l’année dernière, en intervenant en maison d’arrêt et à l’école des Amandiers. Ces expériences sont très enrichissantes et je me suis réengagée pour le projet de cette année avec les enfants autour du projet Dansons les Amandiers. Je fais également partie de plusieurs projets de création en cours dont « Bois de Rosas », créé suite à notre expérience d’ateliers en maison d’arrêt, un projet sur le thème du vent avec Bérangère Roussel et un projet vidéo avec Jacques Simon et Sandra Français. Je suis par ailleurs chargée de communiquer sur les évènements de Danse en Seine et (mais également) plus généralement sur l’actualité culturelle/danse sur la page Facebook de Danse en Seine.

Emilie : Je participe également au projet Dansons les Amandiers qui rassemble des élèves de l’école primaire du 20ème et les bénévoles de Danse en Seine autour d’un tournage qui a lieu au sein de l’école même. C’est très inspirant et instructif à la fois, sans compter que c’est un vrai plaisir de partager des moments avec ces enfants.

 

Les projets de Danse en Seine 5.0 déjà dévoilés:

- Le projet Rosas de  Lucie et Camille!

- Reservations à billetterie@danseenseine.org, pour le spectacle Danse en Seine 5.0 le 30 Juin à l’auditorium du Carreau du Temple