Mois : mai 2015

Jessica, notre bénévole du mois

IMG_7622Quel est ton rôle dans l’association ?

Mes premiers pas au sein de l’association étaient en 2014 avec le projet Danse, Ecole et Opéra en fin d’année et l’organisation du spectacle « Belle Petite Monde ». J’aidais alors aux répétitions de la chorégraphie avec les enfants de l’école des Amandiers. J’ai par lasuite accueilli les invités pour le spectacle Or des Talus au Vingtième Théâtre et à la projection du documentaire Comme ils respirent au Carré Baudoin. Ces trois évènements, qui ont eu lieu sur 2-3 mois m’ont bouleversé de par leur beauté créative mais aussi par l’émotion partagée autour de valeurs tellement humaines.

J’ai découvert les bénévoles et j’ai été frappée par leur extrême motivation et implication dans les divers projets. Tous transpirent la passion.

Depuis le début d’année 2015, je suis devenue Responsable Billetterie. Cela comprend l’organisation en amont des invitations et l’accueil pour les différents évènements de l’association. Cela me permet également de découvrir les coulisses des divers endroits de représentation, et surtout de faire partager mon enthousiasme autour des œuvres artistiques créées ou mises en avant par l’association.

Que fais-tu dans la ”vraie vie” ?

Je travaille dans une agence de design. Mon rôle, outre les finances et les ressources humaines, est de coordonner le bon fonctionnement de l’agence. J’aime l’idée d’être au service de mes collègues pour qu’ils travaillent dans les meilleures conditions possibles. Cela passe par l’organisation de petits déjeuner jusqu’à la prévision de budget pour des augmentations.

Ce secteur me correspond également : il est très culturel, perfectionniste et perpétuellement en mouvement.

 Comment as-tu connu Danse en Seine ?

Je sentais depuis quelques temps l’envie de devenir bénévole, de partager, donner et recevoir gratuitement. Dans notre société actuelle, ce sont des choses que l’on a tendance à oublier. La danse est ma passion mais au début je ne voyais pas comment allier cette passion à mon besoin de me rendre utile, de contribution sociale. Lors de mes recherches, je suis tombée sur le site de Danse en Seine, et ce fut un choc : « faire de la danse un vecteur de lien social » est l’une des premières phrases sur le site, et cela correspondait exactement à mes attentes. L’engagement et les actions sociales que propose l’asso m’ont tout de suite séduites et j’ai postulé presque simultanément pour rejoindre l’équipe de bénévoles. Après réflexion, j’ai pu faire le lien avec d’anciens évènements dont j’avais entendu parlé.

Aujourd’hui je fais partie de l’équipe, et j’en suis super fière. Je donne de mon temps, je partage et cela me procure un bien fou !

Peux-tu résumer l’association en 3 mots ?

Créer des émotions.


Or des Talus à la Fête de la Danse !

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Or des Talus repasse à Paris, c'est la dernière représentation avant la tournée en Avignon et à Toulouse, profitez-en !

Dans le cadre de la Fête de la danse - Entrez dans la danse, la compagnie Danse en Seine présentera

  • un extrait d'Or des talus : "La Cavale" à 14h20 en Place Basse UGC Cité Ciné, quartier de Bercy Village et Parc de Bercy, 75012 Paris Accès : Métro Cour Saint-Emilion, ligne 14 / Bus : 64 ou 24

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  • le spectacle intégral Or des Talus à 16h Centre d’Animation Les Halles Le Marais, 6/8 Place Carrée Porte St-Eustache Niveau – 75001 Paris Accès : Métro/RER Les Halles, sortie Place Carrée

Pour cette date, l'équipe d'origine se retrouve et accueille Yolaine et Alexandra !

Pour en savoir plus :

- l'interview de la chorégraphe

- le site d'Entrez dans la Danse

 


Visite du carreau et Festival Plans d'Avril !

Dans le cadre du projet Dansons les Amandiers, Danse en Seine organisait une sortie le vendredi 24 avril au Carreau du Temple avec les enfants de l’école des Amandiers. Maëlle nous raconte leur visite de ce superbe lieu récemment rénové de 6500m2 entièrement dédié à la culture mais aussi aux activités sportives.

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Il est 17h30 tapantes quand les enfants entrent à l’intérieur et commencent leur visite par la découverte de l’immense halle rempli d’histoire. Après avoir bien regardé la halle, ils sont rapidement sollicités pour répondre à quelques questions. Ce que le lieu leur inspire, à quoi servait ces halles, qu’y vendait-on, etc. Les enfants se sont vite pris au jeu, impatients d’apprendre de nouvelles choses.

Puis vient le moment de pénétrer dans les sous-sols du Carreau, où l’on y découvre une multitude de salles pour diverses activités, telles que la gym suédoise, l’aikido, danse contemporaine, hip hop ou on peut encore louer un studio d’enregistrement ou même des locaux pour sa compagnie. Les enfants découvrent ainsi les spécificités du Carreau et sont sensibilisés aux différents métiers de la scène.

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Vient le moment de remonter et de faire une petite pause en regardant les répétitions du spectacles de danse “De la paillette à la sueur” menées par le chorégraphe K Goldstein. Pendant ce temps là, les parents des enfants assistent au spectacle étonnant de Ivana Muller intitulé “We Are Still Watching”, spectacle participatif où les spectateurs lisent un scénario, et interagissent ensemble. Grands et petits se retrouvent ensuite pour un pique nique au Square du Temple. C’est l’occasion de se restaurer tout en révisant leurs connaissances fraîchement acquises durant la visite. Un quizz leur est alors proposé, les enfants ont à coeur de répondre pour montrer qu’ils ont bien retenu tout ce qui leur a été dit durant la visite. Puis vient l’heure de devenir spectateur, pour le spectacle  “De la paillette à la sueur” où plusieurs danseurs de Danse en Seine participent.

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Nous sommes tous assis, regardant le film projeté au fond de la salle avec une DJ qui met l’ambiance et appelle les danseurs un à un à rejoindre la piste. Ils viennent donc faire quelques pas de danse en guise de présentation. Ils incarnent chacun une pop/rock star : voici Beyoncé avec sa gestuelle et sa danse, ou encore Ian Curtis qui se jette à terre feignant une crise d’épilepsie... Les danseurs s’approprie réellement leur personnage. La première partie fait penser à un spectacle de danse très dynamique, carré, plein de strass alors que vient ensuite la deuxième partie plutôt performative et avec un parti pris très éloigné de la première.  Le spectacle se finit évidemment par des applaudissements bien mérités, la musique continue et les danseurs invitent sur la scène le public. Petit à petit tous le monde rejoint la piste de danse ainsi que les enfants pour danser  jusqu’au bout de la nuit !

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Du Buto à Cosmo

Dix des danseuses de Danse en Seine ont répété intensément pendant le mois d'avril pour le premier court-métrage de Danse en Seine. Créé dans le cadre de Dansons les Amandiers, le tournage aura lieu fin 2015. Alexandra nous en dit quelques mots. 

Imaginons que les spectres d’êtres à la beauté plus que parfaite inondent notre quotidien, qu’ils soient présents monumentalement quand on prend le métro le matin pour se rendre au boulot par exemple, qu’ils se bousculent sur les pubs de notre écran d’ordinateur, ou encore qu’on les retrouve en couverture de tous les magazines ... magazines qui se targueraient d’ailleurs de posséder la recette miracle pour nous permettre d’être leurs semblables. Bref, un déferlement et une pression tels que cette beauté surnaturelle deviendrait, penserions- nous, la norme à atteindre.

Loin d’être de la science-fiction, ce quotidien est en fait celui que nous partageons tou(te)s. C’est en partant de ce postulat que le réalisateur Jacques Simon a décidé de s’associer à Danse en Seine et à la chorégraphe Sandra Français pour créer un court-métrage qui se penche sur les effets des médias modernes sur les femmes et la vision qu’elles ont de leur propre estime.

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Répétition publique le 12 avril

Jacques, avec l’aide de la scénariste Elizabeth Breiner, a décidé de traiter le sujet de manière comique, satirique même, dénonçant ainsi de manière encore plus corrosive et dramatique la pression exercée sur la gente féminine. Et l’idée de raconter cette histoire par la danse était toute naturelle, le corps en mouvement permettant d’incarner au mieux, cette lutte incessante et acharnée pour accéder à la perfection.

L’audition organisée pour trouver les « comédiennes/danseuses » nous avait déjà donné le ton. Outre nos qualités techniques de danseurs, il nous a été demandé un réel travail d’interprétation. Dans le désordre, nous avons été tour à tour des poupées Barbie, des pantins desarticulés, des mannequins épuisés par le poids métaphorique de la perfection inatteignable, des êtres qui passent de la torpeur au rire, des larmes à la rage, de la colère à la folie, en une fraction de seconde. Un travail à la fois étrange et fascinant.
Puis sont venus les deux sessions de travail en groupe. Orchestrées par le duo Sandra et Jacques, ces sessions ont été intenses en recherches et en improvisations.

Pendant que Jacques envisageait déjà sa mise en scène et ses cadres de caméra, Sandra partait du Butō pour nourrir notre imaginaire : c'est une forme de danse/théâtre avant-gardiste japonaise permettant au corps de parler pour lui-même à partir de mouvements primaires, voire grotesques, sans se soucier d’aucun esthétisme.

Cela nous a aidé à trouver la matière chorégraphique afin d’incarner toutes les phases de transformation en Beauté Parfaite : les différents types de régimes, même les plus incongrus – dormir pour ne plus manger, avaler un ver solitaire qui pompe les calories ... pour n’en citer que quelques-uns –, l’épilation douloureuse, le maquillage éclatant, l’hydratation corporelle à base de crèmes et de concombres... sans oublier l’apprentissage pour devenir des êtres à la fois désirables et formatés.

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Sandra s’est chaque fois basée sur nos trouvailles pour créer des phrases chorégraphiées. Ce qui rendait le travail d’autant plus passionnant. L’énergie de Sandra, son sourire et sa bienvaillance constante, alliés à la détermination et aux géniales idées de Jacques sont un réél catalyseur de créativité. Nous formons une équipe soudée , avançant dans la même direction, avec la même envie et le même bonheur. Les échanges fusent et sont riches !

Travaillant moi-même dans le cinéma (je suis assistante réalisateur et ai réalisé deux courts-métrages), c’est forcément un immense plaisir d’avoir l’occasion de lier mes deux passions, et d’assister à toutes les étapes d’un tel projet, de sa genèse au résultat final. C’est également très amusant d’envisager, dès en amont, la chorégraphie sous l’œil de la caméra. Il faut tout de suite penser aux faisabilités des mouvements dans le cadre, aux effets spéciaux éventuels. C’est à la fois contraignant et grande source d’inspiration.

C’est donc un travail différent de la création d’une pièce chorégraphique qui aurait pour ambition d’être jouée sur scène, dans une cohérence générale. Ici, il est question de phases successives, qui doivent impérativement être efficaces dans un laps de temps très court. Nous avons évidemment hâte de la suite et de tout vous dévoiler !


Delphine, notre bénévole du mois


1. Quel est ton rôle dans l’association ?IMG_7579

Depuis 1 an et demi, Danse en Seine a peu à peu investi ma vie. Au début j’intervenais plutôt ponctuellement : un atelier à l’hôpital, un coup de main par-ci par-là… Le plaisir aussi de retrouver sous leurs casquettes bénévoles les danseurs que je côtoyais pendant les cours. Puis je me suis laissée embarquée dans le projet Danse, école & opéra : participer à la création d’un spectacle autour de la Grande Guerre avec des enfants de 5 à 13 ans, c’était une sacrée expérience !  Puis finalement me voilà toute fraichement intégrée à l’équipe artistique, au poste de chargée de diffusion.

En parallèle j’ai la joie de participer à la création de Danse en Sept, dont l’implication en tant que danseuse est enrichie du volet solidaire du projet, auprès du quartier des Amandiers. En cela Danse en Seine offre une vaste palette d’actions bénévoles et de niveaux d’engagement. Le CA arrive à composer avec les impératifs et compétences de chacun pour que l’on donne le meilleur… Une équipe épatante !

2. Que fais-tu dans la ”vraie vie” ?

Ma vie professionnelle est justement animée par le désir de créer des ponts entre les besoins associatifs et les ressources de la société civile : je coordonne des actions de mécénat, j’allie communication & collecte de fonds, en particulier pour nouer des partenariats entre ONG & entreprises et mobiliser les collaborateurs de ces dernières à s’investir dans des projets d’intérêt général.

J’ai aussi accompagné des chorégraphes notamment dans la structuration de leur diffusion. J’espère ainsi que mon nouveau rôle apportera son lot de « oui, Danse en Seine, je vous veux dans ma programmation » ! ;)

3. Comment as-tu entendu parler de Danse en Seine ?

Sur Internet, une vidéo de la pièce Agatha (création 2013) a attiré mon attention, alors que je cherchais à rejoindre une compagnie de danseurs amateurs. Lorsqu’en parcourant le site j’ai découvert les interventions auprès d’enfants hospitalisés, mon cœur s’est emballé. Un écho à un vécu personnel fort et une bonne dose d’admiration, tant je sais qu’il n’est pas donné à tout le monde d’intervenir dans les services pédiatriques pour enfants. Pour moi qui ai construit une bonne partie de mon parcours professionnel en association, Danse en Seine a été une belle surprise, sacrément structurée alors que 100% bénévole. Je suis ainsi entrée dans l’aventure avec une profonde confiance. Je me rappelle comme si c’était hier de son accueil chaleureux mais surtout, du professionnalisme avec lequel l’association avançait, muée par des bénévoles à la synergie bluffante. Pour moi qui ai construit une bonne partie de mon parcours professionnel en association, je suis entrée dans l’aventure Danse en Seine avec une profonde confiance. Une confiance aujourd’hui enrichie d’un petit bout de chemin commun, d’expériences extraordinaires, d’un agenda collectif pas toujours facile à goupiller… qui nourrissent un solide désir de partager plus encore et de faire connaître cette association si généreuse !

4. Peux-tu résumer l’association en 3 mots ?

INCUBATEUR de CŒURS en MOUVEMENT !