Mois : décembre 2014

Rencontre avec l’équipe artistique d’Or des Talus #11

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Or des Talus est une pièce inspirée du roman noir mais poétique de Jean-Louis Carrasco Penafiel chorégraphie par Orianne Vilmer & Jocelyn Muret pour onze danseurs de la compagnie Danse en Seine. D’ici la première, une série d’interviews de l’équipe artistique du projet sera publiée sur le blog, à retrouver sur la page dédiée.

A quelques jours de la première, Emmanuelle témoigne...

Peux-tu nous parler des différents tableaux dans lesquels tu danses ?

Je danse dans le tableau de la Cavale qui évoque la fuite de 4 personnages, dans un état de nervosité proche de l'agressivité. Ils se sont contenus et bouillonnent d'énergie. Finalement on ne sait pas vraiment où ils vont ni si cette course est vertueuse.
J'interprète également le Prologue avec Marie. On rentre dedans comme dans une machine qui secoue dans tous les sens. On se dit presque : "bon , à tout de suite!", tellement il y a de violence, on s'emporte on ne la voit pas passer. C'est un duo très furtif selon moi qui parle d'une relation de violence entre deux personnages. Le mien veut aller chercher l'autre, quitte à ne pas lui laisser le choix...
J'interprète enfin Jack, qui est un personnage radicalement différent de tous les autres. Il représente la beauté, l'admiration, et quelquepart peut être la spiritualité. Il est parfait. Donc mystique. Il relève presque du religieux ou mythologique.
Danse En Seine  Culture Au Quai 27 sept 2014 Jack1BQ

As tu observé une différence dans la construction de chacun d'entre eux ?

Oui, Jack était clair et précis. Ecrit d'un trait net il n'y avait plus que, pour moi, à prendre possession de l'énergie et la qualité que Orianne et Jocelyn lui avait données. Ce qui, techniquement, n'était pas une mince affaire tout de même !
Pour la Cavale c'est très différent car nous avons cherché avec les chorégraphes, improvisé, exploré différentes formes de violence. Ils avaient une idée mais la trame a été faite bout à bout avec nous, fonction de ce qui fonctionnait ou semblait pouvoir fonctionner ! Ce n'est qu'au bout de nombreuses répétitions que l'effet recherché est apparu. Il fallait une grande maîtrise de la partition, une fois la construction terminée, pour que cela "prenne", enfin.
Pour le prologue, j'ai repris le rôle une fois le duo construit.

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Quelles sont tes sources d'inspiration ?

Pour le Prologue mon but est que chaque mouvement soit vital. Je m'inspire d'une réaction animale. Un félin par exemple.
Jack, c'est le Sublime. J'ai l'impression de ne pas être moi, mais qu'une toute petite partie pure et parfaite. Quelque chose qui n'existe pas plus qu'un instant mais que l'on offre très rarement. C'est un état de générosité absolue dans lequel je me mets, qui me provoque presque à chaque fois l'envie de pleurer.

Comment arrives-tu à changer de personnage ? Quelle transition est la plus difficile ?

C'est sûrement avant Jack que c'est le plus dur car le costume change beaucoup et vite et j'ai besoin d'effacer tout ce qui s'est passé dans mon corps avant.
Pour le reste je ne me pose pas de questions, c'est la partition à effectuer qui nécessite de se mettre dans un certain état. C'est automatique. Et nos partenaires nous y aident bien.
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En tant que directrice artistique de la compagnie, quel à été ton rôle dans ce projet ?

J'ai essayé d'être très attentive aux choix que faisaient Orianne et Jocelyn tout au long de leur création. Je ne veux pas interférer dans leur choix artistique mais plutôt leur montrer qu'ils avaient toujours le choix, qu'ils devaient être fidèle à leur vision et ne jamais se travestir pour une quelconque raison.  Il y a toujours une direction pour être fidèle à ce que l'on est. Ce qu'ils nous ont d'ailleurs parfaitement prouvé!
Par rapport au spectacle de manière plus générale nous essayions avec l'equipe de mettre en oeuvre le maximum pour qu'ils arrivent au bout de l'oeuvre. Rencontre avec metteur en scène, test lumières, les challenger sur les costumes. C'est ce qui a fait la richesse et la complétude du projet aujourd'hui. Qu'ils aient pu être entourés le mieux possible, échanger, se poser des questions et finalement, ne s'en tenir qu'à eux-mêmes!

As-tu observé une évolution dans l'écriture entre février et décembre ?

Cela dépend des parties de la chorégraphie (d'une heure tout de même). Certains passages qui ne faisaient pas de doute n'ont quasiment pas bougé depuis février. Pour d'autres, le temps, la (bonne) usure a rodé certains mouvements, ou gommé d'autres. C'est l'avantage de prendre autant de temps sur un projet.  Les danseurs interprètes ont également évolué entre le début de l'apprentissage et les dernières répétitions. Orianne et Jocelyn pouvaient parfois demander plus, ou plus précisément quelque chose.
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Comment qualifierais-tu l'esthétique d'Or des talus? Qu'est ce qui te marque particulièrement ?

J'étais toujours épatée quand je découvrais un nouveau tableau dans lequel je n'avais pas travaillé car je me disais toujours une chose : oui c'est évident que c'est ça. Je crois que ce qui me marque le plus dans leur travail c'est qu'il va a l'essentiel. C'est l'émanation de ces corps habités par des émotions.
Or des Talus est incontestablement noir, par les sujets qui sont abordés. Cependant on trouve toujours la beauté dans chaque personnage. Les femmes, la Mère, Julien, ils sont tous beaux dans leur noirceur et leur tourment. Et c'est sûrement grâce à ce qu'ont fait ressortir Orianne et Jocelyn de ces personnages : l'humain, simplement.

A quelques jours de la première quelles sont les dernières difficultés à relever ?

Oulala. Tout retrouver à la fois au même moment: 20h lundi.
Il faut que chaque danseurs ressorte de son année de travail le zeste à servir au public lundi 5.
Pour moi la dernière difficulté sera de se recentrer les 11 danseurs ensemble, de passer par dessus les contraintes techniques car à si peu du spectacle chacun doit se centrer sur sa part du travail. Pour Orianne et Jocelyn prendre les derniers décisions sur la chorégraphie vu de son ensemble et pour son ensemble. Pour la lumière et le son d'être le plus fidèle à leurs dernières décisions. Et bien sur que chacun leur fasse confiance, gèrent le stress et vivent pleinement ce moment sur le plateau.

Que t'aura appris cette aventure artistique?

Plein de choses. La difficulté de créer. Qu'il faut jouir de ses influences mais ne pas se faire influencé (compliqué à nuancer... j'avoue!). Qu'une vision est singulière et c'est ce qui la rend intéressante. Alors pendant la construction il ne faut surtout pas se décourager ou se perdre. Cette nouvelle expérience m'aura fait des bons rappels aussi. Un projet comme celui la passionne et occupe! Comment les complicités entre partenaires naissent et vivent au fur et à mesure du projet. C'est peut être une des sensations à laquelle je suis la plus accro. Et puis faire confiance.
Assumer. Assumer. Assumer.
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Or des Talus

Lundi 5 janvier à 20h00 au vingtième théâtre, 7 rue Plâtrières – 75020 Paris

Tarif unique : 16€

Réservations Paypal ou FNAC

Articles précédents :

Interview des chorégraphes

Interview de l’auteur

Interview de Marie Simon

Interview de Sophie Romanet

Interview de Camille Delache

Interview de Caroline d’Avout

Interview de Véronique Bernier

Interview de Lucie Mariotto

Interview d'Agnès Vilmer

Interview de Laure Nouraout

Interview de Florie Mazzeo

Interview de Mahaut de Villepin


Rencontre avec l’équipe artistique d’Or des Talus #10

[UPDATE] Les prochaines représentations d'Or des Talus auront lieu à Toulouse le 26 septembre et à Avignon les 17 et 18 octobre]

Or des Talus est une pièce inspirée du roman noir mais poétique de Jean-Louis Carrasco Penafiel chorégraphie par Orianne Vilmer & Jocelyn Muret pour onze danseurs de la compagnie Danse en Seine. D’ici la première, une série d’interviews de l’équipe artistique du projet sera publiée sur le blog, à retrouver sur la page dédiée.

Mahaut vous raconte cette aventure qui a commencé il y a maintenant plus d'un an...

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Comment décrirais-tu le processus d'adaptation chorégraphique du roman L'Or des Talus par les deux chorégraphes ?

Cela va vous surprendre, mais j'ai décidé ne pas lire le roman tant que la pièce n'est pas terminée ; pour la simple raison que je souhaite me laisser porter et guider par l'interprétation du roman faite les chorégraphes. Je souhaite vivre mon personnage à partir de leur vision plutôt que d'être influencée par la mienne.
Je trouve que l’adaptation chorégraphique d'un roman est quelque chose de très personnelle, le lecteur puis chorégraphe est sensible à certains passages du texte en fonction de son vécu et de ce qu'il souhaite transmettre comme message. Je crois que tout texte est propice à l'adaptation chorégraphique s'il suscite de l'émotion chez le lecteur. Cette émotion est alors source de créativité !
Il semblerait que dans le cadre du roman L'Or des Talus, les chorégraphes ont été particulièrement touchés par les personnages, leur personnalité, leur façon d'être et de vivre.

Que dire de l'esprit global de la pièce ? De son univers ?

La pièce est assez sombre dans son ensemble. Les tableaux s’enchaînent sans logique évidente mais des éléments se font subtilement échos. La construction de la pièce illustre parfaitement la confusion et la dramaturgie de chaque personnage.

En tant qu'interprète, comment analyses-tu la progression dramatique entre les différents tableaux ?

Selon moi, l'ensemble du spectacle est un tourbillon d’événements et d'émotions dans lequel est transporté le spectateur. Dès le début, le public est emporté dans la vie complexe, sombre et dramatique de chacun des personnages. Malgré ce contexte difficile, le spectateur cherche dans chaque personnage sa part de lumière, tout comme les personnages, en eux-mêmes qui cherchent l'apaisement intérieur. Cette mise en scène est comme un puzzle, toutes les pièces sont dans le désordre et ce n'est qu'à la fin que tout prend sens.

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Quel sens donnes-tu au tableau de l'Abnégation que tu danses? Comment l'incarnes-tu ?

Dans le tableau de l'Abnégation, nous sommes un groupe de femmes qui incite le personnage d'Emilie à "lâcher prise": lâcher prise des questionnements intérieurs, lâcher prise de son corps. Ce sentiment est vraiment difficile à interpréter car comment lâcher prise de son esprit tout en maîtrisant son corps de danseuse. J'interprète cela comme une forme d'abandon de soi, dans le but, finalement, de retrouver une certaine forme de liberté perdue.

Plus largement, qu'est ce qui t'a attirée dans ce projet ?

L'aventure humaine, le fait de participer à un projet avec les membres de la Compagnie Danse en Seine. N'ayant pas lu le roman, j'ai tout de suite été attirée par l'interprétation faite par les deux chorégraphes. Je trouve leur initiative très courageuse et ambitieuse. Cela me tenait à cœur de les aider à réaliser et concrétiser ce projet.
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Qu'est-ce qui te marque le plus dans la pièce ?

La complexité des personnages, comprendre leurs sentiments qui sont vraiment subtiles à cerner dans chaque tableau. Je pense que le spectacle mérite d'être vu plusieurs fois, car on en découvre à chaque fois un peu plus sur eux. Je pense d'ailleurs moi même n'avoir pas tout compris, mais j'aime cela, car je peux faire travailler mon imagination.

Que t’aura appris cette aventure artistique ?

Cette aventure m'aura appris la rigueur et le travail. Le rythme et le niveau d'exigence étaient très soutenus, mais à juste titre ! J'espère que le résultat est à la hauteur des espérances des chorégraphes.


Danse en Seine fait son show !

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La compagnie Danse en Seine vous invite le mercredi 14 janvier 2015 pour sa grande soirée annuelle à la Favela Chic.

Dans une ambiance arty et décontractée, cette soirée est le moment propice pour rencontrer des professionnels du spectacle, les artistes associés à la compagnie, les danseurs, et faire connaissance entre adhérents ! Les différents espaces très chaleureux de la Favela Chic proposent un lieu idéal pour découvrir et échanger sur les précédentes réalisations de la compagnie ainsi que sur ses projets artistiques prévus en 2015.

Pour cet événement unique, la danse contemporaine se place en thématique de fond et Danse en Seine offre un programme aux diverses disciplines artistiques :

Projection de vidéos de danse des artistes associés tout au long de la soirée... Venez nombreux !

En savoir plus sur les artistes...

[toggle title="David le Gall"]

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Photographe amateur et touche-à-tout, David a commencé la photographie en 2009.
Il s’intéresse d’abord aux paysages urbains qui l’entourent, puis en 2012, il en fait l’exposition Vis Ma Ville.
Il photographie ensuite ses voyages et les différentes villes où ses études le portent et intègre peu à peu l’humain dans ses cadres, pour rencontrer la companie en 2013. Il s’intéresse depuis à l’étude de la retranscription photographique du mouvement des danseuses.

www.davidlegall.com

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[toggle title="Emmanuelle Simon"]

 

E. Simon

Emmanuelle a suivi une formation de danseur contemporain au sein du Groupe Grenade. Accompagnée par Josette Baïz, Emmanuelle a développé une grande expérience scénique et artistique dès son plus jeune âge. En 2012, elle devient directrice artistique de la compagnie Danse en Seine.

 

Compagnie Danse en Seine from Danse en Seine on Vimeo.

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[toggle title="This is Avalanche"]

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https://soundcloud.com/thisisavalanche/land-ep

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[toggle title="The Lone John Harps"]

https://soundcloud.com/thelonejohnharps/9-well-made-doll-wav

La fascination avec le phrasé de Bob Dylan, la joie de vivre musicale des Beatles et l'exigence lyrique de Léonard Cohen sont les points de départ d’une création qui vise à réinventer une certaine forme d’expression musicale.

Laissez-vous embarquer dans une folk ambitieuse, puissante et rafraîchissante, aux confluents d’influences multiples, pour découvrir la vision singulière d’un enfant vagabond du 21ème siècle.

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Entrée libre - Sur invitation rsvp : compagnie@danseenseine.org

Favela Chic 18 Rue du Faubourg du Temple, 75011 Paris


Rencontre avec l’équipe artistique d’Or des Talus #9

[UPDATE] Les prochaines représentations d'Or des Talus auront lieu à Toulouse le 26 septembre et à Avignon les 17 et 18 octobre]

Or des Talus est une pièce inspirée du roman noir mais poétique de Jean-Louis Carrasco Penafiel chorégraphie par Orianne Vilmer & Jocelyn Muret pour onze danseurs de la compagnie Danse en Seine. D’ici la première, une série d’interviews de l’équipe artistique du projet sera publiée sur le blog, à retrouver sur la page dédiée.

Florie Mazzeo vous parle du tableau La Cavale...

Parle nous du tableau La Cavale !

Il s’agit d’une bande de mecs paumés, embarqués dans une routine de violence et d’agressivité. Comme enfermés sur un circuit, ils ne peuvent s’échapper de cette vie qui les oppresse. Ils s’élancent alors dans une cavale infernale bousculant tout sur leur passage. Quelle sera l’issue de cette course effrénée ?

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Quelles sont tes sources d'inspiration ?

Le quotidien de la vie parisienne constitue une première référence de cette agitation, cette effervescence constante qui peut étouffer, nous dépasser et nous perdre. La rengaine « métro boulot dodo » applicable à la capitale me renvoie dans cette routine inévitable.

Que traverses-tu en termes de sensations, d’états de corps?

Le corps est tendu, nerveux. Aucun des gestes que nous traversons ne sont naturels pour moi. C’est une manière de gommer notre féminité et de tendre vers un état viril ou en tout cas plus masculin.

La rapidité du rythme de la musique accentue cette sensation d’urgence et nous oblige à être très efficaces dans nos propositions.

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Quel est le plus difficile en tant qu’interprète de ce tableau ?

Ce tableau est très cérébral ! Il n’y a aucun laisser-aller, le corps ne prend jamais le dessus sur l’esprit. La synchronisation est primordiale mais il y a peu de repères auxquels se rattacher. C’est pour moi un sacré casse-tête et sans doute le plus gros effort de mémoire que j’ai eu à faire : chaque tour se ressemble mais diffère d’un détail, à quel tour sommes-nous ?

Qu'est ce qui t'a attirée dans ce projet ?

J’ai été séduite par l’idée de faire une pièce « longue » avec toutes ses implications.J’ai également trouvé très intéressant d’être guidée par Orianne d’un côté, une danseuse que j’apprécie mais dont je ne connais pas le travail chorégraphique, et Jocelyn de l’autre, qui apporte sa vision totalement neuve dans la danse.

Quel est le tableau qui te plaît le plus ?

J’apprécie énormément les scènes Souvenir Maternel et Epilogue. Ce sont les deux moments de la pièce emprunts de douceur et d’une certaine « gaieté » ou du moins d’un apaisement.

Que t’aura appris cette aventure artistique ?

Cela m’aura rappelé l’exigence du montage d’un tel spectacle.

Bravo à nos 2 chorégraphes pour avoir eu les épaules de porter les rôles de chorégraphes, ingénieurs son et lumière, répétiteurs, metteurs en scène, costumiers, accessoiristes, maman, tout le reste qu’ils ont pu faire dans l’ombre, et surtout, d’avoir su gérer nos emplois du temps de ministre de nos boulots très prenants.

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Chairs incarcérées : une exploration de la danse en prison – rencontre avec Sylvie Frigon et Claire Jenny

Dans le cadre de l’exposition d’art créé en prison Un demi-mètre carré de liberté à Dorothy’s gallery, à paris 11ème, Danse en Seine a assisté à la rencontre du 6 décembre, autour de la danse avec Sylvie Frigon, criminologue, universitaire canadienne, et Claire Jenny, chorégraphe.

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Danse en Seine lance son calendrier 2015

Pour préparer la nouvelle année qui arrive, Danse en Seine lance son calendrier 2015, illustré par des photographies de ses projets artistiques et solidaires. Une manière esthétique de vivre l'année 2015 à travers la danse !

Un extrait pour vous donner envie :)

Calendrier Danse en Seine 2015 - extrait

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Vous pouvez d'ores et déjà le précommander en cliquant ici, au prix de 10 €.

En achetant le calendrier, vous aidez Danse en Seine à poursuivre ses actions artistiques et solidaires et participez aux projets 2015 de l'association.

PS : Le calendrier vous sera remis en mains propres et/ou livré. Nous vous contacterons dès que l'impression sera lancée.


Or des Talus, au Carreau du Temple le 10 Janvier !

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Vous n'êtes pas disponible le 5 janvier pour la première d'Or des Talus au vingtième théâtre? Rassurez-vous ! Rattrapage le samedi 10 Janvier à 20h30 à l'auditorium du Carreau du Temple... C'est gratuit, il suffit simplement de réserver sur le site du Carreau ou en écrivant à billetterie[a]danseenseine.org !

https://vimeo.com/114468591

 


Or des Talus, première !

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On y est presque ! Or des Talus sera donné pour la première fois dans son intégralité au vingtième théâtre le lundi 5 Janvier à 20h...

A 20 jours de cette première date, pas de trêve des confiseurs pour l'équipe artistique ! N'oubliez pas de prendre vos places via notre billetterie en ligne (tarif unique 16€).

Vingtième théâtre - 7 rue Plâtrières - 75020 Paris / Lundi 5 Janvier 2015 à 20h

https://vimeo.com/111152340


Rencontre avec l’équipe artistique d’Or des Talus #8

[UPDATE] Les prochaines représentations d'Or des Talus auront lieu à Toulouse le 26 septembre et à Avignon les 17 et 18 octobre]

Or des Talus est une pièce inspirée du roman noir mais poétique de Jean-Louis Carrasco Penafiel chorégraphie par Orianne Vilmer & Jocelyn Muret pour onze danseurs de la compagnie Danse en Seine. D’ici la première, une série d’interviews de l’équipe artistique du projet sera publiée sur le blog, à retrouver sur la page dédiée.

Laure Nouraout vous parle du tableau Souvenir maternel, dont l'écriture se termine à peine.

Parle nous du tableau Souvenir maternel !

C'est un tableau qui a émergé tardivement dans la création : Jocelyn et Orianne avaient cette envie d'un personnage un peu positif dans la vie de Julien, mais son identité est restée floue pendant un moment. Nous avons fait plusieurs répétitions pour faire des tentatives : un homme, une femme, quelqu'un de rigide, peut-être un peu militaire – qui fait écho à un autre personnage du roman. Finalement, à se poser les bonnes questions, Orianne et Jocelyn ont voulu donner vie à la mère de Julien. C'est un personnage onirique, flottant, une apparition dans l'esprit de Julien. Pour moi, elle est plus une représentation, une idée, un souvenir lointain dans sa tête.

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Quelles sont tes sources d'inspiration ?

Je n'ai pas lu le roman, par choix, pour ne pas être trop influencée. Pour l'inspiration, je me fie à ce qu'Orianne et Jocelyn me communiquent : quelles sont leurs inspirations, leurs images, pour être au plus près de ce qu'ils recherchent, en tous cas en répétitions. C'est important pour moi de me conformer à ce qu'ils veulent, avant d'aller chercher ma propre interprétation. Cela se fait en deux temps, finalement. Quand je danse, j'essaye plus de ressentir moi-même ce que je veux que le personnage inspire : la chaleur, le bien-être, le confort, quelqu'un de serein, paisible et harmonieux.

Que traverses-tu en termes de sensations, d’états de corps?

La qualité contrôlée et lente est assez proche de ma qualité naturelle. Je suis donc concentrée sur l'interprétation. En répétitions, Orianne a cherché à me faire sortir des chemins que j'utilise habituellement : comment initier le mouvement différemment, avec de nouvelles parties du corps, donc c'est un mélange de léger inconfort pour moi, car les chemins sont nouveaux, avec une impression extérieure de bien-être. En tant qu'interprète, c'est à moi de transmettre cette facilité, quelque soit ce que je traverse au même moment.

Quel est le plus difficile en tant qu’interprète de ce tableau ?

Ce tableau arrive après le Prologue, une partie assez violente, et la Cavale, rapide et agressive : il faut donc maintenir le spectateur en haleine, tout en étant dans un registre très doux et calme. Pour moi, le défi est de réussir à avoir autant de présence, en étant seule à danser (Julien est sur scène, mais les interactions sont rares), et avec des mouvements simples et lents. J'espère réussir à emmener le spectateur avec moi dans ce moment agréable, cet apaisement furtif dans le parcours de Julien.

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Qu'est ce qui t'a attirée dans ce projet ?

La curiosité je crois. La première fois que j'ai entendu parler d'Or des Talus, c'était à un atelier Scènes Ouvertes : nous étions quatre danseuses aux Amandiers, Orianne a pris le bouquin, et nous a lu le "Prologue". A ce stade, elle savait que le roman l'avait touchée, mais elle ne savait pas encore que cela deviendrait une pièce d'une heure. Je connais Orianne depuis des années, et pour moi, c'était normal de l'accompagner et de la soutenir dans ce projet. Et je crois qu'avec Jocelyn, ils peuvent en être très fiers !
D'autant que ce n'est pas forcément simple de partir d'un bouquin : j'aime bien les écouter parler de leurs choix artistiques, savoir pourquoi ils utilisent tel ou tel personnage, comment ils utilisent ou au contraire s'éloignent du livre, pourquoi tel tableau a cette qualité... Ce que le spectateur ne voit pas, c'est le chemin qui est parcouru par toute l'équipe artistique avant d'arriver à la version finale, et je trouve cela tout aussi intéressant.

Quel est le tableau qui te plaît le plus ?

J'en ai deux : le premier est la Mère d'Emilie. Je l'ai vu la première fois sur la scène du Vingtième Théâtre, lors du spectacle Et Vint & Une Danse. J'ai trouvé Sophie incroyable, telle que je ne l'avait jamais vue. Elle avait une présence, une intensité fulgurante. Je crois que je me suis arrêtée de respirer pendant toute la durée de l'extrait !

L'autre tableau, c'est le duo de la Rencontre : Marie et Camille nous ont montré le début de leur exploration lors d'une répétition. C'était timide, fragile... et en même temps très émouvant. J'ai même senti une larme perler au coin de l'oeil. Je ne voyais plus des danseuses, mais les deux personnages prendre vie, avec une tendresse très touchante.

Que t’aura appris cette aventure artistique ?

Je crois que c'est encore trop tôt pour répondre à la question, j'ai besoin de le vivre sur scène pour le savoir. Mais venez me trouver après la Première, j'aurais certainement une réponse !

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Or des Talus

Lundi 5 janvier à 20h00 au vingtième théâtre, 7 rue Plâtrières – 75020 Paris

Tarif unique : 16€

Réservations Paypal

Articles précédents :

Interview des chorégraphes

Interview de l’auteur

Interview de Marie Simon

Interview de Sophie Romanet

Interview de Camille Delache

Interview de Caroline d’Avout

Interview de Véronique Bernier

Interview de Lucie Mariotto

Interview d'Agnès Vilmer


Gagnez des places pour Hofesh Shechter !

Danse en Seine vous fait gagner :

- 1 place pour le spectacle H. Shechter le 20 décembre 20h à la Villette
- 2 places pour la conférence le 20 décembre 17h à la Villette

Pour cela, likez notre Page Facebook, et postez une vidéo qui est en rapport avec le style de Shechter : "Danses circulaires, physicalité brute et unissons impressionnants, telle est la danse d’un Hofesh Shechter au meilleur de sa forme. Entre rock, transe, mélodies orientale et classique, la musique jouée en live n’en finit pas d’emplir nos oreilles et de provoquer notre envie de danser."

Les meilleures gagneront les places. Vous avez jusqu'au 17 décembre !

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